Connectez-vous S'inscrire

La Mecque sous haute surveillance sanitaire, sécuritaire pour le pèlerinage  02/01/2006

Les autorités saoudiennes veillent à ce que les quelques deux millions de pèlerins attendus à La Mecque ne constituent pas de menaces pour la santé publique et la sécurité dans le royaume, alors que le terrorisme et la grippe aviaire inquiètent le monde.

Le directeur du centre de contrôle sanitaire à l'aéroport de Djeddah, principal avant-poste avant La Mecque, énumère les procédures de contrôle.

"La première chose a été d'établir il y a un mois une liste de pays frappés par certaines maladies", a déclaré Mohammad al-Harthi.

Des mesures spéciales ont été appliquées concernant les pèlerins venant d'Afrique, du sous-continent indien ou de pays comme l'Egypte et le Yémen où des maladies comme la méningite et le choléra sont fréquentes, a-t-il indiqué.

Plus de 1,2 million de pèlerins sont déjà arrivés en Arabie saoudite pour le pèlerinage, a indiqué un responsable du ministère de l'Intérieur.

"Lorsqu'un avion en provenance d'un pays frappé par une maladie atterrit, nous dépêchons deux inspecteurs", a déclaré M. Harthi. "La porte de l'appareil ne s'ouvre que lorsque nos contrôleurs arrivent là-bas", a-t-il ajouté.

Le pilote doit alors leur remettre un certificat confirmant que l'avion a été désinfecté et présenter, comme preuve, des bombes aérosols vides.

Les passagers sont ensuite transportés vers un terminal consacré aux pèlerins où ils doivent présenter un certificat médical de leur pays. Des vaccins supplémentaires leur sont administrés si nécessaire.

Quelques 4.500 pèlerins du Kirghizistan seront, par exemple, vaccinés contre la méningite, a indiqué M. Harthi. Ryad prend en charge les frais de vaccination en raison des difficultés économiques dans cette ex-république soviétique.

Un poster à l'entrée de la clinique de l'aéroport appelle les pèlerins à "aider pour prévenir la grippe aviaire".

Les 350 employés de la clinique ont reçu des doses de Tamia, mais aucune autre mesure exceptionnelle n'a été prise pour lutter contre les risques de la grippe aviaire, qui a tué plus de 70 personnes en Asie l'an dernier, dont onze en Indonésie, le pays musulman le plus peuplé.

Hardjanta Iman Subandi, un pèlerin de 41 ans de Jakarta, ouvre son passeport pour montrer un certificat de santé rédigé en anglais et en arabe.

"A part les vaccins requis, aucun membre de notre caravane n'a pris du Tamiflu. Nous nous en remettons à Dieu pour nous protéger", dit-il.

Un grand nombre de pèlerins couvrent leur bouche et leur nez d'un masque lorsqu'ils se trouvent dans des lieux publics.


Par ailleurs, les forces de sécurité sont en état d'alerte maximum pour prévenir l'éventuelle infiltration de terroriste au moment où elles continuent à traquer les partisans d'Al-Qaïda, auteurs de plusieurs attentats meurtriers dans le royaume.

Des soldats protègent le périmètre de l'aéroport de Djeddah alors que des forces de sécurité tiennent des barrages de contrôle installés sur les routes reliant La Mecque et Médine.

Rien qu'à La Mecque, quelque 10.000 hommes ont été mobilisés, selon leur commandant, le général Alawani Jeddawi, cité par le quotidien Okaz.

"Non au terrorisme", lit-on sur une pancarte accrochée dans le hall d'un hôtel de La Mecque, et montrant une main ensanglantée.

Chirac met fin à l'état d'urgence à compter de mercredi  02/01/2006

Jacques Chirac a décidé lundi de "mettre fin à l'état d'urgence à compter du 4 janvier 2006" (mercredi), après s'en être entretenu avec le Premier ministre Dominique de Villepin, a annoncé l'Elysée dans un communiqué.

L'état d'urgence, une mesure exceptionnelle datant de 1955, avait été décidé par le chef de l'Etat le 8 novembre pendant les émeutes dans les banlieues, puis prolongé le 21 novembre pour trois mois maximum.

Cette mesure est inscrite à l'ordre du jour du Conseil des ministres qui se tiendra mardi matin.

