Patrick Devédjian, secrétaire général de l'UMP
Hier lundi, le secrétaire général de l'UMP Patrick Devédjian a, lors d'une conférence de presse, appelé au "démentèlement définitif des 35 heures" et à ce que "la durée du travail soit contractuelle, entreprise par entreprise".
Interrogé par les journalistes sur la position à ce sujet du président de la République Nicolas Sarkozy, le secrétaire général de l'UMP a déclaré : "Le président de la République là-dessus prendra position le jour où il l'estimera nécessaire. Nous [à l'UMP], nous prenons fermement position pour qu'on aille jusqu'au bout et qu'on ne faiblisse pas."
Un peu plus tard dans la journée, le vice-président de l'UMP et ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin rectifiait le tir sur la chaîne LCI, expliquant qu'"il est clair que nous ne voulons pas toucher à la durée légale du travail. Ce que veut dire Patrick Devedjian, ce n'est pas de donner aux partenaires sociaux, entreprise par entreprise, la liberté de discuter la durée légale mais de discuter les heures supplémentaires". "Ce n'est pas un 'couac', c'était une imprécision. Mais voilà qui est clair, j'ai précisé", a-t-il souligné.
Estimant qu'il "fallait garder une durée légale du travail à 35 heures qui déclenche les heures supplémentaires majorées pour le salarié", Xavier Bertrand, le ministre du Travail et depuis peu secrétaire général adjoint de l'UMP, a à son tour désavoué Patrick Devédjian, appuyé en cela par le président Nicolas Sarkozy qui, en déplacement, a déclaré dans l'après-midi aux journalistes qui l'interrogeaient sur ce "couac" : "Référez-vous à ce qu'a dit Xavier Bertrand. Comme toujours, il a bien parlé."
Réagissant aux propos de Patrick Devédjian, l'ex-candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal a estimé que "les 35 heures sont un acquis important". "On sait très bien que la seconde loi sur les 35 heure a été souvent brutale et a entraîné des problèmes importants dans les hôpitaux et dans certaines entreprises, où notamment les travailleurs pauvres ont vu leurs conditions de travail se dégrader, lorsque les 35 heures ont été mal appliquées", a-t-elle ajouté, précisant que "bien sûr, il faut continuer à y travailler" et à faire "en sorte que la diminution du temps de travail soit un progrès social pour tous et non pas une régression sociale".
"Que la droite cesse de trouver les 35 heures comme un bouc émissaire du recul social alors qu'aujourd'hui, il y a la question du chômage des jeunes, des seniors, du temps partiel contraint, de la précarité, [...] questions qui doivent être résolues prioritairement", a-t-elle lancé.
Interrogé par les journalistes sur la position à ce sujet du président de la République Nicolas Sarkozy, le secrétaire général de l'UMP a déclaré : "Le président de la République là-dessus prendra position le jour où il l'estimera nécessaire. Nous [à l'UMP], nous prenons fermement position pour qu'on aille jusqu'au bout et qu'on ne faiblisse pas."
Un peu plus tard dans la journée, le vice-président de l'UMP et ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin rectifiait le tir sur la chaîne LCI, expliquant qu'"il est clair que nous ne voulons pas toucher à la durée légale du travail. Ce que veut dire Patrick Devedjian, ce n'est pas de donner aux partenaires sociaux, entreprise par entreprise, la liberté de discuter la durée légale mais de discuter les heures supplémentaires". "Ce n'est pas un 'couac', c'était une imprécision. Mais voilà qui est clair, j'ai précisé", a-t-il souligné.
Estimant qu'il "fallait garder une durée légale du travail à 35 heures qui déclenche les heures supplémentaires majorées pour le salarié", Xavier Bertrand, le ministre du Travail et depuis peu secrétaire général adjoint de l'UMP, a à son tour désavoué Patrick Devédjian, appuyé en cela par le président Nicolas Sarkozy qui, en déplacement, a déclaré dans l'après-midi aux journalistes qui l'interrogeaient sur ce "couac" : "Référez-vous à ce qu'a dit Xavier Bertrand. Comme toujours, il a bien parlé."
Réagissant aux propos de Patrick Devédjian, l'ex-candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal a estimé que "les 35 heures sont un acquis important". "On sait très bien que la seconde loi sur les 35 heure a été souvent brutale et a entraîné des problèmes importants dans les hôpitaux et dans certaines entreprises, où notamment les travailleurs pauvres ont vu leurs conditions de travail se dégrader, lorsque les 35 heures ont été mal appliquées", a-t-elle ajouté, précisant que "bien sûr, il faut continuer à y travailler" et à faire "en sorte que la diminution du temps de travail soit un progrès social pour tous et non pas une régression sociale".
"Que la droite cesse de trouver les 35 heures comme un bouc émissaire du recul social alors qu'aujourd'hui, il y a la question du chômage des jeunes, des seniors, du temps partiel contraint, de la précarité, [...] questions qui doivent être résolues prioritairement", a-t-elle lancé.