Un complot politique
Le tribunal de Paris a interdit à Gérard Schivardi, candidat à l'élection présidentielle soutenu par le Parti des travailleurs (PT, extrême gauche) toute déclaration et toute mention en ce sens sur son site internet de campagne.
Le juge assortit ces interdictions, valables jusqu'au premier tour de la présidentielle, le 22 avril, d'astreintes financières de 500 euros par infraction ou par jour de retard.
Lundi après-midi, la page d'accueil du site www.schivardi2007.com était barrée du message : "Nous sommes contraints de modifier notre site suite à la censure...".
M. Schivardi a dénoncé "un complot politique, le politique qui a pris le dessus sur la justice", ajoutant sur la chaîne Public Sénat qu'il allait poursuivre son "combat juridique jusqu'au bout". Le candidat "envisage sérieusement de faire appel", a déclaré à l'AFP son avocat, Me Basile Ader. L'appel devrait être examiné dans les prochains jours.
Le juge assortit ces interdictions, valables jusqu'au premier tour de la présidentielle, le 22 avril, d'astreintes financières de 500 euros par infraction ou par jour de retard.
Lundi après-midi, la page d'accueil du site www.schivardi2007.com était barrée du message : "Nous sommes contraints de modifier notre site suite à la censure...".
M. Schivardi a dénoncé "un complot politique, le politique qui a pris le dessus sur la justice", ajoutant sur la chaîne Public Sénat qu'il allait poursuivre son "combat juridique jusqu'au bout". Le candidat "envisage sérieusement de faire appel", a déclaré à l'AFP son avocat, Me Basile Ader. L'appel devrait être examiné dans les prochains jours.
Confusion dans l'esprit du public
Dans son ordonnance, le juge des référés a estimé que, "en revendiquant la qualité de +candidat des maires+, qui laisse supposer qu'il a reçu le soutien d'une majorité des maires de France, M. Schivardi, en réalité soutenu par un parti politique, le Parti des travailleurs, propage bien une information inexacte de nature à créer une confusion dans l'esprit du public".
"A l'égal des autres candidats à l'élection présidentielle, il ne peut se prévaloir que du nombre des parrainages de maires obtenus et nécessaires à la validation de sa candidature, soit 554 selon ses déclarations", a ajouté le magistrat.
M. Schivardi, avait été assigné par l'Association des maires de France (AMF) qui a accueilli la décision avec "un très grand soulagement parce que le caractère apolitique de l'AMF est indispensable au fonctionnement de l'association", qui revendique plus de 34.000 maires membres.
"A l'égal des autres candidats à l'élection présidentielle, il ne peut se prévaloir que du nombre des parrainages de maires obtenus et nécessaires à la validation de sa candidature, soit 554 selon ses déclarations", a ajouté le magistrat.
M. Schivardi, avait été assigné par l'Association des maires de France (AMF) qui a accueilli la décision avec "un très grand soulagement parce que le caractère apolitique de l'AMF est indispensable au fonctionnement de l'association", qui revendique plus de 34.000 maires membres.
Invalidées par la CNCCEP
Cette décision judiciaire fait suite à un premier camouflet pour Gérard Schivardi dont l'affiche et la profession de foi avaient été invalidées jeudi soir par la Commission nationale de contrôle de la campagne présidentielle. La CNCCEP a autorisé vendredi un nouveau matériel électoral présentant M. Schivardi comme "candidat de maires" ou "candidat présenté par des maires".
Selon Gérard Schivardi, l'invalidation de son matériel coûtera quelque 300.000 euros à sa campagne, compte tenu des documents déjà imprimés et désormais inutilisables.
Maire de Mailhac et conseiller général de Ginestas dans l'Aude, M. Schivardi est soutenu par l'une des trois formations trotskistes françaises, est l'un des plus radicaux en course pour briguer l'Elysée. Il propose notamment la sortie de la France de l'Union européenne.
Selon Gérard Schivardi, l'invalidation de son matériel coûtera quelque 300.000 euros à sa campagne, compte tenu des documents déjà imprimés et désormais inutilisables.
Maire de Mailhac et conseiller général de Ginestas dans l'Aude, M. Schivardi est soutenu par l'une des trois formations trotskistes françaises, est l'un des plus radicaux en course pour briguer l'Elysée. Il propose notamment la sortie de la France de l'Union européenne.