"Le président de la République a reçu ce matin le Premier ministre pour faire un point général de situation. A l'issue de cet entretien, le président de la République a décidé de mettre fin à l'état d'urgence à compter du 4 janvier 2006".

"Cette décision est inscrite à l'ordre du jour du Conseil des ministres du 3 janvier 2006", conclut la présidence.


Libération des journalistes d'al-Jazeera arrêtés par l'armée US à Kaboul  01/01/2006

Deux journalistes et un chauffeur de la chaîne de télévision qatariote al-Jazeera arrêtés dimanche matin à Kaboul par l'armée américaine ont été libérés dans l'après-midi après avoir été détenus plusieurs heures, a indiqué à l'AFP l'un des journalistes, Waliullah Shaheen.

Les trois hommes avaient été arrêtés parce qu'il tournaient des images devant une base de la coalition militaire sous commandement américain, ce que cette dernière interdit formellement, et alors qu'aucun dispositif légal n'encadre ce genre de situation en Afghanistan.

"Nous avons été arrêtés et détenus par la coalition pendant une heure, puis livrés à la police afghane qui nous a gardé pendant quatre heures avant de nous libérer", a déclaré Waliullah Shaheen.

"L'armée américaine a gardé cinq de nos téléphones et la caméra confisqués lors de l'arrestation", a-t-il ajouté.

Les trois hommes étaient en train de faire un reportage sur l'enlèvement par les autorités afghanes, pour améliorer le trafic dans la capitale, des blocs de béton qui protègent les bases militaires et bureaux des organisations étrangères, a-t-il rappelé.

Interrogé par l'AFP, un porte-parole de l'armée américaine, le lieutenant Mike Cody, avait confirmé l'arrestation des trois hommes, ajoutant que la coalition avait "des preuves qu'ils ont filmé des éléments des dispositifs de sécurité américains". "Les forces de la coalition ont confisqué le matériel et livré les trois hommes à la police afghane", avait-il ajouté.

L'explosion redoutée de la Saint Sylvestre n'a pas eu lieu  01/01/2006

La nuit de la Saint-Sylvestre a été marquée en France par 425 incendies de véhicules mais le regain de violences que les autorités redoutaient, moins d'un mois et demi après la crise des banlieues, ne s'est pas produit.

"Dans le contexte particulier de la période que nous avons connue entre le 27 octobre et le 21 novembre, on pouvait craindre une relance des violences urbaines. Il n'en est rien", a dit à la presse le directeur général de la police nationale.

"Nous n'avons pas connu la nuit dernière d'affrontements entre les fauteurs de troubles et les forces de police et de gendarmerie. Nous n'avons pas connu non plus de phénomènes marquants comme des incendies importants de biens publics ou privés", a ajouté Michel Gaudin.

Quelque 25.000 policiers et gendarmes avaient été déployés, soit 3.000 de plus que lors de la Saint-Sylvestre 2004, pour parer à toute éventualité en cette nuit marquée tous les ans en France, depuis une décennie, par des incendies de voitures. Huit hélicoptères de la gendarmerie étaient aussi en alerte.

Cela n'a pas empêché 177 véhicules d'être brûlés en Ile-de-France et 248 en province, soit 92 de plus, au total, que l'an dernier (333). Les forces de l'ordre ont également procédé à plus d'interpellations (362 au lieu de 272).

Rien de comparable, cependant, à ce qui s'est passé au plus fort des violences de l'automne : 10.346 véhicules ont été brûlés dans les banlieues et quartiers "difficiles" en trois semaines, avec un pic à 1.408 dans la nuit du 6 au 7 novembre.

Pendant la même période, de nombreux bâtiments publics ont été incendiés et des dizaines de policiers et gendarmes blessés lors d'affrontements avec les fauteurs de troubles, ce qui a amené le gouvernement à réactiver une loi sur l'état d'urgence datant de la guerre d'indépendance algérienne.

Cette mesure a été prolongée jusqu'au 18 février et la vente de carburant au détail a été interdite pendant les fêtes de fin d'année dans plusieurs départements, notamment en Ile-de-France.

"Il y avait des inquiétudes sur Paris", a reconnu le directeur général de la police nationale (DGPN) en ce lendemain de Saint-Sylvestre. Mais "les choses se sont bien passées sur les Champs Elysées", où il y a eu jusqu'à 500.000 personnes au plus fort de l'affluence.


