Sur le vif
Dominique de Villepin a exclu toute démission dans la tourmente politique liée à l'affaire Clearstream. S'exprimant sur Europe 1, le Premier ministre s'est prévalu d'une "relation de confiance" avec le président Jacques Chirac et a assuré qu'il irait "au terme de son mandat" pour résorber le chômage et oeuvrer "à la place" à la victoire de la droite aux élections de 2007, qui "auront lieu à l'heure dite".
Le chef du gouvernement, qui s'estime victime d'un "lynchage" à partir d'un "pétard mouillé", a imputé les turbulences actuelles autour de l'affaire Clearstream à un syndrome "politicien" récurrent et à un malaise social "qui crée les conditions de toutes les maladies opportunistes". "Rien ne justifie aujourd'hui un départ", a-t-il souligné.
"On m'a accusé injustement sur la base de déclarations qui ont été tronquées. Ces déclarations, elles viennent d'être démenties ce matin, c'est bien la preuve que je n'ai jamais demandé qu'on enquête sur une quelconque personnalité politique", a-t-il précisé, évoquant la mise au point du général Philippe Rondot dans Le Figaro.
"Je suis choqué, je suis indigné par la campagne de rumeurs et de calomnie de ces derniers jours. Elle me vise moi mais elle vise aussi à salir toute notre démocratie, aux yeux des Français et aux yeux de l'opinion internationale", a-t-il poursuivi.
"Maintenant, il n'y a qu'une chose qui compte, c'est que la vérité soit établie. Je demande donc que la justice puisse disposer de tous les moyens nécessaires pour établir les responsabilités de chacun", a indiqué Dominique de Villepin. "Pour ma part, j'apporterai tout mon concours à la justice en répondant à ses éventuelles questions. Je suis à sa disposition si elle le souhaite", a-t-il précisé.
Avec cette mise en garde à l'adresse notamment de l'opposition de gauche : "La vérité, elle a une exigence, c'est qu'on ne cède pas à l'instrumentalisation, qu'on ne cède pas à la passion. La vérité, ce n'est pas le lynchage".
Le chef du gouvernement, qui s'estime victime d'un "lynchage" à partir d'un "pétard mouillé", a imputé les turbulences actuelles autour de l'affaire Clearstream à un syndrome "politicien" récurrent et à un malaise social "qui crée les conditions de toutes les maladies opportunistes". "Rien ne justifie aujourd'hui un départ", a-t-il souligné.
"On m'a accusé injustement sur la base de déclarations qui ont été tronquées. Ces déclarations, elles viennent d'être démenties ce matin, c'est bien la preuve que je n'ai jamais demandé qu'on enquête sur une quelconque personnalité politique", a-t-il précisé, évoquant la mise au point du général Philippe Rondot dans Le Figaro.
"Je suis choqué, je suis indigné par la campagne de rumeurs et de calomnie de ces derniers jours. Elle me vise moi mais elle vise aussi à salir toute notre démocratie, aux yeux des Français et aux yeux de l'opinion internationale", a-t-il poursuivi.
"Maintenant, il n'y a qu'une chose qui compte, c'est que la vérité soit établie. Je demande donc que la justice puisse disposer de tous les moyens nécessaires pour établir les responsabilités de chacun", a indiqué Dominique de Villepin. "Pour ma part, j'apporterai tout mon concours à la justice en répondant à ses éventuelles questions. Je suis à sa disposition si elle le souhaite", a-t-il précisé.
Avec cette mise en garde à l'adresse notamment de l'opposition de gauche : "La vérité, elle a une exigence, c'est qu'on ne cède pas à l'instrumentalisation, qu'on ne cède pas à la passion. La vérité, ce n'est pas le lynchage".
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