80 voix contre 12
Fatmir Sejdiu, candidat unique, il a été élu par les députés kosovars au troisième tour, à la majorité simple. Le vote a été boycotté par les représentants des Serbes du Kosovo, ce qui n'a pas empêché Fatmir Sejdiu d'obtenir 80 voix contre 12. Il devient alors le second président du Kosovo depuis le conflit de 1999.
"Cette fonction représente un poids particulier pour moi, étant donné qu'elle était exercée par notre président historique", a dit Fatmir Sejdiu, 54 ans, après son élection.
Le nouveau président succède donc à Ibrahim Rugova, décédé le 21 janvier 2006 à l'âge de 61 ans d'un cancer du poumon, l'homme que les Kosovars albanais considéraient comme le "Père de la Nation" et qui avait incarné la quête pour l'indépendance des Albanophones.
"Cette fonction représente un poids particulier pour moi, étant donné qu'elle était exercée par notre président historique", a dit Fatmir Sejdiu, 54 ans, après son élection.
Le nouveau président succède donc à Ibrahim Rugova, décédé le 21 janvier 2006 à l'âge de 61 ans d'un cancer du poumon, l'homme que les Kosovars albanais considéraient comme le "Père de la Nation" et qui avait incarné la quête pour l'indépendance des Albanophones.
Un nouveau statut du Kosovo
Fidèle allié de M. Rugova, Fatmir Sejdiu entend maintenant achever son rêve d'indépendance, doit également lui succéder pour mener les négociations afin de définir, dans le courant de l'année, un nouveau statut du Kosovo. Il a promis de "coopérer avec les Etats-Unis et l'Union européenne" pour faire du Kosovo "un Etat en paix avec lui-même et avec ses voisins".
"Monsieur Sejdiu ma porte vous est ouverte pour commencer des discussions directes", a indiqué dans un message au nouveau président du Kosovo, le président serbe Boris Tadic, chargé avec le Premier-ministre Vojislav Kostunica de conduire les discussions sur le statut du Kosovo.
"J'appelle toutes les minorités, notamment serbe, à coopérer avec nous pour le bien-être du Kosovo dans l'intérêt de tous", a dit M. Sejdiu avec une apparente volonté d'ouverture.
"Monsieur Sejdiu ma porte vous est ouverte pour commencer des discussions directes", a indiqué dans un message au nouveau président du Kosovo, le président serbe Boris Tadic, chargé avec le Premier-ministre Vojislav Kostunica de conduire les discussions sur le statut du Kosovo.
"J'appelle toutes les minorités, notamment serbe, à coopérer avec nous pour le bien-être du Kosovo dans l'intérêt de tous", a dit M. Sejdiu avec une apparente volonté d'ouverture.
Préserver l'unité et la stabilité
Il devrait à ce titre participer dès le 20 février à un premier face-à-face avec des représentants de Belgrade, alors que les négociateurs albanais doivent se réunir samedi pour adopter une stratégie avant la rencontre avec leurs homologues serbes.
M. Sejdiu "prend ses fonctions à un moment décisif alors qu'il est crucial de préserver l'unité et la stabilité afin d'avancer dans le processus qui conduira à déterminer le statut du Kosovo", a souligné le chef de la Mission de l'Onu au Kosovo (Minuk), Soeren Jessen-Petersen.
M. Sejdiu "prend ses fonctions à un moment décisif alors qu'il est crucial de préserver l'unité et la stabilité afin d'avancer dans le processus qui conduira à déterminer le statut du Kosovo", a souligné le chef de la Mission de l'Onu au Kosovo (Minuk), Soeren Jessen-Petersen.