Presque un an jour pour jour après une première profanation, le carré musulman du cimetière militaire de Notre-Dame-de-Lorette, près d'Arras dans le Nord-Pas-de-Calais, a été de nouveau profané.
"Nous constatons que cet acte d'islamophobie est particulièrement abject et ignoble et attendons des pouvoirs publics de faire toute la lumière sur des actes inadmissibles", a déclaré le recteur de la Mosquée de Paris et président du CFCM Dalil Boubakeur. Ce dernier, en déplacement dans la régio, a souligné avoir été témoin de la "très vive émotion de la communauté musulmane".
"Nous constatons que cet acte d'islamophobie est particulièrement abject et ignoble et attendons des pouvoirs publics de faire toute la lumière sur des actes inadmissibles", a déclaré le recteur de la Mosquée de Paris et président du CFCM Dalil Boubakeur. Ce dernier, en déplacement dans la régio, a souligné avoir été témoin de la "très vive émotion de la communauté musulmane".
'Profonde indignation'
Le président de la République Nicolas Sarkozy a pour sa part exprimé "sa profonde indignation".
"Cet acte relève du racisme le plus inadmissible qui soit et le président de la République partage la douleur de toute la communauté musulmane de France", a-t-il dénoncé dans un communiqué publié par l'Elysée. "Mais cet acte odieux porte aussi atteinte à la mémoire de tous les combattants de la Première guerre mondiale, au-delà des confessions de chacun", a-t-il ajouté.
Directement visée par les inscriptions sur les tombes profanées, la Garde des Sceaux Rachida Dati a dénoncé un acte qui "porte atteinte à la mémoire des morts, à la mémoire des anciens combattants qui ont donné leur vie pour la France et par sa connotation raciste, il attaque les valeurs de la République et insulte tous les Français".
"Cet acte relève du racisme le plus inadmissible qui soit et le président de la République partage la douleur de toute la communauté musulmane de France", a-t-il dénoncé dans un communiqué publié par l'Elysée. "Mais cet acte odieux porte aussi atteinte à la mémoire de tous les combattants de la Première guerre mondiale, au-delà des confessions de chacun", a-t-il ajouté.
Directement visée par les inscriptions sur les tombes profanées, la Garde des Sceaux Rachida Dati a dénoncé un acte qui "porte atteinte à la mémoire des morts, à la mémoire des anciens combattants qui ont donné leur vie pour la France et par sa connotation raciste, il attaque les valeurs de la République et insulte tous les Français".
'Honteux'
Le porte-parole du Parti socialiste Julien Dray a quant à lui déclaré qu'"en s'en prenant aux sépultures de soldats morts pour la France, et en insultant le Garde des Sceaux, c'est à la République elle-même, et donc à nous tous, que les profanateurs se sont attaqués".
Se déclarant "attristée et indignée", l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) a exprimé sa "profonde solidarité" avec les familles et avec la "communauté musulmane dans son ensemble".
"C'est honteux de voir cela. Quand il n'y a plus de respect, c'est une catastrophe", a pour sa part estimé Bahssine Saaidi, le président du Conseil régional du culte musulman Nord-Pas-de-Calais, tandis qu'Amar Lasfar, le recteur de la mosquée Lille-sud, dénonçait des agissements qui portent atteinte aux "morts tombés pour la France, [aux] valeurs dont nous jouissons aujourd'hui, la démocratie, le respect de l'autre, la tolérance".
Se déclarant "attristée et indignée", l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) a exprimé sa "profonde solidarité" avec les familles et avec la "communauté musulmane dans son ensemble".
"C'est honteux de voir cela. Quand il n'y a plus de respect, c'est une catastrophe", a pour sa part estimé Bahssine Saaidi, le président du Conseil régional du culte musulman Nord-Pas-de-Calais, tandis qu'Amar Lasfar, le recteur de la mosquée Lille-sud, dénonçait des agissements qui portent atteinte aux "morts tombés pour la France, [aux] valeurs dont nous jouissons aujourd'hui, la démocratie, le respect de l'autre, la tolérance".