Depuis de nombreuses années, les associations des mosquées du 92, membres de la coordination CIS 92 et les mosquées indépendantes des Hauts -de –Seine se sont mobilisées, à l’initiative de la préfecture et en partenariat avec la direction des services vétérinaires, afin de trouver un cadre permettant de pallier les difficultés que rencontrent les musulmans pour accomplir ce rite abrahamique. Le CIS 92 a cette année pris l’initiative de proposer une charte de travail à l’ensemble des acteurs associés au déroulement de cette fête.
Plusieurs réunions ont été nécessaires pour que le travail des responsables des deux associations de Nanterre, celles de Villeneuve la Garenne, de Gennevilliers, de Puteaux et d’Antony, toutes membres du CIS 92 et des responsables de la mosquée de Colombes (indépendante) avec l’aide de la direction sanitaire voient la concrétisation de cette initiative de charte et d’un cahier des charges susceptibles d’apporter un label de qualité, de confiance et de traçabilité aux conditions de respect de ce rite, dont par ailleurs les enjeux financiers ont malheureusement tendance à brouiller le sens spirituel.
Personne n’ignore vraiment les parametres de cette délicate équation mais la charte et le cahier des charges du CIS 92 et des mosquées indépendantes du département se sont montrés d’excellents révélateurs des contraintes précises que rencontre le respect du rituel en termes d’organisation technique et d’enjeux économiques. Ce dispositif est globalement ressenti comme un instrument déterminant pour initier le changement; il bouscule les schémas et fait évoluer les mentalités des différents intervenants. A partir de la pratique pilote de cette année, le dispositif pourrait devenir un précieux outil à moyen terme pour atteindre les objectifs fixés qui sont une meilleure adéquation de l’offre à la demande dans le respect des contraintes rituelles et légales et un étalement sur trois jours de la fête.
Plusieurs réunions ont été nécessaires pour que le travail des responsables des deux associations de Nanterre, celles de Villeneuve la Garenne, de Gennevilliers, de Puteaux et d’Antony, toutes membres du CIS 92 et des responsables de la mosquée de Colombes (indépendante) avec l’aide de la direction sanitaire voient la concrétisation de cette initiative de charte et d’un cahier des charges susceptibles d’apporter un label de qualité, de confiance et de traçabilité aux conditions de respect de ce rite, dont par ailleurs les enjeux financiers ont malheureusement tendance à brouiller le sens spirituel.
Personne n’ignore vraiment les parametres de cette délicate équation mais la charte et le cahier des charges du CIS 92 et des mosquées indépendantes du département se sont montrés d’excellents révélateurs des contraintes précises que rencontre le respect du rituel en termes d’organisation technique et d’enjeux économiques. Ce dispositif est globalement ressenti comme un instrument déterminant pour initier le changement; il bouscule les schémas et fait évoluer les mentalités des différents intervenants. A partir de la pratique pilote de cette année, le dispositif pourrait devenir un précieux outil à moyen terme pour atteindre les objectifs fixés qui sont une meilleure adéquation de l’offre à la demande dans le respect des contraintes rituelles et légales et un étalement sur trois jours de la fête.
Travail réalisé à ce jour par le CIS 92 et les Mosquées indépendantes :
Notre équipe s’est chargée d’approcher des groupes de fidèles pour leur présenter ce dispositif de suivi et de contrôle. L’idée a rencontré une large adhésion.
En fait ce sont des milliers de familles françaises de confession musulmane qui veulent renouer le sens spirituel de la fête (Pacte avec le dieu unique) et par la même transmettre cet héritage précieux à leurs enfants en respectant les contraintes imposées par les lois en vigueur en matière d’abattage, elles apprécient la notion de traçabilité . Le mouton pour que le sacrifice soit valide doit être sacrifié après la prière canonique de ce jour de fête. Le respect de cette chronologie est très important. Pour autant, les familles ne veulent pas attendre trop longtemps en acceptant de recevoir le mouton de la fête le lendemain ou le surlendemain. Cette année, pour compliquer davantage la tâche, l’aïd tombe un week-end où l’activité commerciale notamment le dimanche est ralentie.
Des mesures simples, incitatives et pédagogiques pour accompagner ces changements font l’objet de réflexions et de débats et devront être mises en œuvre dans le court moyen et long terme.
