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Saint-Etienne-du-Rouvray : l'hommage d'un rappeur à son père et au Père Hamel (vidéo)

 François CARMIGNOLA
Jeudi 20 Juillet 2017

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Le meurtre du père Hamel égorgé dans son église par des assassins fanatiques, n'a évidemment rien à voir avec l'"agression" d'un septuagénaire sénégalais considéré comme "banalisé" par la chanson. Le rapprochement est malheureux, voir provocateur ou même, menaçant.

Ensuite la France NESTPAS "métisse". Comme quoi on n'est pas d'accord sur tout.
 François CARMIGNOLA
Samedi 22 Juillet 2017

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Le rap "conscient" exprime surtout un inconscient. Celui là contient (mais ne s'y réduit pas) des ressentiments, des rancoeurs inavouées et une prétention insupportable à faire la leçon à ses auditeurs. Quand j'en écoute, j'ai envie de fuir, c'est mon coté rebelle: les cons sentencieux m'ennuient euh. Ca c'est de la rime, euh.
 melen
Samedi 22 Juillet 2017

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Si c'est le terme conscient qui vous chagrine appelez rap politique, c'est son autre nom.
 François CARMIGNOLA
Samedi 22 Juillet 2017

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1) Le terme "père" est utilisé (c'est bien de le rappeler) pour désigner LES prêtres de la religion catholique. A la différence de religieux parmi d'autres, qui n'emploient pas ce terme en général, ni pour les hommes, ni pour les dieux. Par exemple, le dieu musulman, qu'on a tort d'identifier théologiquement aux dieux chrétien et juif, n'est PAS "père".

2) Apparemment donc vous ne faites pas la différence entre un crime de sang effroyable avec violences ignobles, menaces et malédictions, qui se sont terminées par des morts ultra violentes (balles de fusil de guerre en plein visage) et une agression mineure dont personne n'a entendu parler.

Je maintiens donc que vous êtes soit victime innocente d'un déficit de la cognition, soit un provocateur, jouant un rôle dont j'aimerais que vous nous expliquiez les aboutissants, mais je crois les deviner. Allez, je serais charitable, je vais évoquer une troisième solution: vous êtes mal à l'aise.

Ca en fait des débats.
 melen
Samedi 22 Juillet 2017

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Pardon je rectifie. Ce n'est pas lui qui évoque la condamnation mais l'article et je suis d'accord avec le ton de l'article.
 François CARMIGNOLA
Lundi 24 Juillet 2017

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Il semblerait qu'un de mes commentaires n'est pas été jugé digne de figurer ici. A moins que ce ne soit une erreur de ma part.

Bon, j'y mentionnais que l'équivalence en gravité entre les deux actes fait par la chanson et d'ailleurs par vous même était insupportable, humainement insupportable.
Que vous la mainteniez, avec votre attitude gluante, maladroite et en fait gênée commence à me gêner aussi: seriez vous bête ou endormi pour ne pas comprendre et admettre la plus élémentaire hiérarchisation des réalités ?

Le septuagénaire africain dont vous parlez ne s'est pas fait égorger dans une mosquée par un fanatique chrétien. Vous me dites hors sujet, je crois que vous êtes aux fraises.
 François CARMIGNOLA
Jeudi 27 Juillet 2017

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Vous me permettrez de revenir sur certaines de vos affirmations que je trouve fausses, injustifiées, voire "limites". Mais je vous l'ai déjà dit, je sens un certain désarroi, ou bien un(e) foi en mauvais état.

- en 0:33 la chanson mentionne bien la "banalisation". Comme si parler du père Hamel c'était banaliser le racisme ordinaire, ce qui est précisément ce que veut dire votre copain rappeur, poète maladroit, pour le moins.

- me reprocher de vouloir faire une "banalisation", alors que vous comparez l'un des plus atroces des crimes de sang de ces dernières années avec un incident banal est assez fort de café: vous moqueriez vous de moi ? Du monde entier?

- vous me trouvez "abject" et "repoussant". Je ne dirais pas ça de vous, (voir plus haut).

- Au sujet des sentiments religieux en général, comparons les. Le mot "martyr" désigne en Islam les combattants qui meurent les armes à la main pour défendre leur foi, quitte à se suicider pour cela. Dans le monde chrétien, il désigne les "témoins", assassinés par ce qu'affirmant leur foi.
A Saint Etienne du Rouvray, du moins pour certains, il n'y avait que des martyrs...

- Sachez en tout cas, que pour pas mal de gens, on est ici très loin des considérations sur le racisme ordinaire.
 melen
Jeudi 3 Août 2017

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François vous n'avez pas compris que le thème était les victimes et pas les bourreaux.
Vous hiérarchisez, vous comparez les crimes, les victimes, leur bestialité, leur motif......
C'est absurde, l'un est d'ailleurs mort et l'autre pas. L'un était armé l'autre pas. L'un avait prévu son crime l'autre pas. Tout est différent. Et pour tous les crimes il en est toujours ainsi. Le code pénal est d'ailleurs fait pour ça. Tel crime mérite telle peine, etc.
Comparer des crimes est une vraie absurdité. Il y en a fatalement toujours un plus grave que l'autre.
Autrement le simple fait de juger un crime n'aurait pas de sens et la justice n'aurait pas lieu d'etre.
Compare un viol et un meurtre je n'ai jamais vu faire ça chez personne.
 melen
Jeudi 3 Août 2017

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Il y a des viols tous les jours, mais ce n'est pas plus grave que s'il y avait moins.
Le terrorisme est grave, égorgé un innocent est innommable, le viol est une infamie, rosser une personne agée est abominable.......etc.
Lorsque l'on compare quelque chose on le fait avec un équivalent, un viol avec un autre viol par exemple. Encore que chaque viol est particulier. Mais bon, un équivalent c'est ça.
Il ne peut pas etre question de comparaison ici. Il n'est question que des victimes indépendamment de leurs bourreaux. Des personnes plus exactement. Puisque ce sont des pères qui sont évoqués.