Le bilan humain de l’attentat ciblant, lundi 30 janvier, une mosquée de Peshawar, au Pakistan, n’a eu cesse de s’alourdir. Le dernier décompte en date du mercredi 1er février fait état d’au moins 100 morts, pour la plupart des policiers. Le lieu de culte était en effet situé à l'intérieur du quartier général de la police, posté à une cinquantaine de kilomètres de la frontière avec l'Afghanistan. Un quartier sensible de Peshawar qui abrite aussi les locaux de différentes agences de renseignement.
Près de 220 personnes ont également été blessées et d’autres morts sont à redouter après le déblayage des décombres de la mosquée dans lequel s'étaient rassemblés quelque 400 membres des forces de l'ordre. Des dizaines de policiers ont d’ores et déjà été enterrés lors de cérémonies avec garde d'honneur, leurs cercueils alignés et ceints du drapeau pakistanais, a précisé à l'AFP un responsable de la police.
L’attentat n’a, pour l’heure, pas été revendiquée. Les Talibans pakistanais du Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP), un mouvement distinct de celui des Talibans afghans mais qui partage avec lui des racines communes, ont nié en être responsables. Après sa création en 2007, le TTP a tué des dizaines de milliers de civils pakistanais et membres des forces de sécurité, avant d'être chassé des zones tribales du nord-ouest du Pakistan par une opération militaire lancée par l'armée en 2014. Revenu en force ces derniers mois, il se veut moins brutal que par le passé et affirme ne plus cibler que les forces de sécurité et en aucun cas les lieux de culte.
La ville de Peshawar, au nord-ouest du Pakistan, a été endeuillée par des attentats quasi quotidiens pendant la première moitié des années 2010, mais la sécurité s'y était grandement améliorée ces dernières années. Elle s'est à nouveau dégradée depuis quelques mois. En mars 2022, un attentat suicide revendiqué par l'EI-K, la branche régionale du groupe terroriste Etat islamique, dans une mosquée chiite de Peshawar avait fait 64 morts, le plus meurtrier au Pakistan depuis 2018.
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L’attentat n’a, pour l’heure, pas été revendiquée. Les Talibans pakistanais du Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP), un mouvement distinct de celui des Talibans afghans mais qui partage avec lui des racines communes, ont nié en être responsables. Après sa création en 2007, le TTP a tué des dizaines de milliers de civils pakistanais et membres des forces de sécurité, avant d'être chassé des zones tribales du nord-ouest du Pakistan par une opération militaire lancée par l'armée en 2014. Revenu en force ces derniers mois, il se veut moins brutal que par le passé et affirme ne plus cibler que les forces de sécurité et en aucun cas les lieux de culte.
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