Le vice-président syrien exclu du parti Baas pour 'trahison  01/01/2006

L'ancien vice-président Abdel Halim Khaddam a été exclu du parti Baas au pouvoir en Syrie, après ses attaques contre le président Bachar el Assad, rapporte l'agence de presse nationale SANA.

Dans un communiqué, la direction baasiste déclare que Khaddam est un traître à son parti, à son pays et à la nation arabe, ajoute l'agence.

De Paris, et dans un entretien à la chaîne Al Arabia, Khaddam, qui a démissionné de son poste en juin, a déclaré vendredi qu'Assad et d'autres hauts responsables syriens avaient menacé l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri avant qu'il soit assassiné le 14 février dernier, dans un attentat à Beyrouth.

Khaddam a estimé également que Damas avait commis des bévues politiques au Liban et qu'en l'absence de réformes, la corruption était à présent répandue au sein du gouvernement et la pauvreté grandissante parmi la population, dont une part importante ne peut, selon lui, plus se nourrir.


Plus de 1,1 million de pèlerins arrivés en Arabie pour le hadj  01/01/2006

Plus de 1,1 million de musulmans de différentes origines sont arrivés en Arabie saoudite pour le pèlerinage annuel de La Mecque, dont les rites commencent le 8 janvier, a annoncé samedi un responsable du ministère saoudien de l'Intérieur.

Jusqu'à vendredi dernier, 1,108 million de pèlerins sont arrivés de l'étranger, a déclaré le général Salem Ben Mohammad Al-Balahid, cité par le quotidien Okaz.

Les rites du hadj, le grand pèlerinage annuel, auquel participent aussi des centaines de milliers de fidèles saoudiens et résidents étrangers dans le royaume, commenceront le 8 janvier, au huitième jour du mois de Dhul-Hijja, le dernier mois du calendrier lunaire de l'annee de l'hégire 1426, qui a commencé ce dimanche.


Des députés syriens veulent que Khaddam soit jugé pour trahison  31/12/2005

Des députés syriens ont demandé à ce que l'ex-vice-président syrien Abdel-Halim Khaddam soit jugé pour trahison et corruption, après les propos qu'il a tenus sur la chaîne Al Arabia contre le chef de l'Etat Bachar el Assad.

S'exprimant de Paris, où il vit depuis qu'il a démissionné de la vice-présidence en juin, Khaddam a déclaré notamment qu'Assad et d'autres hauts responsables syriens avaient menacé l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri, assassiné le 14 février dernier à Beyrouth.

"Je demande aux dirigeants syriens de le juger (...) pour avoir humilié dix millions de Syriens lorsqu'il a dit que la moitié des Syriens mangeaient des détritus", a déclaré le député Oumeima Faddoul lors d'une réunion du parlement.

Outre ses propos sur l'attitude d'Assad envers Hariri, Khaddam a déclaré qu'en l'absence de réformes, la corruption était à présent répandue au sein du gouvernement et la pauvreté grandissante parmi la population, dont une part importante ne peut plus selon lui se nourrir.

"Je le lui dis, ceux qui mangent des détritus sont des traîtres comme vous", a déclaré le député.

"Ses propos d'hier soir constituent un délit criminel équivalent à la trahison et nous demandons qu'il soit traduit en justice devant la haute cour de sûreté syrienne", a déclaré un autre député, sous le sceau de l'anonymat.

Khaddam était perçu dans les années 1980 comme un successeur possible de feu le président Hafez el Assad. Mais il décida de soutenir Bachar el Assad lorsque celui-ci accéda au pouvoir en 2000. Finalement, des divergences avec Assad sur l'application des réformes politiques et économiques l'ont conduit à démissionner en juin dernier.


Le président Bouteflika signe la loi de finances pour 2006  31/12/2005

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a signé samedi la loi de finances pour 2006, dès son arrivée de Paris où il avait subi une opération chirurgicale suivie d'une convalescence, a indiqué l'agence algérienne de presse APS.

La signature de cette loi est le premier acte officiel du président Bouteflika de retour dans son pays après cinq semaines d'absence.

Il a affirmé, à cette occasion, avoir retrouvé ses "pleines capacités pour poursuivre la mise en oeuvre" de son programme politique qui "vise, en premier lieu, à consacrer la sécurité du citoyen et le bien-être de notre peuple",

dans un "message" aux Algériens dont des extraits ont été diffusé par APS.

