Soheib Bencheikh, ex-conseiller du recteur de la mosquée de Paris et ancien grand mufti de Marseille, a annoncé jeudi à Marseille sa candidature à l'élection présidentielle, une candidature "totalement citoyenne et laïque" qui répond à "la déconfiture des familles politiques classiques".
A 43 ans, M. Bencheikh, docteur en sciences religieuses, diplômé de l'Ecole pratique des hautes études, a été grand mufti de Marseille de 1995 à 2005 et délégué général de la mosquée de Paris.
Chercheur de profession, il est actuellement président de l'association CORAI (Conseil de réflexion et d'action islamique), qui mène "une réflexion sur l'adaptation de la religion musulmane aux exigences de la société".
"Les propos haineux, malheureusement largement diffusés par M. de Villiers, relayés par l'opportunisme ambitieux et carriériste de Nicolas Sarkozy, sont le symptôme de la décadence de l'esprit civique d'une France repliée de plus en plus sur elle-même", a estimé le candidat dans un communiqué.
"Quant au silence affligeant de la gauche, il est le reflet de sa démission et de la ruine de ses idéaux", a-t-il ajouté.
A un an de la présidentielle, M. Bencheikh qui doit obtenir 500 signatures d'élus, est le 17e candidat officiellement déclaré pour ce scrutin.
A 43 ans, M. Bencheikh, docteur en sciences religieuses, diplômé de l'Ecole pratique des hautes études, a été grand mufti de Marseille de 1995 à 2005 et délégué général de la mosquée de Paris.
Chercheur de profession, il est actuellement président de l'association CORAI (Conseil de réflexion et d'action islamique), qui mène "une réflexion sur l'adaptation de la religion musulmane aux exigences de la société".
"Les propos haineux, malheureusement largement diffusés par M. de Villiers, relayés par l'opportunisme ambitieux et carriériste de Nicolas Sarkozy, sont le symptôme de la décadence de l'esprit civique d'une France repliée de plus en plus sur elle-même", a estimé le candidat dans un communiqué.
"Quant au silence affligeant de la gauche, il est le reflet de sa démission et de la ruine de ses idéaux", a-t-il ajouté.
A un an de la présidentielle, M. Bencheikh qui doit obtenir 500 signatures d'élus, est le 17e candidat officiellement déclaré pour ce scrutin.