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Islam : nous avons voulu transcender l’Histoire, et l’Histoire nous a condamnés
Il semblerait qu'une réflexion soit en cours ici. On ne peut naturellement pas en tirer de doctrine attribuable, mais le thème est là: l'islam, comme religion ne sortira pas intact de ce début du XXIème siècle. En sortira-t-il tout simplement ?
Celui qui dit au sujet du coran une parole fondé sur son opinion et voit juste se trompe.
Celui qui dit au sujet du coran une parole fondé sur son opinion à mérité sa place en enfer.
Je passe sur la notion d'enfer, étant non croyant c'est un terme qui n'a pas grand sens pour moi. En dehors de ça, ça me semble etre du bon sens.
Qu'il puisse s'agir d'une opinion que l'on estime etre bonne ou mauvaise dire le contraire interdit d'avoir une pluralité d'opinion.
Qui pourrait donc contredire un daesh par exemple puisque pour le faire il faut qu'une opinion inverse existe. D'ailleurs qu'elle serait t-elle cette juste opinion qui voit juste mais se trompe. Le dire pour un daesh convient tout à fait. Daesh se trompe on est tous d'accord là dessus. Mais le terme celui qui dit indique que tout le monde se trompe. Et donc que celui qui dit d'un autre qu'il se trompe se trompe aussi.
La phrase elle meme interdit d'avoir une opinion quelle qu'elle soit donc.
Je me fais des nœuds au cerveau avec cette phrase.
Je m'aperçois que je suis entrain de dire le contraire de ce que je disais au début et elle ne me semble plus vraiment etre évidente. Et pourtant pour émettre une opinion
il faut forcément qu'une opinion inverse existe pour pouvoir la contredire, autrement qui pourrait définir le mal puisqu'il ne peut pas exister sans son contraire.
S'agissant de la raison, les livres saints comportent des événements ayant eu lieu l'Histoire donc, puis des histoires, des allégories, des mythes, des choses improbables. Raison et fiction sont contradictoires. On ne peut donc pas faire des livres saints la raison et n'etre que cela.
C'est une impossibilité. A moins de faire de l'imaginaire la raison. Si l'imaginaire devient la raison ça interdit la raison elle meme.
Je me fais vraiment des nœuds au cerveau avec cette histoire d'opinion juste qui se trompe.
Je vais y réfléchir et je reviens. Lol.
Bonjour,
En essayant de ne pas omettre la moindre miette de votre raisonnement philosophique, moi aussi je me suis fait des nœuds au cerveau. C’est pourquoi je vous invite de m’accorder la liberté de simplifier la question. Celle-ci se présente, à mon avis de la manière suivante:
1- Tous les textes sacrés présentent des choses vraisemblables, d’autres invraisemblables pour la raison, des faits précis et d’autres moins précis.
2- On y trouve des incitations à la violence et des exhortations pacifiques et de sollicitude envers autrui.
3- Ils présentent un ménage chaotique et difficile avec la raison.
4- Et pourtant ils prétendent détenir la raison absolue.
De ce fait, en faire l’alpha et l’oméga de la vie politique et sociale est au bas mot une gageure, si ce n’est une source permanente de tensions et de violences, à moins d’y introduire les correctifs— limites— nécessaires pour garantir la cohabitation des croyants touts azimut, des croyants hésitant sur certains aspects, des non croyants, en un mot faire admettre une laïcité positive et apolitique.
Tout cela ne nécessite pas moins qu’une relativisation de la sacralité absolue, à l’image de Dieu, des textes sacrés. Le travail que cette entreprise exige est de fond. Il doit commencer à la racine, autrement dit toucher la culture de l’homme et le mieux depuis le commencement de son évolution physique et mentale. Ainsi, il en sortirait un homme acculé à relativiser car sa raison l’y contraint.
J’ai essayé de condenser mes idées pour ne pas faire long, et je vous prie de m’en excuser.