La signature de la loi de finances pour 2006 marque "la reprise des activités après une absence forcée et un séjour d'un mois hors du pays", a ajouté le président Bouteflika, précisant qu'il n'avait pas cessé, durant toute son absence, de "superviser les affaires de l'Etat et de diriger ses actions".

"Je m'engage de nouveau à poursuivre, grâce à votre soutien, citoyens et institutions, mes efforts en vue de conférer davantage de rationalité à l'Etat, d'engager la réforme de ses structures de manière à imposer la force de la loi, et de réformer la justice et le système éducatif", a-t-il encore affirmé.

Le chef de l'Etat s'est dit "touché au plus haut point" par les marques de sympathie que les Algériens lui ont témoignées.

"Je dois dire que ces marques de sympathie et d'amour ont été plus grandes que les sentiments que j'ai pu éprouver au sujet de mon état santé et ma guérison", a-t-il dit.

Le président Bouteflika est arrivé en fin de matinée à l'aéroport d'Alger où l'attendaient, depuis les premières heures de la matinée, des dizaines de milliers d'Algériens massés tout le long d'un parcours d'une douzaine de kilomètres jusqu'au palais présidentiel d'El-Mouradia à Alger.

Il est apparu en pleine forme physique et infatigable, faisant de longs parcours à pied, lorsque la foule en liesse, a débordé le service d'ordre à plusieurs reprises contraignant le cortège à s'arrêter.

M. Bouteflika, 68 ans, avait été transporté le 26 novembre à l'hôpital militaire Aïn Naâdja d'Alger puis transféré dans la soirée à Paris où il a été opéré d'un "ulcère hémorragique au niveau de l'estomac", selon un communiqué médical diffusé 10 jours après son hospitalisation.

Après avoir quitté l'hôpital le 17 décembre, il était resté en convalescence dans un place parisien, l'hôtel Meurice.


Entretien spécifique pour les musulmans qui veulent la nationalité allemande  31/12/2005

Les musulmans voulant acquérir la nationalité allemande dans l'Etat régional du Bade-Wurtemberg (sud-ouest) devront, à partir du 1er janvier, passer un entretien pour montrer qu'ils acceptent bien les valeurs occidentales, ont indiqué vendredi les autorités.

Cet entretien comprendra trente questions concernant leur attitude sur l'égalité des droits entre hommes et femmes, la liberté de religion, les "crimes d'honneur" ou encore les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.

Depuis une réforme datant de 2000, les candidats à la nationalité allemande doivent faire allégeance à la Constitution allemande. Or il se peut que des "musulmans se trouvent à ce moment face à un conflit et fassent éventuellement allégeance sans que cela corresponde à leurs convictions intérieures", selon un communiqué du ministère de l'Intérieur de l'Etat régional.

"Vingt-et-un pour cent des musulmans vivant en Allemagne sont d'avis que la Loi fondamentale (la Constitution allemande) n'est pas conciliable avec le Coran", relève le ministère, qui se réfère à une étude de l'Institut central des archives sur l'islam.

"Pour lever les doutes, un entretien sera mené à partir du 1er janvier 2006 par les autorités avec les candidats à la nationalité (allemande) originaires des 57 pays musulmans qui appartiennent à la Conférence islamique", annonce le communiqué. Cette disposition s'appliquera aussi aux candidats "dont on sait" qu'ils sont musulmans ou à ceux dont le voeu d'allégeance ne paraît pas crédible.

Il ne s'agit pas d'une "discrimination" sur la base de la religion, mais d'une question de "valeurs", précise le ministère.

Le Bade-Würtemberg, dirigé par une coalition conservatrice-libérale, sera ainsi le premier Etat régional d'Allemagne à appliquer une telle disposition.

La mesure a été qualifiée de "potentiellement discriminatoire" par le ministre de l'Intérieur de la ville-Etat de Berlin, Ehrhart Körting (social-démocrate).

Cela n'est "pas tolérable", a-t-il dit, déclarant que la communauté de quelque trois millions de musulmans en Allemagne ne devait pas être soupçonnée dans son ensemble.

Les médecins à diplôme étranger suspendent leurs piquets de grève  30/12/2005

L'Intersyndicale des praticiens à diplôme hors Union européenne (INPADHUE), qui avait appelé à faire grève pendant le week-end de Noël, a indiqué vendredi dans un communiqué qu'elle suspendait "temporairement les piquets de grève hebdomadaires" prévus en janvier.

