Mosquée du Prophète, à l'aube naissante.
Après la prière de fajr, nous sommes retournés à l’hôtel, pour nous reposer. Très peu de temps après, ma mère voulut repartir pour visiter et marcher autour de la mosquée, ce que je comprenais parfaitement... Et, bien entendu, faire quelques emplettes dans les marchés de la cité sacrée, ce que je subissais aussi parfaitement !
Il est 9 heures du matin et l’on ressent que le climat est chaud et sec. La température doit avoisiner les 35 degrés, mais est étrangement supportable. Le sol carrelé, tout autour du temple sacré, reflétait les rayons encore timorés du soleil. Force est de constater que les Saoudiens n’ont pas lésiné sur les moyens quant aux desseins proposés par les architectes et les décorateurs. L’organisation est aussi à couper le souffle. La propreté est le maître mot, car faisant partie de la foi. Les techniciens chargés de l’entretien des lieux travaillent sans relâche. La mosquée du Prophète [PBSL] est une ville dans la ville.
Durant les quatre jours que nous avons passé à Médine l’illuminée, aussi accueillante qu’un pays nous ouvrant ses portes avec des milliers de bouquets de fleurs, nous partagions avec toute la communauté la bénédiction qui apaisait cette cité. Cité qui reçut le Messager [PBSL] à bras ouvert. Masha Allah, j’eus un sentiment de plénitude à chaque instant, à l’image des prières du maghreb. Al-hamdulillah, j’aurais rompu mon jeûne quatre jours de suite dans la mosquée du Prophète [PBSL].
À l’heure de la rupture, notre groupe et moi-même sommes partis pour manger à la mosquée. Les femmes se dirigeaient vers la partie qui leur était réservé et nous fîmes de même. Quelle ne fut ma surprise, lorsque, au seuil de la mosquée, des enfants nous conviaient au partage de leur repas. Chacun était envoyé par des centaines de personnes, qui fournissaient des yaourts, des pains, des dattes, du thé et du café. La nourriture abondait. Les frères patientaient en lisant le Coran, en discutant de religion ou en apprenant à se connaître. SoubhanAllah.
J’eus également l’opportunité de faire la prière de l’icha et celles de tarawih juste devant les tombes de Muhammad [PBSL], d'Abû Bakr, premier calife de l’islam et de 'Umar Ibn Khattab, l’émir des croyants − qu’Allah les agrée.
À chaque salutation à la fin de chaque prière, je passais le salam au Prophète [PBSL]. Allah lui a permis de répondre à quiconque passait devant son tombeau. La prière des tarawih avec les meilleures voix d’Arabie passait très (trop) vite, quoiqu’elle durât plus d’une heure et demie.
Il est 9 heures du matin et l’on ressent que le climat est chaud et sec. La température doit avoisiner les 35 degrés, mais est étrangement supportable. Le sol carrelé, tout autour du temple sacré, reflétait les rayons encore timorés du soleil. Force est de constater que les Saoudiens n’ont pas lésiné sur les moyens quant aux desseins proposés par les architectes et les décorateurs. L’organisation est aussi à couper le souffle. La propreté est le maître mot, car faisant partie de la foi. Les techniciens chargés de l’entretien des lieux travaillent sans relâche. La mosquée du Prophète [PBSL] est une ville dans la ville.
Durant les quatre jours que nous avons passé à Médine l’illuminée, aussi accueillante qu’un pays nous ouvrant ses portes avec des milliers de bouquets de fleurs, nous partagions avec toute la communauté la bénédiction qui apaisait cette cité. Cité qui reçut le Messager [PBSL] à bras ouvert. Masha Allah, j’eus un sentiment de plénitude à chaque instant, à l’image des prières du maghreb. Al-hamdulillah, j’aurais rompu mon jeûne quatre jours de suite dans la mosquée du Prophète [PBSL].
À l’heure de la rupture, notre groupe et moi-même sommes partis pour manger à la mosquée. Les femmes se dirigeaient vers la partie qui leur était réservé et nous fîmes de même. Quelle ne fut ma surprise, lorsque, au seuil de la mosquée, des enfants nous conviaient au partage de leur repas. Chacun était envoyé par des centaines de personnes, qui fournissaient des yaourts, des pains, des dattes, du thé et du café. La nourriture abondait. Les frères patientaient en lisant le Coran, en discutant de religion ou en apprenant à se connaître. SoubhanAllah.
J’eus également l’opportunité de faire la prière de l’icha et celles de tarawih juste devant les tombes de Muhammad [PBSL], d'Abû Bakr, premier calife de l’islam et de 'Umar Ibn Khattab, l’émir des croyants − qu’Allah les agrée.
À chaque salutation à la fin de chaque prière, je passais le salam au Prophète [PBSL]. Allah lui a permis de répondre à quiconque passait devant son tombeau. La prière des tarawih avec les meilleures voix d’Arabie passait très (trop) vite, quoiqu’elle durât plus d’une heure et demie.
