Sur le vif
Mardi 15 octobre, premier jour de l’Aïd el-Kébir, de nombreux musulmans se sont rendus dans les quelques abattoirs mis à leur disposition pour pratiquer l’abattage rituel de leur bête en mémoire du geste d’Abraham.
Pour Brigitte Bardot, c’est un cauchemar. L’ancienne icône du cinéma, qui a fait de la défense des animaux son combat, n’a de cesse de vilipender cette pratique. Dans une lettre ouverte diffusée mardi, elle hurle une nouvelle fois son indignation et s’en prend aux musulmans. Elle accuse « violemment et fermement les gouvernements successifs de se plier lâchement à une tradition religieuse importée sur notre territoire par ceux qui ont eu la chance d'y être accueillis et qui petit à petit nous imposent leurs coutumes barbares, sanglantes et écœurantes, contraire aux principes laïques et fondamentaux de notre République ».
Brigitte Bardot va même jusqu'à dénoncer « "un génocide" de moutons suppliciés, gorges ouvertes, en toute conscience à un Dieu dans la liesse, la joie, la jouissance de la vue du sang de la bête ! ».
« Le sacrifice de cette année doit être le dernier et il faut qu’il soit le dernier ! », lance-t-elle, avant de citer des pays qui « ont eu le courage d'interdire ces sacrifices archaïque sur leur territoire » comme la Suisse, la Suède et la Pologne.
Quelques jours avant l’Aïd, dans une lettre ouverte adressée au préfet du Territoire-de-Belfort, elle avait déjà dénoncé l'implantation d'un abattoir temporaire à Belfort. Les cris d’orfraie de l’ancienne actrice, condamnée en juin 2008 pour provocation à la discrimination et à la haine raciale envers la communauté musulmane, agacent mais ne surprennent plus.
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