Nicolas Sarkozy avec Benoît XVI en décembre dernier à Rome
'Erreur'
"Ce fut une erreur de tourner le dos à notre passé et de renier d’une certaine façon des racines qui sont évidentes. Et qu’on ne vienne pas me dire qu’on remet en cause la laïcité, il suffit de survoler la France pour voir ce long manteau d’églises. Et quand même, dire qu’en Europe il y a des racines chrétiennes, c’est tout simplement faire preuve de bon sens, renoncer à le dire c’est tourner le dos à une réalité historique. Si on renie son histoire, on ne prépare pas son avenir", a déclaré Nicolas Sarkozy mercredi 30 janvier devant la convention de l'UMP consacrée à l'Europe.
Le président français s'exprimait en présence de la chancellière allemande Angela Merkel. A l'époque, au moment du débat devant mener à la rédaction, par la convention présidée par l'ancien président français Valéry Giscard d'Estaing, du traité constitutionnel européen, la France présidée par Jacques Chirac était absolument contre la mention de ces racines chrétiennes européennes.
Aujourd'hui, le traité simplifié européen indique que "s'inspirant des héritages culturels, religieux et humanistes de l'Europe, à partir desquels se sont développées les valeurs universelles que constituent les droits inviolables et inaliénables de la personne humaine, ainsi que la liberté, la démocratie, l'égalité et l'Etat de droit".
Le président français s'exprimait en présence de la chancellière allemande Angela Merkel. A l'époque, au moment du débat devant mener à la rédaction, par la convention présidée par l'ancien président français Valéry Giscard d'Estaing, du traité constitutionnel européen, la France présidée par Jacques Chirac était absolument contre la mention de ces racines chrétiennes européennes.
Aujourd'hui, le traité simplifié européen indique que "s'inspirant des héritages culturels, religieux et humanistes de l'Europe, à partir desquels se sont développées les valeurs universelles que constituent les droits inviolables et inaliénables de la personne humaine, ainsi que la liberté, la démocratie, l'égalité et l'Etat de droit".
'Pacte européen pour l'immigration'
Affichant l'unité du couple franco-allemand, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont par ailleurs promis de faire avancer "main dans la main" les dossiers européens. "Je proposerai à Merkel de travailler avec la présidence française main dans la main car l'Europe a besoin de la coopération entre nos deux pays", a ainsi déclaré le président français.
S'adressant à son "cher Nicolas", la chancellière allemande Angela Merkel a quant à elle déclaré que "le monde ne va pas attendre l'Europe". "Cher Nicolas, au premier jour de ta présidence française, tu as qualifié l'amitié franco-allemande de sacrée. Je dois dire que rien ni personne ne doit porter atteinte à cet héritage précieux", a-t-elle ajouté.
Le chef de l'état français n'a pas manqué aussi de défendre son "pacte européen pour l'immigration, l'une des priorités de la présidence française" de l'Union européenne, qui débutera à compter du 1er juillet.
"Je demande que lorsqu'un pays européen accepte un réfugié politique, cette acceptation vaille dans tous les autres pays, mais que lorsqu'un pays européen refuse un réfugié politique, je demande que ce refus vaille pour tous les autres pays", a souligné Nicolas Sarkozy
S'adressant à son "cher Nicolas", la chancellière allemande Angela Merkel a quant à elle déclaré que "le monde ne va pas attendre l'Europe". "Cher Nicolas, au premier jour de ta présidence française, tu as qualifié l'amitié franco-allemande de sacrée. Je dois dire que rien ni personne ne doit porter atteinte à cet héritage précieux", a-t-elle ajouté.
Le chef de l'état français n'a pas manqué aussi de défendre son "pacte européen pour l'immigration, l'une des priorités de la présidence française" de l'Union européenne, qui débutera à compter du 1er juillet.
"Je demande que lorsqu'un pays européen accepte un réfugié politique, cette acceptation vaille dans tous les autres pays, mais que lorsqu'un pays européen refuse un réfugié politique, je demande que ce refus vaille pour tous les autres pays", a souligné Nicolas Sarkozy