Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) Dalil Boubakeur, a émis la crainte dimanche que le projet de loi sur l'immigration n'aboutisse "à l'augmentation du nombre des sans-papiers" et ne soit "la porte ouverte à la clandestinité" sur le sol français.
Interrogé par Radio-Orient sur le projet du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy qui doit être examiné à partir de mardi par l'assemblée nationale, M. Boubakeur a répondu : "Si on applique une politique qui soit restrictive, on risque d'avoir l'effet inverse".
"Je crains beaucoup l'augmentation du nombre de sans-papiers parce que c'est la porte ouverte à la clandestinité. Et l'irrégularité peut mener à l'économie parallèle, à la délinquance", a-t-il ajouté.
M. Boubakeur a rendu hommage aux évêques français qui ont exprimé leurs inquiétudes sur ce texte, discuté à partir de mardi au Parlement : "Cette prise de position est un grand signe de courage et de grand coeur".
"La politique, ce n'est pas que des mathématiques, il y a des êtres humains faits de sang. On est tous les mêmes, c'est important que le débat passe sur le plan éthique", a-t-il ajouté.
M. Boubakeur s'est également inquiété des travaux de réfection de la Grande Mosquée de Paris, -dont il est le recteur".
"C'est de Fès, au Maroc, que nous devons amener des spécialistes, de la forme de mosaïque de la mosquée. Pour sept spécialistes, je n'ai obtenu que deux visas. Tout de même, ce sont des artisans commandés par des sociétés françaises", a-t-il insisté.
Interrogé par Radio-Orient sur le projet du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy qui doit être examiné à partir de mardi par l'assemblée nationale, M. Boubakeur a répondu : "Si on applique une politique qui soit restrictive, on risque d'avoir l'effet inverse".
"Je crains beaucoup l'augmentation du nombre de sans-papiers parce que c'est la porte ouverte à la clandestinité. Et l'irrégularité peut mener à l'économie parallèle, à la délinquance", a-t-il ajouté.
M. Boubakeur a rendu hommage aux évêques français qui ont exprimé leurs inquiétudes sur ce texte, discuté à partir de mardi au Parlement : "Cette prise de position est un grand signe de courage et de grand coeur".
"La politique, ce n'est pas que des mathématiques, il y a des êtres humains faits de sang. On est tous les mêmes, c'est important que le débat passe sur le plan éthique", a-t-il ajouté.
M. Boubakeur s'est également inquiété des travaux de réfection de la Grande Mosquée de Paris, -dont il est le recteur".
"C'est de Fès, au Maroc, que nous devons amener des spécialistes, de la forme de mosaïque de la mosquée. Pour sept spécialistes, je n'ai obtenu que deux visas. Tout de même, ce sont des artisans commandés par des sociétés françaises", a-t-il insisté.