Rédigé par Mohamed Salah le Mardi 9 Novembre 2010 à 12:00
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Commentaires (1)
Profil
Mohamed Salah
Le Prophète − paix et bénédiction d’Allah sur lui − avait dit un jour : « Me sera-t-il donné de voir mes frères ? » − « Mais nous sommes là, Ô Prophète ! », répondirent ses compagnons. − « Non, vous, vous êtes mes compagnons. Mes frères sont ceux à venir qui m’aimeront et croiront en Allah et en Son Messager sans m’avoir jamais vu. » Qu’Allah fasse que l’on soit parmi ses frères et qu’on puisse le voir au Paradis. Amine.
Je suis Mohamed Salah, 25 ans, né à Paris. Musulman depuis ma naissance, j’espère l’être à ma mort. Il y a un an, presque jour pour jour, j’eus l’opportunité d’accomplir une 'umra pendant le mois de Ramadhan 1430 (en septembre 2009). Ce projet n’a été ni le fruit du hasard, ni un départ sur un coup de tête. C’était préparé. J’avais économisé, pendant quelque temps, pas mal de sous, pour payer mon voyage, l’hébergement, ainsi que celui de ma mère. Jusque-là, rien de bien méchant !
Avant de réserver ma place, je fis un benchmark (veille concurrentielle) de toutes les agences parisiennes qui proposaient le meilleur rapport qualité-prix. Le but était de m’assurer une logistique d’excellence. Ne pas se retrouver, par exemple, avec un hôtel délabré, pis encore, loin des mosquées sacrées (et quand je dis loin, c’est sur la base de 3, 5 ou 10 kilomètres...).
En somme, un voyage à La Mecque, qui plus est un pèlerinage, c’est comme un voyage au bled, ça se prépare longtemps à l’avance, sans aucune négligence ! Comme dirait mon oncle : « Pas de confiance dans le pays de la confiance ! »
Pourquoi ce voyage ?
Parce que j’étais arrivé à un moment de ma vie où j’avais besoin de renforcer ma foi, de voir certaines choses et de les ressentir. Parce que j’avais besoin de me retrouver. Parce que j’avais besoin de prendre du recul. Parce que j’avais besoin d’aller à la rencontre de cette terre qui a été foulée par des messagers qui ont, eux-mêmes, changé le cours de l’Histoire. Parce que j’avais sûrement voulu me rassurer et ancrer cette Histoire dans la mienne.
Pourquoi le raconter ?
Parce que je voulais partager à la Terre entière (rien que ça !), les deux semaines passées au pays des deux mosquées sacrées : la mosquée du Prophète, à Médine, l’Illuminée, et à La Mecque bénie. Mon but était de retranscrire ce que j'y ai ressenti, ma rencontre avec ces lieux chargés d’Histoire. Mais également les rencontres avec mes semblables, mes frères et sœurs en islam des quatre coins du monde. Je remercie d’ailleurs Saphirnews qui me permet de vous le faire partager.
Je suis Mohamed Salah, 25 ans, né à Paris. Musulman depuis ma naissance, j’espère l’être à ma mort. Il y a un an, presque jour pour jour, j’eus l’opportunité d’accomplir une 'umra pendant le mois de Ramadhan 1430 (en septembre 2009). Ce projet n’a été ni le fruit du hasard, ni un départ sur un coup de tête. C’était préparé. J’avais économisé, pendant quelque temps, pas mal de sous, pour payer mon voyage, l’hébergement, ainsi que celui de ma mère. Jusque-là, rien de bien méchant !
Avant de réserver ma place, je fis un benchmark (veille concurrentielle) de toutes les agences parisiennes qui proposaient le meilleur rapport qualité-prix. Le but était de m’assurer une logistique d’excellence. Ne pas se retrouver, par exemple, avec un hôtel délabré, pis encore, loin des mosquées sacrées (et quand je dis loin, c’est sur la base de 3, 5 ou 10 kilomètres...).
En somme, un voyage à La Mecque, qui plus est un pèlerinage, c’est comme un voyage au bled, ça se prépare longtemps à l’avance, sans aucune négligence ! Comme dirait mon oncle : « Pas de confiance dans le pays de la confiance ! »
Pourquoi ce voyage ?
Parce que j’étais arrivé à un moment de ma vie où j’avais besoin de renforcer ma foi, de voir certaines choses et de les ressentir. Parce que j’avais besoin de me retrouver. Parce que j’avais besoin de prendre du recul. Parce que j’avais besoin d’aller à la rencontre de cette terre qui a été foulée par des messagers qui ont, eux-mêmes, changé le cours de l’Histoire. Parce que j’avais sûrement voulu me rassurer et ancrer cette Histoire dans la mienne.
Pourquoi le raconter ?
Parce que je voulais partager à la Terre entière (rien que ça !), les deux semaines passées au pays des deux mosquées sacrées : la mosquée du Prophète, à Médine, l’Illuminée, et à La Mecque bénie. Mon but était de retranscrire ce que j'y ai ressenti, ma rencontre avec ces lieux chargés d’Histoire. Mais également les rencontres avec mes semblables, mes frères et sœurs en islam des quatre coins du monde. Je remercie d’ailleurs Saphirnews qui me permet de vous le faire partager.
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