Alors que le projet de réforme de l’hôpital public est en cours d’examen à l’Assemblée, depuis lundi 2 mars, un sondage TNS Sofres/ Logica paru, hier, dans le Parisien/ Aujourd’hui en France révèle la confiance indéfectible des français à l’égard de ce service public. 86 % d’entre eux jugent que les établissements médicaux remplissent bien leurs missions et 93 % s’accordent sur la compétence du personnel, malgré la série d’évènements dramatiques survenus en fin d’année dernière.
Néanmoins, selon ce sondage, près de neuf français sur dix (89%) estiment que l’hôpital manque de moyens financier et humains. Le projet de loi Bachelot « Hôpital, patients, santé, territoire » prévoit pourtant de réduire les coûts et d’améliorer en même temps la sécurité des soins. Mais, pour 69% des personnes interrogées, cette exigence de rentabilité financière des hôpitaux risque de nuire à la qualité des soins.
D’autre part, la réforme prévoit un regroupement géographique et administratif des hôpitaux. Les français sont majoritairement défavorables (76%) à la fermeture des petits établissements de proximité au profit de grands centres plus éloignés mais mieux équipés.
Selon Claude Evin, ancien ministre de la Santé et président de la Fédération hospitalière de France, « les Français ont une conscience accrue de ce que veut dire la notion de service public. Ils placent toujours l’hôpital à la première place de tous les services publics. C’est très réconfortant ! » a-t-il déclaré au Parisien. Mais, cela occulte, d'après lui, « le véritable gain en qualité obtenu par ces fermetures de services ».
Pourtant, les professionnels de la santé restent mobilisés contre cette réforme dont ils dénoncent la logique comptable. A moyen terme, selon eux, l’hôpital risque de se transformer en une véritable entreprise. Neuf syndicats de la santé, de médecins et des Hôpitaux de l’assistance publique ont appelé à une journée de mobilisation le 5 mars pour « le retrait du projet de loi Bachelot ». Dans un communiqué publié au début du mois, le Collectif s’appuie sur « de fortes convergences d’analyses » « entre organisation syndicales, professionnelles, mutuelles, organisations de patients, pour affirmer que ce projet va dégrader la qualité du service public de santé de ce pays ».
Néanmoins, selon ce sondage, près de neuf français sur dix (89%) estiment que l’hôpital manque de moyens financier et humains. Le projet de loi Bachelot « Hôpital, patients, santé, territoire » prévoit pourtant de réduire les coûts et d’améliorer en même temps la sécurité des soins. Mais, pour 69% des personnes interrogées, cette exigence de rentabilité financière des hôpitaux risque de nuire à la qualité des soins.
D’autre part, la réforme prévoit un regroupement géographique et administratif des hôpitaux. Les français sont majoritairement défavorables (76%) à la fermeture des petits établissements de proximité au profit de grands centres plus éloignés mais mieux équipés.
Selon Claude Evin, ancien ministre de la Santé et président de la Fédération hospitalière de France, « les Français ont une conscience accrue de ce que veut dire la notion de service public. Ils placent toujours l’hôpital à la première place de tous les services publics. C’est très réconfortant ! » a-t-il déclaré au Parisien. Mais, cela occulte, d'après lui, « le véritable gain en qualité obtenu par ces fermetures de services ».
Pourtant, les professionnels de la santé restent mobilisés contre cette réforme dont ils dénoncent la logique comptable. A moyen terme, selon eux, l’hôpital risque de se transformer en une véritable entreprise. Neuf syndicats de la santé, de médecins et des Hôpitaux de l’assistance publique ont appelé à une journée de mobilisation le 5 mars pour « le retrait du projet de loi Bachelot ». Dans un communiqué publié au début du mois, le Collectif s’appuie sur « de fortes convergences d’analyses » « entre organisation syndicales, professionnelles, mutuelles, organisations de patients, pour affirmer que ce projet va dégrader la qualité du service public de santé de ce pays ».