Une nouvelle plainte a été déposée fin mai en France contre Tariq Ramadan, rapportent le JDD et Europe 1 dimanche 25 août. Cette fois, l’islamologue suisse est accusé de viols en réunion qui se seraient produits en mai 2014 à Lyon.
Son accusatrice, « une femme, aujourd'hui âgée d'une cinquantaine d'années, qui travaillait alors comme journaliste radio », raconte, dans sa plainte consultée par les deux médias précités, avoir été contactée par Tariq Ramadan via Messenger. C’est lors de sa rencontre pour une interview qu’elle déclare avoir été violée par Tariq Ramadan et « une personne de son staff » dans la chambre d'hôtel de l’islamologue.
« C'est allé très vite, c'était d'une violence inouïe », a-t-elle déclaré, décrivant des actes de violence à son encontre. « Plus je me débattais, plus ils me frappaient », a-t-elle fait part à la justice, accusant aussi Tariq Ramadan d’avoir effacé les traces de leurs échanges sur Messenger. « À la suite de cela, j’ai déménagé, cessé de travailler, j’ai divorcé et j'ai pris beaucoup de poids », indique la plaignante, qui déclare avoir tenté de mettre fin à ses jours six mois plus tard.
Lorsque les accusations de viols contre Tariq Ramadan ont émergé fin 2017, elle déclare avoir été contactée par l’islamologue en janvier afin de lui faire une « proposition », « sur le plan professionnel ». Laissant passer un appel de sa part, elle raconte ensuite que, le lendemain, elle a reçu la visite de deux hommes. « Ils m'ont dit que Tariq Ramadan avait essayé de me joindre et (…) si j'avais les idées mal intentionnées ils pouvaient arranger ça », lui auraient-ils dit.
Le parquet de Paris a adressé fin juillet un réquisitoire supplétif en élargissant l'enquête à des faits de « viols en réunion, menaces et intimidations ». Il revient désormais aux juges d'instruction en charge de l'enquête de prononcer ou non une nouvelle mise en examen pour ces faits.
Tariq Ramadan, mis en examen pour deux des trois plaintes déposées en France, est aussi visé par une plainte pour viol en Suisse. L’homme, remis en liberté en novembre 2018, sous contrôle judiciaire, après neuf mois de détention provisoire, nie formellement les accusations à son encontre. Selon Libération, il doit être entendu cet automne à Paris par des magistrats suisses en vue d'une éventuelle inculpation.
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Son accusatrice, « une femme, aujourd'hui âgée d'une cinquantaine d'années, qui travaillait alors comme journaliste radio », raconte, dans sa plainte consultée par les deux médias précités, avoir été contactée par Tariq Ramadan via Messenger. C’est lors de sa rencontre pour une interview qu’elle déclare avoir été violée par Tariq Ramadan et « une personne de son staff » dans la chambre d'hôtel de l’islamologue.
« C'est allé très vite, c'était d'une violence inouïe », a-t-elle déclaré, décrivant des actes de violence à son encontre. « Plus je me débattais, plus ils me frappaient », a-t-elle fait part à la justice, accusant aussi Tariq Ramadan d’avoir effacé les traces de leurs échanges sur Messenger. « À la suite de cela, j’ai déménagé, cessé de travailler, j’ai divorcé et j'ai pris beaucoup de poids », indique la plaignante, qui déclare avoir tenté de mettre fin à ses jours six mois plus tard.
Lorsque les accusations de viols contre Tariq Ramadan ont émergé fin 2017, elle déclare avoir été contactée par l’islamologue en janvier afin de lui faire une « proposition », « sur le plan professionnel ». Laissant passer un appel de sa part, elle raconte ensuite que, le lendemain, elle a reçu la visite de deux hommes. « Ils m'ont dit que Tariq Ramadan avait essayé de me joindre et (…) si j'avais les idées mal intentionnées ils pouvaient arranger ça », lui auraient-ils dit.
Le parquet de Paris a adressé fin juillet un réquisitoire supplétif en élargissant l'enquête à des faits de « viols en réunion, menaces et intimidations ». Il revient désormais aux juges d'instruction en charge de l'enquête de prononcer ou non une nouvelle mise en examen pour ces faits.
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