La situation au Tchad, où le pouvoir du président Idriss Deby Itno fait face à une offensive de la rebellion, est "très préoccupante et évolutive", a déclaré jeudi le porte-parole du Quai d'Orsay, Jean-Baptiste Mattéi. Des combats intenses ont éclaté jeudi à l'aube entre l'armée tchadienne et les rebelles du Front uni pour le changement (Fuc) autour de la capitale N'Djamena avant de se calmer en milieu de matinée, selon des sources concordantes sur place. Le président Idriss Deby Itno a affirmé pour sa part que les colonnes de rebelles du Front uni pour le changement (Fuc) qui ont attaqué la capitale avaient été détruites, et que la situation était "sous contrôle".
Le représentant en France de la rébellion du Front uni pour le changement (Fuc), Laona Gong, a affirmé que des avions militaires français ont bombardé jeudi des villes de l'est du Tchad aux mains des rebelles, faisant un nombre indéterminé de victimes civiles. Le ministère français de la Défense a aussitôt démenti de tels bombardments, et a qualifié les propos de M. Gong de "sans aucun fondement et sans aucun sérieux".
Il a toutefois indiqué qu'un avion Mirage français avait tiré "un coup de semonce mercredi matin à l'est de N'Djamena dans la zone où une colonne de rebelles tchadiens faisait route vers la capitale". Les militaires français du dispositif Epervier présents dans cette ancienne colonie française sont appuyés par six chasseurs Mirage F1. En vertu des accords de coopération avec le Tchad, la France assure une mission de "soutien au renseignement" au gouvernement tchadien ainsi qu'une "assistance logistique" à l'armée tchadienne.
"Des consignes de grande prudence sont maintenues pour la communauté française. Le lycée français est fermé jusqu'à nouvel ordre", a-t-il affirmé. "Les plans de sécurisation de la communauté française et des autres communautés expatriées sont bien évidemment à jour et peuvent être activés à tout moment", a ajouté le porte-parole. La France compte environ 1.500 ressortissants civils au Tchad, pour la plupart dans la capitale N'Djamena. Une grande partie est composée de représentants de sociétés françaises et leurs familles. S'y ajoutent quelque 1.200 militaires français prépositionnés au Tchad, où une compagnie de 150 hommes basée au Gabon vient d'être envoyée en renfort.
Le représentant en France de la rébellion du Front uni pour le changement (Fuc), Laona Gong, a affirmé que des avions militaires français ont bombardé jeudi des villes de l'est du Tchad aux mains des rebelles, faisant un nombre indéterminé de victimes civiles. Le ministère français de la Défense a aussitôt démenti de tels bombardments, et a qualifié les propos de M. Gong de "sans aucun fondement et sans aucun sérieux".
Il a toutefois indiqué qu'un avion Mirage français avait tiré "un coup de semonce mercredi matin à l'est de N'Djamena dans la zone où une colonne de rebelles tchadiens faisait route vers la capitale". Les militaires français du dispositif Epervier présents dans cette ancienne colonie française sont appuyés par six chasseurs Mirage F1. En vertu des accords de coopération avec le Tchad, la France assure une mission de "soutien au renseignement" au gouvernement tchadien ainsi qu'une "assistance logistique" à l'armée tchadienne.
"Des consignes de grande prudence sont maintenues pour la communauté française. Le lycée français est fermé jusqu'à nouvel ordre", a-t-il affirmé. "Les plans de sécurisation de la communauté française et des autres communautés expatriées sont bien évidemment à jour et peuvent être activés à tout moment", a ajouté le porte-parole. La France compte environ 1.500 ressortissants civils au Tchad, pour la plupart dans la capitale N'Djamena. Une grande partie est composée de représentants de sociétés françaises et leurs familles. S'y ajoutent quelque 1.200 militaires français prépositionnés au Tchad, où une compagnie de 150 hommes basée au Gabon vient d'être envoyée en renfort.