Vous n'allez pas avoir un mois de conflit?!
Vendredi, le ministre du Travail Xavier Bertrand a répété sur RTL qu’ "Il faut un appel à la reprise du travail de la part des organisations (syndicales, NDLR) pour qu'immédiatement s'ouvrent des négociations tripartites".
"Vous ne pouvez pas avoir en même temps et la grève et les négociations d'entreprise parce que, qu'est-ce que je dis aux usagers dans ce cas-là? Les négociations d'entreprise, elles peuvent durer un mois, vous n'allez pas avoir un mois de conflit?!", s'est-il exclamé à la radio.
M. Bertrand a rappelé que, mardi soir, "les délégations syndicales qui sont venues (lui) dire 'on demande des réunions tripartites', moins de 24 heures après nous avons répondu 'oui'". "Nous avons fait exactement ce qui nous était demandé sur la méthode. Maintenant, j'attends qu'on tienne les engagements et qu'on appelle à la reprise du travail".
"Vous ne pouvez pas avoir en même temps et la grève et les négociations d'entreprise parce que, qu'est-ce que je dis aux usagers dans ce cas-là? Les négociations d'entreprise, elles peuvent durer un mois, vous n'allez pas avoir un mois de conflit?!", s'est-il exclamé à la radio.
M. Bertrand a rappelé que, mardi soir, "les délégations syndicales qui sont venues (lui) dire 'on demande des réunions tripartites', moins de 24 heures après nous avons répondu 'oui'". "Nous avons fait exactement ce qui nous était demandé sur la méthode. Maintenant, j'attends qu'on tienne les engagements et qu'on appelle à la reprise du travail".
Un véritable esprit de responsabilité
Le ministre du Travail a jugé que "si les organisations, dans les entreprises, appellent à la reprise du travail, ce sera une preuve d'un véritable esprit de responsabilité et faire un pas en avant, parce qu'il faut débloquer la situation".
"Je n'ai pas envie que les choses se fassent à l'usure, j'ai envie qu'on trouve une solution le plus vite possible (...) Il faut qu'on ne perde plus de temps et qu'on se mette autour d'une table de négociations", a conclu Xavier Bertrand.
Sept fédérations syndicales de cheminots ont demandé aux AG de reconduire vendredi le mouvement de grève "pour 24 heures", soit jusqu'à samedi.
"Je n'ai pas envie que les choses se fassent à l'usure, j'ai envie qu'on trouve une solution le plus vite possible (...) Il faut qu'on ne perde plus de temps et qu'on se mette autour d'une table de négociations", a conclu Xavier Bertrand.
Sept fédérations syndicales de cheminots ont demandé aux AG de reconduire vendredi le mouvement de grève "pour 24 heures", soit jusqu'à samedi.