Trente prévenus comparaissent à partir de mardi et jusqu'au 5 mai devant le tribunal correctionnel de Nanterre pour une affaire de blanchiment d'argent qui aurait notamment servi à financer les activités en France du Tabligh.
Le mouvement missionnaire du Tabligh, dont des représentants siègent au Conseil français du culte musulman (CFCM), est né dans le sous-continent indien entre 1925 et 1927 et compte aujourd'hui des millions d'adeptes à travers le monde. Souvent appelés "les témoins de Jéhovah de l'islam" en raison de leur prosélytisme actif et non-violent et de leur fondamentalisme hostile aux moeurs occidentales, les membres du Tabligh ont horreur des médias.
C'est le juge d'instruction Marc Trévidic qui a dirigé l'enquête après l'ouverture d'une information judiciaire pour "blanchiment en bande organisée, abus de biens sociaux, travail clandestin et escroquerie aux Assedic". Les prévenus sont des gérants ou des salariés de sociétés spécialisées dans le transport de marchandises.
Les gendarmes enquêteurs avaient placé sous surveillance, pendant une longue période, une quinzaine de ces sociétés de la banlieue parisienne, dont les sièges sociaux étaient tous basés à Bagneux (Hauts-de-Seine), jusqu'au coup de filet de fin 2004. Les sociétés suspectes, où la plupart des salariés venaient retirer leur salaire en espèces, fermaient les unes après les autres après une courte existence afin de mieux brouiller les pistes et éviter les contrôles fiscaux.
Les enquêteurs estiment que plus de 1,5 million d'euros a ainsi circulé grâce à ce système, dont une partie aurait servi à financer les activités en France du Tabligh.
Le mouvement missionnaire du Tabligh, dont des représentants siègent au Conseil français du culte musulman (CFCM), est né dans le sous-continent indien entre 1925 et 1927 et compte aujourd'hui des millions d'adeptes à travers le monde. Souvent appelés "les témoins de Jéhovah de l'islam" en raison de leur prosélytisme actif et non-violent et de leur fondamentalisme hostile aux moeurs occidentales, les membres du Tabligh ont horreur des médias.
C'est le juge d'instruction Marc Trévidic qui a dirigé l'enquête après l'ouverture d'une information judiciaire pour "blanchiment en bande organisée, abus de biens sociaux, travail clandestin et escroquerie aux Assedic". Les prévenus sont des gérants ou des salariés de sociétés spécialisées dans le transport de marchandises.
Les gendarmes enquêteurs avaient placé sous surveillance, pendant une longue période, une quinzaine de ces sociétés de la banlieue parisienne, dont les sièges sociaux étaient tous basés à Bagneux (Hauts-de-Seine), jusqu'au coup de filet de fin 2004. Les sociétés suspectes, où la plupart des salariés venaient retirer leur salaire en espèces, fermaient les unes après les autres après une courte existence afin de mieux brouiller les pistes et éviter les contrôles fiscaux.
Les enquêteurs estiment que plus de 1,5 million d'euros a ainsi circulé grâce à ce système, dont une partie aurait servi à financer les activités en France du Tabligh.