L'INPADHUE, qui avait également organisé un rassemblement mercredi devant l'hôtel Matignon à Paris pour dénoncer le statut précaire et le travail sous-payé de ces praticiens, prévoyait la tenue régulière de "piquets hebdomadaires de protestation".

Toutefois, après avoir été reçue jeudi au ministère de la Santé, elle note "le nouvel esprit d'ouverture" et "l'engagement du ministre de la Santé à trouver des solutions concertées et rapides".

Le ministre de la Santé Xavier Bertrand a en effet annoncé qu'il réunirait "avant la fin janvier" les quatre syndicats représentatifs des médecins à diplôme étranger (hors UE), avant de présenter "ses propositions d'amélioration du dispositif actuel".

L'INPADHUE "suspend" donc "temporairement les piquets de protestation hebdomadaires" (ils pourraient reprendre au 1er février si l'INPADUE était insatisfaite des propositions ministérielles) et annule l'appel au rassemblement devant le ministère de la Santé prévu le 13 janvier.

Elle organise en outre une table ronde le 11 janvier sur la question de ces praticiens.

Football: 4 supporters intéristes interdits de stade pour racisme  30/12/2005

Quatre supporters de l'Inter Milan, auteurs d'insultes racistes envers l'Ivoirien Marc Zoro, de Messine, en championnat d'Italie, le 27 novembre, ont été interdits d'assister à des manifestations sportives. La suspension s'étend sur cinq ans, a annoncé la police.

Les tifosi "ultra", âgés de 24 à 33 ans et dont l'identité n'a pas été révélée, avaient conspué et insulté Zoro (21 ans) tout au long de la rencontre de la 13e journée du Calcio remportée, à Messine, par l'Inter 2-0.

Le préfet de police de Messine a pris sa décision après avoir identifié ces tifosi grâce aux images vidéo fournies par les caméras de surveillance, désormais installées dans tous les stades d'Italie.

Le 27 novembre, Zoro, en pleurs, avait ramassé le ballon avant de se diriger vers l'arbitre assistant puis l'arbitre central avec l'intention de quitter le terrain.

Il avait été vite entouré par les joueurs de l'Inter, en particulier l'attaquant brésilien Adriano qui l'avait consolé, et par ses coéquipiers, qui l'avaient convaincu de rester sur le terrain et de finir le match.

'Rôle positif' de la colonisation: Dominique Strauss-Kahn fait porter 42.000 signatures à l'Elysée  30/12/2005

Le député socialiste Dominique Strauss-Kahn a fait porter vendredi au président Jacques Chirac la liste de plus de 42.000 signataires de la pétition pour l'abrogation de l'article 4 de la loi du 23 février 2005, qui évoque le "rôle positif" de la colonisation, selon un communiqué.

Lors d'une conférence de presse le 15 décembre dernier, M. Strauss-Kahn avait demandé à Jacques Chirac d'annoncer au pays lors de ses voeux du 31 décembre qu'il ferait abroger ce texte.

La pétition lancée le 9 décembre avait recueilli vendredi 43.122 signatures.

Sur le Net: http://www.abrogation.net


Rejet du recours des associations contre le départ du Clemenceau  30/12/2005

Le président du tribunal administratif de Paris a rejeté le recours visant à empêcher le départ de l'ancien porte-avions Clemenceau vers l'Inde pour son désamiantage final et son démantèlement, a-t-on appris de source judiciaire.

Quatre associations, dont Greenpeace, avaient engagé cette procédure en référé en estimant que la France violait les conventions internationales en exportant des déchets toxiques.


Forte hausse des inscriptions sur les listes électorales  30/12/2005

Le nombre d'inscriptions sur les listes électorales a sensiblement augmenté en 2005 par rapport à 2004, selon une étude portant sur 108 communes de 22 régions françaises.

D'après cette enquête menée par le club "Allez France!", membre du collectif Banlieues Respects, la hausse varie entre 7,0% et 32% suivant les endroits.

Aucun scrutin national n'est en principe prévu en 2006 mais la date limite d'inscription sur les listes électorales est fixée au 31 décembre.

