Je partis à Jeddah, à 80 kilomètres de La Mecque bénie, au bord de la mer Rouge, une heure à peine de La Mecque en voiture. Jeddah est une métropole cosmopolite de plus de 3,4 millions d’habitants. Elle est la deuxième ville d’Arabie Saoudite et un grand centre de commerce. En 647, le calife Uthman − qu’Allah l’agrée − l’a transformé en port, pour les pèlerins se rendant à La Mecque.
Aujourd’hui, le Jeddah Islamic Port est l’un des ports les plus importants, où transitent les marchandises venant d’Occident vers l’intérieur du pays. Il est bon de savoir que la ville constituait un relais sur la route des Indes.
Sa plus grande ouverture au monde lui a permis de devenir la capitale diplomatique de l’Arabie Saoudite. Les ambassades étrangères y sont restées jusque dans les années 1980 après quoi elles furent transférées à Riyad, historiquement capitale du royaume wahhabite. La ville a profité de la manne pétrolière et a connu un boom démographique et économique. Elle est notamment le siège de Saudi Airlines et de Saudi Binladen Group (grand groupe de construction qui a notamment entrepris l’extension de la Mosquée de la Kaaba dès 1955). Son aéroport est le lieu d’accueil des pèlerins se rendant à La Mecque et lui confère un statut international. L’Organisation de la conférence islamique (OCI) y a établi son siège.
Mais Jeddah, c’est aussi ses plages et sa fameuse Corniche Road. Je suis parti à Obhur et y ai profité pour nager ! C’est autre chose que la Méditerranée, l’eau est très chaude. Les infrastructures saoudiennes de bord de mer n’ont absolument rien à envier aux hôtels de la Côte d’Azur. L’Arabie Saoudite est un beau pays du point de vue tant de la religion que du tourisme !
La corniche de Jeddah est la côte qui s’étend sur plus de 30 kilomètres et bordée par la mer Rouge. On y trouve des plages privées, des restaurants, des terrains de jeux, des parcs d’attractions, des hôtels et des sites de pique-nique. Après le Maghreb (coucher du soleil), la Corniche grouille de monde, avec les familles saoudiennes qui s’y baladent. Le pique-nique est le passe-temps local favori et est considéré comme une occasion idéale de se réunir en famille.
Sur la Corniche, il existe une perle d’architecture, une mosquée flottante, appelée mosquée blanche, ou mosquée de Fatima Zohra − qu’Allah l’agrée. J’y ai fait salât dhor (salât de la mi-journée).
Y suis-je tombé amoureux ? Certainement, mais pas seulement pour ses structures. J’ai aimé ce pays car j’y ai fait de merveilleuses rencontres.
Aujourd’hui, le Jeddah Islamic Port est l’un des ports les plus importants, où transitent les marchandises venant d’Occident vers l’intérieur du pays. Il est bon de savoir que la ville constituait un relais sur la route des Indes.
Sa plus grande ouverture au monde lui a permis de devenir la capitale diplomatique de l’Arabie Saoudite. Les ambassades étrangères y sont restées jusque dans les années 1980 après quoi elles furent transférées à Riyad, historiquement capitale du royaume wahhabite. La ville a profité de la manne pétrolière et a connu un boom démographique et économique. Elle est notamment le siège de Saudi Airlines et de Saudi Binladen Group (grand groupe de construction qui a notamment entrepris l’extension de la Mosquée de la Kaaba dès 1955). Son aéroport est le lieu d’accueil des pèlerins se rendant à La Mecque et lui confère un statut international. L’Organisation de la conférence islamique (OCI) y a établi son siège.
Mais Jeddah, c’est aussi ses plages et sa fameuse Corniche Road. Je suis parti à Obhur et y ai profité pour nager ! C’est autre chose que la Méditerranée, l’eau est très chaude. Les infrastructures saoudiennes de bord de mer n’ont absolument rien à envier aux hôtels de la Côte d’Azur. L’Arabie Saoudite est un beau pays du point de vue tant de la religion que du tourisme !
La corniche de Jeddah est la côte qui s’étend sur plus de 30 kilomètres et bordée par la mer Rouge. On y trouve des plages privées, des restaurants, des terrains de jeux, des parcs d’attractions, des hôtels et des sites de pique-nique. Après le Maghreb (coucher du soleil), la Corniche grouille de monde, avec les familles saoudiennes qui s’y baladent. Le pique-nique est le passe-temps local favori et est considéré comme une occasion idéale de se réunir en famille.
Sur la Corniche, il existe une perle d’architecture, une mosquée flottante, appelée mosquée blanche, ou mosquée de Fatima Zohra − qu’Allah l’agrée. J’y ai fait salât dhor (salât de la mi-journée).
Y suis-je tombé amoureux ? Certainement, mais pas seulement pour ses structures. J’ai aimé ce pays car j’y ai fait de merveilleuses rencontres.
