Près de 500 personnes se sont rassemblées à Béziers contre l'islamophobie samedi 23 mars à l'appel des mosquées locales. © Facebook/Errahma
Près de 500 personnes ont répondu à l’appel lancé « aux citoyens français de confession musulmane ainsi qu’à nos frères et sœurs de l’humanité » par les mosquées de Béziers pour un rassemblement contre l’islamophobie samedi 23 mars, huit jours après les attentats de Christchurch au cours de laquelle 50 musulmans ont trouvé la mort. Une minute de silence a été observée pour rendre hommage aux victimes néo-zélandaises mais également à toutes les victimes de terrorisme dans le monde. Des roses blanches ont été déposées en leur mémoire.
Cette manifestation, qui visait, entre autres, à dénoncer la libération des discours de haine dans la société, était d'autant plus importante qu'elle a lieu dans la ville dirigée depuis 2014 par un Robert Ménard qui ne cesse de stigmatiser l'islam et les musulmans depuis plusieurs années.
Les organisateurs du rassemblement, par la voix d'une jeune fille, ont porté un « cri de révolte contre la banalisation du discours et du comportement islamophobe ».
« N’en déplaise à certains, nous sommes Français autant qu’eux ! Nous ne cherchons à remplacer personne. Nous souhaitons seulement vivre avec nos concitoyens, quelle que soit leur origine et leur confession, en toute fraternité ! », a-t-on martelé. Contre le racisme et l'islamophobie, « la République reste et restera notre rempart contre ceux qui souhaitent s’attaquer à nos libertés, à nos droits et en définitive à notre sécurité ! »
Lire aussi notre dossier autour des attentats islamophobes de Christchurch, en Nouvelle-Zélande
Et aussi :
En France, des mobilisations nombreuses contre l’islamophobie après les attentats de Christchurch
Cette manifestation, qui visait, entre autres, à dénoncer la libération des discours de haine dans la société, était d'autant plus importante qu'elle a lieu dans la ville dirigée depuis 2014 par un Robert Ménard qui ne cesse de stigmatiser l'islam et les musulmans depuis plusieurs années.
Les organisateurs du rassemblement, par la voix d'une jeune fille, ont porté un « cri de révolte contre la banalisation du discours et du comportement islamophobe ».
« N’en déplaise à certains, nous sommes Français autant qu’eux ! Nous ne cherchons à remplacer personne. Nous souhaitons seulement vivre avec nos concitoyens, quelle que soit leur origine et leur confession, en toute fraternité ! », a-t-on martelé. Contre le racisme et l'islamophobie, « la République reste et restera notre rempart contre ceux qui souhaitent s’attaquer à nos libertés, à nos droits et en définitive à notre sécurité ! »
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