« L’avenir de Strasbourg a un visage... Le nôtre ! » En prélude à la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale qui a lieu le 21 mars, la ville de Strasbourg a lancé une campagne se déclinant en une série d’affiches dans lesquelles elle déploie, au nom de la jeunesse, « un message optimiste et engagé à toute la population de la Ville ».
On y voit des jeunes aux profils divers de par leurs origines, leur appartenance religieuse et leur couleur de peau, visiblement heureux d’être ensemble. Malheureusement, des critiques ont émergé du fait de la présence, dans une des photos, d’une jeune fille et d’un adolescent portant respectivement le voile et la kippa. Des élus, faisant fi de l’existence des autres affiches, y ont vu une manière de « réduire ces combats républicains (contre le racisme) à une opposition religieuse entre juifs et musulmans » selon les mots de Pierre Jakubowicz.
Face à la polémique naissante, Abdelkarim Ramdane, adjoint à la mairie de Strasbourg, s’est offusqué sur les réseaux sociaux des « interprétations erronées » d’élus ou ancien élus de l'opposition sur la campagne de lutte contre les discriminations de la ville.
« "LE PROBLÈME" est d’avoir osé utiliser une photo avec une fille portant un voile et un garçon portant une kippa. Comme si ils et elles n’étaient pas des citoyens/citoyennnes à part entière. Drapé dans un républicanisme et un universalisme pseudo humaniste, ils/elles dénoncent la visibilisation des personnes victimes de discriminations surtout quand elle est musulmane et voilée », a-t-il affirmé jeudi 17 mars. « J’ai honte pour eux, j’ai honte de leur pseudo analyse qui ne fait que renforcer le lit de l’extrême droite et des antisémites et islamophobe en tout genre. »
On y voit des jeunes aux profils divers de par leurs origines, leur appartenance religieuse et leur couleur de peau, visiblement heureux d’être ensemble. Malheureusement, des critiques ont émergé du fait de la présence, dans une des photos, d’une jeune fille et d’un adolescent portant respectivement le voile et la kippa. Des élus, faisant fi de l’existence des autres affiches, y ont vu une manière de « réduire ces combats républicains (contre le racisme) à une opposition religieuse entre juifs et musulmans » selon les mots de Pierre Jakubowicz.
Face à la polémique naissante, Abdelkarim Ramdane, adjoint à la mairie de Strasbourg, s’est offusqué sur les réseaux sociaux des « interprétations erronées » d’élus ou ancien élus de l'opposition sur la campagne de lutte contre les discriminations de la ville.
« "LE PROBLÈME" est d’avoir osé utiliser une photo avec une fille portant un voile et un garçon portant une kippa. Comme si ils et elles n’étaient pas des citoyens/citoyennnes à part entière. Drapé dans un républicanisme et un universalisme pseudo humaniste, ils/elles dénoncent la visibilisation des personnes victimes de discriminations surtout quand elle est musulmane et voilée », a-t-il affirmé jeudi 17 mars. « J’ai honte pour eux, j’ai honte de leur pseudo analyse qui ne fait que renforcer le lit de l’extrême droite et des antisémites et islamophobe en tout genre. »
Investir sur la jeunesse contre les discriminations
« Changer la société et les représentations passe par l’éducation et la sensibilisation de chacun et chacune dès le plus jeune âge, car les enfants d’aujourd’hui sont les adultes de demain. Et parce que demain se construit aujourd'hui, la Ville de Strasbourg mise sur un cadre d’action ambitieux intégrant notamment deux dispositifs », avait fait savoir, avant la polémique, la municipalité.
Outre le soutien financier à hauteur de 80 000 € dont ont récemment bénéficié sept associations pour développer des projets innovants en matière de lutte contre le racisme et les discriminations, la municipalité appuie les actions engagées par l’Espace Égalité qui accueille, accompagne et sensibilise près de 150 enfants par semaine (du CP au collège) sur les discriminations. Ce « lieu unique en France », installé en 2019 dans une école strasbourgeoise, « abrite un parcours interactif qui permet d’aborder les 25 critères de discrimination identifiés par la loi ».
Lire aussi :
Une Journée internationale contre l'islamophobie instaurée par l'ONU
Racisme: « Se concentrer que sur sa propre lutte est un cul-de-sac intellectuel et stratégique »
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Vidéo – La Casa del Hikma : Rejeter toutes les exclusions, un engagement impossible ?
Vidéo – La Casa del Hikma : Contre le racisme, à chaque communauté son combat ?
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