La mosquée de Pantin, fermée pour une durée de six mois depuis octobre 2020, va-t-elle rouvrir ses portes plus tôt que prévue ? Dans un communiqué publié lundi lundi 8 février, la préfecture de la Seine-Saint-Denis se dit prêt à « ouvrir des discussions avec les fidèles, à l'exclusion » du recteur du lieu de culte, M'hammed Henniche, et de son principal imam, Ibrahim Doucouré.
Le préfet rappelle les conditions dans lesquelles il pourrait « être conduit après accord du ministre de l'intérieur à autoriser la réouverture de la mosquée de Pantin », mise en cause par l'exécutif pour avoir diffusé sur sa page Facebook la vidéo d’un parent d’élève dénonçant le cours d’histoire du professeur Samuel Paty avant son assassinat. Une réouverture qui ne pourrait avoir lieu qu’après la mise en œuvre de changements concrets en matière de gestion du lieu de culte, notamment pour empêcher tout « risque de dérapage séparatiste », indique-t-on. « Le ministre a indiqué que si la mosquée était gérée dans de meilleures conditions, sans risque de dérapage séparatiste, elle pourrait rouvrir, et l’association retrouver son caractère cultuel », est-il signifié.
« Grâce au dialogue construit par le maire avec les fidèles, des gages de sainte gestion s’inscrivant dans le cadre républicain défini par le gouvernement, ont été esquissés reposant sur un changement décisif de gouvernance, la précédente gouvernance ayant gravement failli lors de l’attentat de Samuel Paty, comme l’a reconnu le juge à deux reprises. Le ministre souhaite que ces démarches aboutissent », affirme encore la préfecture.
En outre, le communiqué souligne que « le ministre s’est légitimement fondé sur les pétitions des fidèles en appelant au départ de monsieur Henniche, et sur les initiatives courageuses du maire » pour envisager une reprise d’activités au sein de la mosquée de Pantin.
De fait, la préfecture a précisé qu'elle ne souhaitait pas que le dirigeant du lieu de culte et l'imam de la mosquée, à qui est reprochée une implication dans la mouvance islamiste radicale d'Ile-de-France, prennent part aux discussions devant aboutir à une autorisation de réouverture. « Je renouvelle ma confiance aux autorités religieuses et au maire pour y parvenir, et suis bien sûr disposé dans la droite ligne des instructions du ministre, à ouvrir des discussions avec les fidèles, à l’exclusion de Messieurs Henniche et Doucouré », conclut la préfecture.
Cette annonce intervient quelques jours après que Gérald Darmanin a laissé entrevoir une réouverture de la mosquée avant le terme des six mois. « Lorsque l'État doit prendre des décisions fortes de fermeture de lieux de culte, il doit le faire sans la main qui tremble et c'était le cas pour la mosquée de Pantin », avait affirmé le ministre le 1er février à l'Assemblée nationale, en pleins débats autour du projet de loi contre le séparatisme. « Aujourd'hui, les fidèles font le ménage chez eux, organisent des choses conformément aux lois de la République. Alors il faudra que le ministère de l'Intérieur autorise plus précocement la réouverture de cette mosquée car nous ne luttons pas contre une religion mais contre ceux qui font une OPA islamiste contre cette religion. »
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« Grâce au dialogue construit par le maire avec les fidèles, des gages de sainte gestion s’inscrivant dans le cadre républicain défini par le gouvernement, ont été esquissés reposant sur un changement décisif de gouvernance, la précédente gouvernance ayant gravement failli lors de l’attentat de Samuel Paty, comme l’a reconnu le juge à deux reprises. Le ministre souhaite que ces démarches aboutissent », affirme encore la préfecture.
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