Sur le vif
Le président du Mouvement pour la France (MPF) a porté plainte lundi contre SOS Racisme après son expulsion, la veille, de la manifestation parisienne en hommage à Ilan Halimi.
"Philippe de Villiers a décidé de porter plainte auprès du procureur de la République de Paris pour violences volontaires contre l'association SOS Racisme", a déclaré à Reuters un porte-parole du MPF.
La formation politique, a-t-il précisé, a reçu "plus d'un millier de mails" et de très nombreux appels téléphoniques de personnes "choquées par ce qui s'est passé" ou de manifestants qui "s'excusent".
SOS Racisme a répliqué en demandant à Philippe de Villiers de "retirer sa plainte et de cesser les provocations".
"Sa venue dans le carré de tête devant les caméras, de surcroît accompagné d'un ancien membre du Front national, constituait une provocation dont il était parfaitement conscient", a affirmé l'association dans un communiqué.
"Les seules bousculades dont il a pu être victime ont été le fait des forces de l'ordre lors de son évacuation."
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé dimanche à Paris contre le racisme et l'antisémitisme, deux semaines après la mort d'Ilan Halimi. Philippe de Villiers, bravant l'interdit des organisateurs, a tenté de prendre place en tête du cortège mais a dû rebrousser chemin sous les cris de "Villiers dehors", "Villiers raciste".
Ilan Halimi, 23 ans, de religion juive, a été découvert agonisant le 13 février dans l'Essonne, trois semaines après son enlèvement par un gang qui réclamait une rançon. Torturé pendant sa séquestration, il a succombé à ses blessures.
La juge d'instruction chargée de l'enquête a retenu la qualification de "meurtre avec préméditation commis en raison de l'appartenance de la victime à une religion déterminée".
"Philippe de Villiers a décidé de porter plainte auprès du procureur de la République de Paris pour violences volontaires contre l'association SOS Racisme", a déclaré à Reuters un porte-parole du MPF.
La formation politique, a-t-il précisé, a reçu "plus d'un millier de mails" et de très nombreux appels téléphoniques de personnes "choquées par ce qui s'est passé" ou de manifestants qui "s'excusent".
SOS Racisme a répliqué en demandant à Philippe de Villiers de "retirer sa plainte et de cesser les provocations".
"Sa venue dans le carré de tête devant les caméras, de surcroît accompagné d'un ancien membre du Front national, constituait une provocation dont il était parfaitement conscient", a affirmé l'association dans un communiqué.
"Les seules bousculades dont il a pu être victime ont été le fait des forces de l'ordre lors de son évacuation."
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé dimanche à Paris contre le racisme et l'antisémitisme, deux semaines après la mort d'Ilan Halimi. Philippe de Villiers, bravant l'interdit des organisateurs, a tenté de prendre place en tête du cortège mais a dû rebrousser chemin sous les cris de "Villiers dehors", "Villiers raciste".
Ilan Halimi, 23 ans, de religion juive, a été découvert agonisant le 13 février dans l'Essonne, trois semaines après son enlèvement par un gang qui réclamait une rançon. Torturé pendant sa séquestration, il a succombé à ses blessures.
La juge d'instruction chargée de l'enquête a retenu la qualification de "meurtre avec préméditation commis en raison de l'appartenance de la victime à une religion déterminée".
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