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Rédigé par Mohamed Salah le Lundi 15 Novembre 2010 à 00:01
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Mohamed Salah
Le Prophète − paix et bénédiction d’Allah sur lui − avait dit un jour : « Me sera-t-il donné de voir mes frères ? » − « Mais nous sommes là, Ô Prophète ! », répondirent ses compagnons. − « Non, vous, vous êtes mes compagnons. Mes frères sont ceux à venir qui m’aimeront et croiront en Allah et en Son Messager sans m’avoir jamais vu. » Qu’Allah fasse que l’on soit parmi ses frères et qu’on puisse le voir au Paradis. Amine.
Je suis Mohamed Salah, 25 ans, né à Paris. Musulman depuis ma naissance, j’espère l’être à ma mort. Il y a un an, presque jour pour jour, j’eus l’opportunité d’accomplir une 'umra pendant le mois de Ramadhan 1430 (en septembre 2009). Ce projet n’a été ni le fruit du hasard, ni un départ sur un coup de tête. C’était préparé. J’avais économisé, pendant quelque temps, pas mal de sous, pour payer mon voyage, l’hébergement, ainsi que celui de ma mère. Jusque-là, rien de bien méchant !
Avant de réserver ma place, je fis un benchmark (veille concurrentielle) de toutes les agences parisiennes qui proposaient le meilleur rapport qualité-prix. Le but était de m’assurer une logistique d’excellence. Ne pas se retrouver, par exemple, avec un hôtel délabré, pis encore, loin des mosquées sacrées (et quand je dis loin, c’est sur la base de 3, 5 ou 10 kilomètres...).
En somme, un voyage à La Mecque, qui plus est un pèlerinage, c’est comme un voyage au bled, ça se prépare longtemps à l’avance, sans aucune négligence ! Comme dirait mon oncle : « Pas de confiance dans le pays de la confiance ! »
Pourquoi ce voyage ?
Parce que j’étais arrivé à un moment de ma vie où j’avais besoin de renforcer ma foi, de voir certaines choses et de les ressentir. Parce que j’avais besoin de me retrouver. Parce que j’avais besoin de prendre du recul. Parce que j’avais besoin d’aller à la rencontre de cette terre qui a été foulée par des messagers qui ont, eux-mêmes, changé le cours de l’Histoire. Parce que j’avais sûrement voulu me rassurer et ancrer cette Histoire dans la mienne.
Pourquoi le raconter ?
Parce que je voulais partager à la Terre entière (rien que ça !), les deux semaines passées au pays des deux mosquées sacrées : la mosquée du Prophète, à Médine, l’Illuminée, et à La Mecque bénie. Mon but était de retranscrire ce que j'y ai ressenti, ma rencontre avec ces lieux chargés d’Histoire. Mais également les rencontres avec mes semblables, mes frères et sœurs en islam des quatre coins du monde. Je remercie d’ailleurs Saphirnews qui me permet de vous le faire partager.
Je suis Mohamed Salah, 25 ans, né à Paris. Musulman depuis ma naissance, j’espère l’être à ma mort. Il y a un an, presque jour pour jour, j’eus l’opportunité d’accomplir une 'umra pendant le mois de Ramadhan 1430 (en septembre 2009). Ce projet n’a été ni le fruit du hasard, ni un départ sur un coup de tête. C’était préparé. J’avais économisé, pendant quelque temps, pas mal de sous, pour payer mon voyage, l’hébergement, ainsi que celui de ma mère. Jusque-là, rien de bien méchant !
Avant de réserver ma place, je fis un benchmark (veille concurrentielle) de toutes les agences parisiennes qui proposaient le meilleur rapport qualité-prix. Le but était de m’assurer une logistique d’excellence. Ne pas se retrouver, par exemple, avec un hôtel délabré, pis encore, loin des mosquées sacrées (et quand je dis loin, c’est sur la base de 3, 5 ou 10 kilomètres...).
En somme, un voyage à La Mecque, qui plus est un pèlerinage, c’est comme un voyage au bled, ça se prépare longtemps à l’avance, sans aucune négligence ! Comme dirait mon oncle : « Pas de confiance dans le pays de la confiance ! »
Pourquoi ce voyage ?
Parce que j’étais arrivé à un moment de ma vie où j’avais besoin de renforcer ma foi, de voir certaines choses et de les ressentir. Parce que j’avais besoin de me retrouver. Parce que j’avais besoin de prendre du recul. Parce que j’avais besoin d’aller à la rencontre de cette terre qui a été foulée par des messagers qui ont, eux-mêmes, changé le cours de l’Histoire. Parce que j’avais sûrement voulu me rassurer et ancrer cette Histoire dans la mienne.
Pourquoi le raconter ?
Parce que je voulais partager à la Terre entière (rien que ça !), les deux semaines passées au pays des deux mosquées sacrées : la mosquée du Prophète, à Médine, l’Illuminée, et à La Mecque bénie. Mon but était de retranscrire ce que j'y ai ressenti, ma rencontre avec ces lieux chargés d’Histoire. Mais également les rencontres avec mes semblables, mes frères et sœurs en islam des quatre coins du monde. Je remercie d’ailleurs Saphirnews qui me permet de vous le faire partager.
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