Vaste opération
Le 29 novembre, le président Nicolas Sarkozy avait assuré que "tout (serait) mis en œuvre pour retrouver" les personnes ayant tiré sur des policiers. "Mettez les moyens que vous voulez (...) ça ne peut pas rester impuni, c'est une priorité absolue", avait-il déclaré.
Près de 1.000 policiers du RAID, de l'office central de répression du banditisme (OCRB), de la police judiciaire de Versailles et d'Ile-de-France se sont déployés ce lundi matin à Villiers-le-Bel (Val d'Oise).
Cette vaste opération, qui a débutée à 6h00 du matin, visée à interpeller les auteurs de violences contre les forces de l’ordre survenues fin novembre.
Le 29 novembre, le président Nicolas Sarkozy avait assuré que "tout (serait) mis en œuvre pour retrouver" les personnes ayant tiré sur des policiers. "Mettez les moyens que vous voulez (...) ça ne peut pas rester impuni, c'est une priorité absolue", avait-il déclaré.
Près de 1.000 policiers du RAID, de l'office central de répression du banditisme (OCRB), de la police judiciaire de Versailles et d'Ile-de-France se sont déployés ce lundi matin à Villiers-le-Bel (Val d'Oise).
Cette vaste opération, qui a débutée à 6h00 du matin, visée à interpeller les auteurs de violences contre les forces de l’ordre survenues fin novembre.
33 personnes interpellées
Trente-trois personnes sur les 38 "ciblées" par les enquêteurs, ont été interpellées à Villiers-le-Bel, Sarcelles, Gonesse et aussi dans le département voisin de Seine-Saint-Denis, selon le bilan de la police, peu après 08H00.
Certains sont soupçonnés d'avoir tiré sur des policiers lors des affrontements entre jeunes et forces de l'ordre après la mort de deux adolescents lors d'une collision entre leur mini moto et une voiture de police.
Ces violences avaient fait 119 blessés parmi les forces de police, dont cinq graves selon les chiffres du ministère de la Justice.
Trente-trois personnes sur les 38 "ciblées" par les enquêteurs, ont été interpellées à Villiers-le-Bel, Sarcelles, Gonesse et aussi dans le département voisin de Seine-Saint-Denis, selon le bilan de la police, peu après 08H00.
Certains sont soupçonnés d'avoir tiré sur des policiers lors des affrontements entre jeunes et forces de l'ordre après la mort de deux adolescents lors d'une collision entre leur mini moto et une voiture de police.
Ces violences avaient fait 119 blessés parmi les forces de police, dont cinq graves selon les chiffres du ministère de la Justice.
J'espère que les habitants comprendront
Lors d'un point de presse dans le McDonald's de Villiers, la procureure de Pontoise Marie-Thérèse de Givry a déclaré "je n'ai jamais vu une opération de police de cette envergure". "Je ne pense pas qu'il y aura trop de traumatisme dans la cité", celle de "derrière les murs de Monseigneur" à Villiers, cible principale des policiers.
"J'espère, a-t-elle ajouté, que les habitants comprendront que nous sommes là pour rétablir l'ordre et la paix".
Lors d'un point de presse dans le McDonald's de Villiers, la procureure de Pontoise Marie-Thérèse de Givry a déclaré "je n'ai jamais vu une opération de police de cette envergure". "Je ne pense pas qu'il y aura trop de traumatisme dans la cité", celle de "derrière les murs de Monseigneur" à Villiers, cible principale des policiers.
"J'espère, a-t-elle ajouté, que les habitants comprendront que nous sommes là pour rétablir l'ordre et la paix".
« Opération policière médiatisée »
L'ancienne candidate PS Ségolène Royal a dénoncé cette "opération policière médiatisée" avant les municipales.
"Ce qui m'étonne, c'est qu'il y a eu, semble-t-il, des caméras pour accompagner les forces de police. On connaît ça maintenant avant chaque échéance municipale, je crois que c'est un dysfonctionnement grave de la République", a déclaré sur France Inter Mme Royal.
De son côté François Bayrou, président du MoDem, a appelé à "ne pas mélanger la justice et la mise en scène".
L'ancienne candidate PS Ségolène Royal a dénoncé cette "opération policière médiatisée" avant les municipales.
"Ce qui m'étonne, c'est qu'il y a eu, semble-t-il, des caméras pour accompagner les forces de police. On connaît ça maintenant avant chaque échéance municipale, je crois que c'est un dysfonctionnement grave de la République", a déclaré sur France Inter Mme Royal.
De son côté François Bayrou, président du MoDem, a appelé à "ne pas mélanger la justice et la mise en scène".