Ultra favori selon les sondages, le maire sortant PS de Paris Bertrand Delanoë a débattu hier soir sur la chaîne cryptée Canal + avec sa rivale de droite Françoise de Panafieu. Les deux candidats se sont opposés sur leurs projets respectifs pour la ville de Paris, mais sans pour autant s'écouter ou répondre clairement aux arguments de l'un et de l'autre.
Bertrand Delanoë et Françoise de Panafieu, candidats à la mairie de Paris
Logement
A quatre jours du second tour des municipales, Françoise de Panafieu a attaqué la première son rival sur le bilan de son mandat 2001-2008, en particulier s'agissant du logement. Avec "90 000 personnes en attente de logement social en 2001, 110 000 aujourd'hui", Mme de Panafieu a accusé le maire de Paris d'avoir fait des "promesses non tenues" et d'avoir alloué seulement "36 millions d'euros" au logement insalubre tandis que "727 immeubles insalubres [étaient] encore à traiter".
Bertrand Delanoë a quant à lui contre-attaqué en rappelant le bilan de la mandature de droite à la ville de PAris entre 1977 et 2001. Citant les chiffres de la préfecture le maire sortant a enchaîné les données, rappelant qu'avec "170 000 Parisiens chassés pendant les 24 ans où le RPR-UMP dirigeait Paris, 44 000 Parisiens de plus depuis sept ans", "30 000" logements sociaux financés contre "9 000 dans la mandature précédente", "120 000 demandeurs en 2001, 109 000 aujourd'hui", la droite ne pouvait se réclamer de son bilan.
Bertrand Delanoë a quant à lui contre-attaqué en rappelant le bilan de la mandature de droite à la ville de PAris entre 1977 et 2001. Citant les chiffres de la préfecture le maire sortant a enchaîné les données, rappelant qu'avec "170 000 Parisiens chassés pendant les 24 ans où le RPR-UMP dirigeait Paris, 44 000 Parisiens de plus depuis sept ans", "30 000" logements sociaux financés contre "9 000 dans la mandature précédente", "120 000 demandeurs en 2001, 109 000 aujourd'hui", la droite ne pouvait se réclamer de son bilan.
Transports et emploi
Concernant les transports, Bertrand Delanoë s'est vanté d'avoir "inversé la logique du tout automobile mise en oeuvre avant 2001 et que propose Mme de Panafieu", alors que cette dernière s'est dite favorable au projet de M. Delanoë de prolongation de la ligne de tramway des maréchaux.
"Le combat contre l'environnement est le bon combat à mener", a par ailleurs lancé Françoise de Panafieu dans un beau lapsus. Avant de renvoyer son adversaire politique à son bilan en terme d'emploi, soulignant le fait que Paris comptait "60 000 RMIstes contre 40 000 en 2001, un chômage à 8,3% contre 7,9% au niveau national". "Qui a supprimé les allocations chômage faisant passer des dizaines de milliers de personnes du statut de chômeur à RMiste ?", lui a rétorqué Bertrand Delanoë.
"Vous dénigrez toujours Paris. C'est une ville qui a des difficultés, mais qui entreprend et réussit", a encore lancé le maire sortant à Mme de Panafieu, ajoutant : "Vous êtes trop condescendante avec tout le monde".
Se targuant quant à elle de vouloir être "un maire à temps complet", Françoise de Panafieu a exhorté Bertrand Delanoë à dire qu'il renoncerait à d'autres ambitions, nationales celles-là. "J'aime trop Paris et le suffrage universel pour ne pas tout donner à Paris", a répondu le maire sortant.
"Le combat contre l'environnement est le bon combat à mener", a par ailleurs lancé Françoise de Panafieu dans un beau lapsus. Avant de renvoyer son adversaire politique à son bilan en terme d'emploi, soulignant le fait que Paris comptait "60 000 RMIstes contre 40 000 en 2001, un chômage à 8,3% contre 7,9% au niveau national". "Qui a supprimé les allocations chômage faisant passer des dizaines de milliers de personnes du statut de chômeur à RMiste ?", lui a rétorqué Bertrand Delanoë.
"Vous dénigrez toujours Paris. C'est une ville qui a des difficultés, mais qui entreprend et réussit", a encore lancé le maire sortant à Mme de Panafieu, ajoutant : "Vous êtes trop condescendante avec tout le monde".
Se targuant quant à elle de vouloir être "un maire à temps complet", Françoise de Panafieu a exhorté Bertrand Delanoë à dire qu'il renoncerait à d'autres ambitions, nationales celles-là. "J'aime trop Paris et le suffrage universel pour ne pas tout donner à Paris", a répondu le maire sortant.