Pour l'auteur de l'étude, Rachid Nekkaz, cette prise de conscience est liée aux violences du mois dernier dans les banlieues sensibles, mais aussi à la mobilisation des médias et de célébrités comme le rappeur Joey Starr, l'humoriste Djamel Debbouze et le footballeur Lilian Thuram.

"Le fait que Joey Starr ait montré sa carte d'électeur a marqué les esprits des jeunes qui se sont dits : 'on est plus tout seuls'", estime Rachid Nekkaz, qui parle d'un "mai 1968 de la conscience citoyenne".

"C'est la notion d'électeur, de citoyen, qui prime sur la notion de nationalité", dit-il.

Les jeunes ne sont pas les seuls à témoigner de leur désir de voter. Selon l'étude, les 18-25 ans ont représenté 65% des inscriptions, contre 35% pour les plus de 35 ans.

"Les jeunes s'inscrivent surtout par souci de participer. Les plus âgés sont davantage motivés par la peur, surtout en milieu rural et dans les quartiers résidentiels des banlieues", commente Rachid Nekkaz.

Le président d'"Allez France!" revendique le soutien de plus de 2.400 maires et 414 députés autour de l'idée d'une inscription automatique sur les listes électorales.

Cela serait, selon lui, surtout utile dans les grandes villes, où le nombre de non-inscrits est bien supérieur à la moyenne nationale. A Marseille par exemple, il est de 23% alors que la moyenne est de 8,6% des Français en âge de voter.

"On déménage beaucoup en ville, et l'on constate par exemple que des centaines de milliers de cadres, très mobiles, ne pensent pas à s'inscrire", commente Rachid Nekkaz.

Aux yeux des observateurs, la vague de violences urbaines du mois dernier a réveillé les esprits.

"Il y a une nouvelle prise de conscience après les événements", estime Ali Zahi, employé à la mairie de Clichy-sous-Bois, la ville où les émeutes ont commencé fin novembre après la mort de deux jeunes gens. "Les gens veulent prendre une part plus grande dans la vie politique".

Pour Jean-Pierre Campos, député-maire de Nanterre (Hauts-de-Seine), où le nombre d'inscriptions ce mois-ci a été de 50% supérieure à celle de décembre 2004, le spectre de la présidentielle de 2002 est toujours là.

"2007 approche. Les jeunes ont pris conscience du fait qu'ils ne veulent pas une répétition de 2002, où ils n'ont eu le choix qu'entre la droite et l'extrême droite", déclare l'élu communiste.

Lors de la présidentielle de 2002, plus d'un tiers des jeunes âgés de 18 à 24 ans n'avaient pas voté. Leur vote pourrait donc faire la différence au printemps 2007, même s'il est difficile de dire quel camp en bénéficiera.


Syrie: « Asharq al-Awsat » n’est pas interdit, assure Damas  30/12/2005

Le quotidien arabe à capitaux saoudiens Asharq al-Awsat n’est pas interdit en Syrie, a affirmé hier une source responsable au ministère syrien de l’Information. « Aucune mesure d’interdiction n’a été prise contre Asharq al-Awsat », a ajouté cette source interrogée par l’AFP à la suite d’une déclaration d’un porte-parole du journal à Londres, qui « regrette » l’interdiction de la distribution du quotidien en Syrie.
Le responsable syrien a attribué l’absence du journal des kiosques mardi, mercredi et hier « aux conditions météorologiques, entravant le transport » sur la route internationale Beyrouth-Damas. « Il arrive que les conditions météorologiques retardent l’arrivée du journal », a dit la source syrienne. Asharq al-Awsat, imprimé à Beyrouth, est transporté par voie terrestre à Damas. La route internationale Beyrouth-Damas est enneigée depuis plusieurs jours.