La disponibilité de sites d’abattage est au cœur de la faisabilité du dispositif et au-delà du succès du déroulement de la fête. Il est difficile en l’état actuel des choses, d’obtenir des engagements fermes de tous les opérateurs et d’intégrer dés à présent plusieurs boucheries indépendantes. Seules les grandes surfaces semblent en l’occurrence à même de dépasser les contraintes de calendrier
Le marché de vif c'est-à-dire l’exposition d’animaux vivants choisis directement par les familles continue d’être le mode le plus apprécié pour préserver les symboles de la transmission de la signification du sacrifice aux enfants. Mais ce marché du vif est menacé par les problèmes récurrents de calendrier plus ou moins incertain de la fête, de normes sanitaires incontournables et d’apparition d’une nouvelle maladie, de la difficile mobilisation des élus à trouver des terrains nécessaires à l’exposition des animaux vivants. Nous ne nous décourageons pas néanmoins et ce qu’on ne peut pas faire cette année sera pour l’année prochaine.
Ce qui est sûr, c’est que cette année la grande distribution a voulu participer à la fête et pourra grâce à ses moyens et son organisation s’en sortir mieux que les autres.
Le magasin Carrefour à Gennevilliers a accepté de signer la charte et de s’engager sur l’application du cahier des charges proposé par le CIS 92 et les mosquées indépendantes de Hauts de Seine. Son objectif est d’atteindre au maximum 2000 bêtes. Un tel établissement espère s’engager du bon pied sur un marché qu’il considère comme porteur et dont il maîtrise le volet technique. Ce résultat est à mettre au crédit des efforts entrepris par l’association de la ville (En Nour, présidée par Mr Mohamed Benali), membre du CIS92 qui dispose du crédit nécessaire auprès des musulmans du département. Souhaitons que la grande distribution consciente, des enjeux multidimensionnels de cette fête et soit en phase avec ses engagements citoyens et qu’à l’avenir, avec moins de contraintes que cette année tous les opérateurs soient présents selon différentes modalités. Merci enfin à tous ceux et toutes celles qui ont donné naissance à la charte.
En fait ce sont des milliers de familles françaises de confession musulmane qui veulent renouer le sens spirituel de la fête (Pacte avec le dieu unique) et par la même transmettre cet héritage précieux à leurs enfants en respectant les contraintes imposées par les lois en vigueur en matière d’abattage, elles apprécient la notion de traçabilité . Le mouton pour que le sacrifice soit valide doit être sacrifié après la prière canonique de ce jour de fête. Le respect de cette chronologie est très important. Pour autant, les familles ne veulent pas attendre trop longtemps en acceptant de recevoir le mouton de la fête le lendemain ou le surlendemain. Cette année, pour compliquer davantage la tâche, l’aïd tombe un week-end où l’activité commerciale notamment le dimanche est ralentie.
Des mesures simples, incitatives et pédagogiques pour accompagner ces changements font l’objet de réflexions et de débats et devront être mises en œuvre dans le court moyen et long terme.
La disponibilité de sites d’abattage est au cœur de la faisabilité du dispositif et au-delà du succès du déroulement de la fête. Il est difficile en l’état actuel des choses, d’obtenir des engagements fermes de tous les opérateurs et d’intégrer dés à présent plusieurs boucheries indépendantes. Seules les grandes surfaces semblent en l’occurrence à même de dépasser les contraintes de calendrier
Le marché de vif c'est-à-dire l’exposition d’animaux vivants choisis directement par les familles continue d’être le mode le plus apprécié pour préserver les symboles de la transmission de la signification du sacrifice aux enfants. Mais ce marché du vif est menacé par les problèmes récurrents de calendrier plus ou moins incertain de la fête, de normes sanitaires incontournables et d’apparition d’une nouvelle maladie, de la difficile mobilisation des élus à trouver des terrains nécessaires à l’exposition des animaux vivants. Nous ne nous décourageons pas néanmoins et ce qu’on ne peut pas faire cette année sera pour l’année prochaine.
Ce qui est sûr, c’est que cette année la grande distribution a voulu participer à la fête et pourra grâce à ses moyens et son organisation s’en sortir mieux que les autres.
Le magasin Carrefour à Gennevilliers a accepté de signer la charte et de s’engager sur l’application du cahier des charges proposé par le CIS 92 et les mosquées indépendantes de Hauts de Seine. Son objectif est d’atteindre au maximum 2000 bêtes. Un tel établissement espère s’engager du bon pied sur un marché qu’il considère comme porteur et dont il maîtrise le volet technique. Ce résultat est à mettre au crédit des efforts entrepris par l’association de la ville (En Nour, présidée par Mr Mohamed Benali), membre du CIS92 qui dispose du crédit nécessaire auprès des musulmans du département. Souhaitons que la grande distribution consciente, des enjeux multidimensionnels de cette fête et soit en phase avec ses engagements citoyens et qu’à l’avenir, avec moins de contraintes que cette année tous les opérateurs soient présents selon différentes modalités. Merci enfin à tous ceux et toutes celles qui ont donné naissance à la charte.