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Le mariage : entre acte civil et acte religieux
Excellent article, clair, mesuré mais qui montre bien les risques pour les "époux" et les enfants d'un tel "mariage" s'il n'était pas précédé d'une cérémonie en mairie.
J'ajouterai que la loi prévoit des sanctions pour les curés, les pasteurs, les rabbins et les imams qui célèbreraient des mariages religieux sans exiger le "certificat de mariage" délivré par la mairie attestant que le mariage civil a déjà été célébré.
Une épouse estimant avoir été trompée sur la portée juridique d'un mariage religieux non précédé d'un mariage civil pourrait très bien porter plainte contre l'imam et obtenir condamnation. Peut-être même réparations.
salam professeur
Vous prenez position c'est votre choix mais n'invalidez pas ceux qui ne suivent pas votre point de vue, de grâce.
D'une part même sans passer par la mairie.et vous l'avez signalé il faut les témoins, la dote, le tuteur de la fille et le consentement pour effectuer le mariage. Et ça vous même le plus inculte des imams va l'exiger.
- Vous dites "Le (terme) « Fatha » ou « Hlal » n’est donc pas aujourd’hui un acte de mariage"
Dites moi les gens qui font ça sans passer par la mairie sont ils dans la fornication ou l'adultère?
vous devez me dire OUI si vous suivez votre raisonnement
- Vous dîtes " Nous sommes tristes aujourd’hui de rencontrer des cas en détresse d’enfants non reconnus par leur père ou de femmes divorcés qui se retrouvent sans droit, parfois avec des enfants à charge." Réponse : c'est tout simplement impossible pour celle qui le veut, En tout cas le DROIT EN FRANCE, Si tu as des enfants, la justice peut te forcer à les reconnaitre et t'imposer de payer en prélevant directement dans ton compte la pension. Et si tu prétends ne pas être le père alors elle t'obligera a faire des tests si tu persiste.
Donc ne vous cacher pas sur les droit des enfants ou de la femme.
Et puis entre nous si un homme et pervers et ne veut pas donner ses droit a la femme il peut toujours trouver des astuces pour ne pas payer. voyez ls entreprises qui organisent leurs insolvabilité pour ne pas payer leurs fournisseurs et leurs dettes. Donc la mairie ne vous donne aucune sécurité.
vous dîtes "L’imam effectuant ce mariage ne peut s’assurer que l’un des deux époux ne soit déjà marié" en tout cas le tuteur de la femme peut assurer que sa fille, sœur n'est pas éja marié. quand à l'homme s'il veut prendre une deuxième, troisième ou quatrième vous n'y voyez pas d'inconvénient j’espère?
Vous dîtes " leur mariage ne peut être considéré comme valide" En droit islamique il est légal du moins c'est ce que je crois sinon vous devrez éclaircir vous propos en disant simplement et clairement qu'ils sont dans la fornication et l'adultère/ "pas valide" "le mariage ne pourra être consommé" ,Hlal » n’est donc pas aujourd’hui un acte de mariage, et n’a rien de « halal ".....
Ca veut dire ça dans mon esprit PAS VOUS.
Cher Kamel
En dehors de toute séparation conflictuelle, il peut arriver que le conjoint non marié civilement décède (accidentellement ou non) sans que les enfants soient reconnus et/ou le mariage civil célébré.
Dans ce cas, la veuve ne peut toucher la pension de réversion, accéder à certains comptes bancaires, bénéficier automatiquement du droit au bail, hériter de la voiture, éventuellement d'un logement acheté, avec tout ce qu'il contient, etc...
La veuve et les enfants devront alors faire face à des démarches administratives et juridiques longues et coûteuses pour faire valoir leurs droits, même si la famille du défunt ne les conteste pas. Sinon, leurs chances sont bien minces.
Et en attendant d'éventuelles décisions de justice en leurs faveur après plusieurs mois ou années de procédures, la situation matérielle risque d'être difficile, sinon tragique.
Vous avez donc tort de penser que le mariage civil ne donne "aucune sécurité".
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