Je suis d'accord. Mais dans le propos que j'ai choisi d'évoquer il est question de celui qui dit.
La phrase ne dit pas qui. Elle parle donc de tout le monde. Qu'il s'agisse d'un religieux (imam) ou qu'il s'agisse d'un musulman ordinaire (laique)
Si l'on veut faire la part de ce qui à trait à l'Histoire et ce qui à trait à la philosophie, l'allégorie il faut obligatoirement dire une opinion et voir juste sans se tromper.
Jusque là ça va.
Mais ça implique de faire l'impasse sur les passages mythologique, les anges par exemple, ou philosophiques tel qu'un passage comme celui qui dit justement.
Si la raison est synonyme de vérité ça dit des religions elles memes qu'elles n'auraient pas lieu d'etre puisque ce sont des croyances.
De la philosophie aussi, et de plein d'autres choses. Ne serait-ce que faire des choses sans raison, comme regarder un dessin animé par exemple.
Une opinion n'est pas synonyme de raison. Une opinion c'est aussi voir juste, on dit rarement le contraire de ce que l'on croit autrement il aurait été écrit mentir, là ou ça ne va plus c'est avec le mot se trompe. A moins que ça ne veuille dire se ment à lui meme.
Je pense que l'une des grande difficulté de la raison ce sont surement les mots eux memes sans doute plus que ce dont on parle au final.
Celui qui dit une opinion à mérité sa place en enfer. Je pense que l'essentiel n'est pas l'opinion d'un tel ou d'un autre. Ca n'a que peu d'importance. Je pense que c'est meme une perte de temps et que le sujet n'est pas là mais plutôt celui de comprendre et donc de raisonner comme c'est dit dans l'article. Indépendamment de ce qui relève de l'Histoire ou du mythe. On le fait d'ailleurs tout le temps, en regardant un film par exemple, un tableau.......etc le faire c'est ne pas penser mais se laisser entrainer, ni vrai faux n'y existe, chacun le perçoit différemment et brode sa propre compréhension, analyse.
Et que donc la part philosophique, allégoriques.....etc n'a pas besoin d'etre validée ou son contraire par la raison et il n'est nul besoin d'opinion bonne ou mauvaise pour les intégrer. C'est meme totalement absurde que de le faire.
Des écrits qui sont de vrais faits mais qui n'ont pas de sens priment t-ils sur des récits d'évènements n'ayant pas existé mais qui ont un sens.
Est ce que c'est le sens des écrits qui comptent, la raison. ce qu'il a pu effectivement se passer, l'Histoire, la part imaginaire. métaphores, mythes..
Après émettre une opinion n'a que peu de sens. Ca c'est à réserver aux critiques.
C'est d'ailleurs ainsi que l'on appelle ceux qui émettent les leurs s'agissant des films, des livres quels qu'ils soient.
Encore un article d'Ahmed Abdouni tellement alambiqué, confus, abstrait, et si peu clair qu'il n'arrive jamais à dire clairement ce qu'on a peur qu'il veuille dire sans le dire (l'islam et les musulmans sont des arriérés rétrogrades par rapport à un occident où triompherait "les valeurs humaines d'une façon sans précédent", voir la 1ére phrase où on est déjà mal partis!)
On semble aussi souvent réduire la totalité de l'islam et des musulmans à cette petite secte d'Isis ou au salafisme, apparemment sans se rendre compte que les salafistes sont en fait une toute petite minorité etc. On suggère tout cela toujours sans oser le dire.
L'auteur n'a également aucun sens de l'Histoire, déclarant que lépoque contemporqine se caractérise par le développement des valeurs humaines par rapport au 7ème siècle archaïque etc. sans même se souvenir que les pires atrocités de l'histoire humaine furent commises, précisément à l'ère moderne.
Il suffit de citer les 2 guerres mondiales ou l'Holocauste pour démolir cette vision naïve, datée d"une histoire téléologique et linéaire.
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