La tuerie de Buffalo en mai 2022 avait choqué l'Amérique toute entière. Un suprémaciste blanc, qui avait tué dix Afro-Américains dans un supermarché de cette ville du nord des États-Unis, a été condamné, mercredi 15 février, à une peine incompressible de prison à vie.
Payton Gendron, tout juste âgé de 19 ans, avait plaidé coupable en novembre dernier de meurtres racistes et acte de terrorisme devant la justice de l’État de New York. Comparaissant pour la première fois devant les proches de ses victimes, il a déclaré pendant l'audience être « désolé pour la douleur » dont il est à l'origine.
« Je ne peux pas dire à quel point je regrette toutes les décisions qui m’ont conduit à faire une chose terrible le 14 mai, quand j’ai tiré et tué des gens juste parce qu’ils étaient noirs », a-t-il indiqué, affirmant avoir « agi par haine raciste ».
L'auteur des faits, qui disposait d'une caméra pour diffuser ses meurtres en direct sur Internet et avait laissé derrière lui un manifeste raciste où il étalait ses croyances sur le « grand remplacement », assure aujourd'hui ne pas vouloir être « une source d’inspiration pour qui que ce soit ». Des mots qui n'ont pas suffit à calmer les familles présentes, qui ont affiché leur peine et leur colère à l'audience.
« Les dommages que vous avez causés sont trop importants et les personnes que vous avez blessées sont trop précieuses pour cette communauté. Vous ne verrez plus jamais la lumière du jour comme homme libre », a martelé la présidente de la cour. « Il ne peut y avoir ni pitié, ni compréhension, ni seconde chance pour vous. »
Payton Gendron, condamné à la perpétuité incompressible par New York, risque aussi la peine de mort s'il est condamné pour les charges fédérales de crimes de haine qui pèsent encore sur lui.
Lire aussi :
A Buffalo, les musulmans solidaires des victimes du massacre raciste
Payton Gendron, tout juste âgé de 19 ans, avait plaidé coupable en novembre dernier de meurtres racistes et acte de terrorisme devant la justice de l’État de New York. Comparaissant pour la première fois devant les proches de ses victimes, il a déclaré pendant l'audience être « désolé pour la douleur » dont il est à l'origine.
« Je ne peux pas dire à quel point je regrette toutes les décisions qui m’ont conduit à faire une chose terrible le 14 mai, quand j’ai tiré et tué des gens juste parce qu’ils étaient noirs », a-t-il indiqué, affirmant avoir « agi par haine raciste ».
L'auteur des faits, qui disposait d'une caméra pour diffuser ses meurtres en direct sur Internet et avait laissé derrière lui un manifeste raciste où il étalait ses croyances sur le « grand remplacement », assure aujourd'hui ne pas vouloir être « une source d’inspiration pour qui que ce soit ». Des mots qui n'ont pas suffit à calmer les familles présentes, qui ont affiché leur peine et leur colère à l'audience.
« Les dommages que vous avez causés sont trop importants et les personnes que vous avez blessées sont trop précieuses pour cette communauté. Vous ne verrez plus jamais la lumière du jour comme homme libre », a martelé la présidente de la cour. « Il ne peut y avoir ni pitié, ni compréhension, ni seconde chance pour vous. »
Payton Gendron, condamné à la perpétuité incompressible par New York, risque aussi la peine de mort s'il est condamné pour les charges fédérales de crimes de haine qui pèsent encore sur lui.
Lire aussi :
A Buffalo, les musulmans solidaires des victimes du massacre raciste