Les leaders musulmans britanniques ont proposé, jeudi 29 novembre 2007, une série de directives visant à éradiquer l'extrémisme, à promouvoir une culture de "responsabilité civile" et à renforcer le rôle des femmes au sein des mosquées, des centres islamiques et des écoles confessionnelles musulmanes.
Code de conduite
Formulé en dix points, le "code de conduite" devrait être soumis à des groupes de musulmans pour des discussions publiques, afin d'en produire une version finale d'ici mars 2008. Les propositions des groupes devront répondre aux critères de "lutte active contre toutes les formes d'extrémisme" et de "promotion de la responsabilité civile des musulmans dans la société en général".
Distribué dans les mosquées à travers tout le pays, le code constitue pour ses rédacteurs une forme de lutte contre la désaffection dûe au mécontentement croissant des jeunes britanniques musulmans, et devrait permettre de favoriser un climat d'ouverture, de dialogue et de tolérance entre les deux millions de musulmans britanniques, au sein des 1500 mosquées du royaume.
Selon cette charte, élaborée après deux années de négociations internes, les mosquées devraient mettre en place des "comités de femmes" afin d'encourager une plus large participation de ces dernières. Autres injonctions du "code de bonne conduite" à l'anglaise, "veiller à ce que les mariages forcés ne soient pas compris comme étant islamiques", condamner "la violence conjugale", ou encore mettre en place des procédures communes à toutes les mosquées pour la certification des mariages religieux.
Distribué dans les mosquées à travers tout le pays, le code constitue pour ses rédacteurs une forme de lutte contre la désaffection dûe au mécontentement croissant des jeunes britanniques musulmans, et devrait permettre de favoriser un climat d'ouverture, de dialogue et de tolérance entre les deux millions de musulmans britanniques, au sein des 1500 mosquées du royaume.
Selon cette charte, élaborée après deux années de négociations internes, les mosquées devraient mettre en place des "comités de femmes" afin d'encourager une plus large participation de ces dernières. Autres injonctions du "code de bonne conduite" à l'anglaise, "veiller à ce que les mariages forcés ne soient pas compris comme étant islamiques", condamner "la violence conjugale", ou encore mettre en place des procédures communes à toutes les mosquées pour la certification des mariages religieux.
Mobilisation tous azimuts
Depuis le 7 juillet 2005, une date qui a traumatisé les Britanniques et qui a vu des attentats suicides perpétrés en plein Londres, les musulmans britanniques, tout aussi choqués que leurs concitoyens, se mobilisent tous azimuts afin de venir à bout de tout radicalisme, mais aussi dans le but de vaincre les préjugés au sujet de leur religion. Des préjugés principalement véhiculés par les médias et la presse; une presse dont se servent justement à leur tour les musulmans de Grande-Bretagne afin de mener campagne.
Toutes les occasions sont bonnes. La dernière en date concerne l'affaire Gilian Gibbons, du nom de cette enseignante britannique arrêtée au Soudan pour atteinte à l'islam parce qu'elle avait choisi pour un nounours, avec ses élèves âgés de 6 à 7 ans, le nom du prophète de l'islam, Mohammed. Initialement condamnée à quinze jours de prison au Soudan, l'institutrice a finalement été graciée par le président Omar El Béchir. "Le président nous a informé qu'il avait déjà signé le décret de grâce", avait ce jour-là, à savoir le 3 décembre dernier, déclaré Lord Nazir Ahmed, l'un des deux parlementaires britanniques à avoir fait le déplacement au Soudan, l'autre étant Sayeeda Warsi. Dans le même temps en Grande-Bretagne, des manifestations avaient été organisées et l'on pouvait lire sur les pancartes brandies par les musulmans britanniques : "Not in our name !" ("Pas en notre nom !").
"Je suis simplement une institutrice ordinaire d'un certain âge. J'étais partie là-bas pour avoir un peu d'aventure, et j'ai eu un peu plus d'aventure que ce que j'espérais", a pour sa part déclaré Gillian Gibbons à son retour du Soudan, ajoutant : "J'ai un grand respect pour la religion musulmane et n'aurait jamais offensé quiconque en connaissance de cause. J'ai hâte de revoir ma famille et mes amis mais je suis très navrée du fait que je ne puisse retourner au Soudan."
Toutes les occasions sont bonnes. La dernière en date concerne l'affaire Gilian Gibbons, du nom de cette enseignante britannique arrêtée au Soudan pour atteinte à l'islam parce qu'elle avait choisi pour un nounours, avec ses élèves âgés de 6 à 7 ans, le nom du prophète de l'islam, Mohammed. Initialement condamnée à quinze jours de prison au Soudan, l'institutrice a finalement été graciée par le président Omar El Béchir. "Le président nous a informé qu'il avait déjà signé le décret de grâce", avait ce jour-là, à savoir le 3 décembre dernier, déclaré Lord Nazir Ahmed, l'un des deux parlementaires britanniques à avoir fait le déplacement au Soudan, l'autre étant Sayeeda Warsi. Dans le même temps en Grande-Bretagne, des manifestations avaient été organisées et l'on pouvait lire sur les pancartes brandies par les musulmans britanniques : "Not in our name !" ("Pas en notre nom !").
"Je suis simplement une institutrice ordinaire d'un certain âge. J'étais partie là-bas pour avoir un peu d'aventure, et j'ai eu un peu plus d'aventure que ce que j'espérais", a pour sa part déclaré Gillian Gibbons à son retour du Soudan, ajoutant : "J'ai un grand respect pour la religion musulmane et n'aurait jamais offensé quiconque en connaissance de cause. J'ai hâte de revoir ma famille et mes amis mais je suis très navrée du fait que je ne puisse retourner au Soudan."