Glissement de terrain près de Sanaa : 30 morts et 100 disparus  30/12/2005

Au moins trente personnes sont mortes et une centaine sont portées disparues, après un glissement de terrain qui a eu lieu au Yémen près de la capitale Sanaa, a annoncé hier une source du ministère yéménite de l’Intérieur. Le drame s’est produit dans le petit village de al-Dhafeer, selon cette source qui a requis l’anonymat. Le village compte quelque 270 habitants au total. 25 habitations ont été détruites par l’écroulement de blocs de rochers. « Vingt-trois corps ont été découverts dans une seule maison. Ils appartiennent à la même famille », a affirmé un témoin à l’AFP. Aucune indication n’a dans l’immédiat été fournie sur les causes de ce glissement de terrain et aucun séisme ou importantes pluies n’ont été signalés dans la région.
Parallèlement, la tribu yéménite qui détient l’ex-responsable allemand Juergen Chrobog et sa famille ne les relâchera pas tant que son exigence d’une libération de 5 des siens ne sera pas remplie, a indiqué hier une source tribale à l’AFP. Une délégation regroupant des chefs tribaux et des représentants du gouvernement a été formée pour négocier la libération des otages, a déclaré un officiel à l’AFP. « Les autorités n’ont pas recouru à la force pour libérer les otages, et vont tenter de convaincre les ravisseurs de les libérer pacifiquement en échange d’une promesse d’examiner leurs revendications », a-t-il dit. De son côté, le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, s’est déclaré certain que M. Chrobog et sa famille seraient libérés d’ici à dimanche.

De la neige sur le nord de l'Arabie saoudite  29/12/2005

La neige est tombée sur le nord-ouest de l'Arabie saoudite, un phénomène rare dans ce vaste royaume aride du Golfe, où la température est tombée au dessous de zéro, a rapporté l'agence officielle Spa.

La région de Tabuk, dans l'extrême nord du royaume, a reçu des flocons de neige lundi et le thermomètre y est descendu à un degré sous zéro, selon l'agence.

En 2002, de la neige était tombée sur des zones du nord de l'Arabie saoudite, pour la première fois depuis 40 ans.

Un tel phénomène météorologique est rare en Arabie, l'un des pays les plus arides au monde qui compte notamment sur le dessalement de l'eau de mer pour subvenir à ses besoins en eau potable.

Liban: Le Hezbollah pessimiste quant à une solution de la crise gouvernementale  29/12/2005

Le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, s'est déclaré pessimiste mercredi quant au dénouement de la crise gouvernementale qui sévit depuis plus de deux semaines au Liban.

"Nous sommes parvenus à des choix difficiles qui vont être annoncés après une réunion entre les commandements d'Amal et du Hezbollah", a annoncé à la presse M. Raad, "avec regret", sans préciser quand doit avoir lieu cette réunion.

"Il semble que le Satan international exerce des pressions pour placer le pays au bord d'une crise dangereuse, dont les conséquences ne sont dans l'intérêt de personne", a-t-il ajouté, dans une allusion aux Etats-Unis.

Les cinq ministres des mouvements chiites Hezbollah et Amal, proches de la Syrie, ont suspendu leur participation au cabinet Siniora le 12 décembre et d'intenses contacts sont menés depuis par M. Siniora pour sauver la coalition gouvernementale de 24 membres.

"Le Liban doit maintenir sa résistance contre l'occupation israélienne et lutter contre le projet américain qui veut que le Liban soit un appendice dans le projet de Grand Moyen-Orient ayant conclu la paix avec l'entité sioniste", a-t-il dit.

Le Hezbollah, dont les combattants sont déployés à la frontière avec Israël et qui mène des attaques pour libérer le secteur controversé des fermes de Chebaa, occupé par Israël, exige que le gouvernement renonce au désarmement de sa branche militaire, stipulé notamment dans la résolution 1559 du Conseil de sécurité (2004) et informe l'Onu de la bonne application de cette résolution.

M. Raad a accusé M. Siniora, sans le nommer, de vouloir "gouverner seul" et la majorité antisyrienne au sein du gouvernement et du parlement de "ne pas vouloir parvenir à une entente sur les questions qui concernent l'avenir et le sort du Liban mais veulent les trancher par le vote".

Les madrassas du Pakistan contre le départ imposé des étudiants étrangers  29/12/2005

Les écoles coraniques du Pakistan ont prévenu qu'elles ne respecteraient pas la date-limite du 31 décembre imposée par le gouvernement pour le départ de tous les étudiants étrangers.

Le gouvernement a pour sa part affirmé qu'aucun délai ne serait accordé pour la mise en oeuvre de cette mesure, décidée après les attentats commis à Londres le 7 juillet et dont au moins un des auteurs avait auparavant étudié dans une madrassa pakistanaise.

Mohammad Hanif Jallandari, un responsable religieux de l'Ittehad-e-Tanzeemaul Madaris, regroupement d'écoles coraniques, a déclaré qu'environ la moitié des 1.400 étudiants étrangers présents au Pakistan avait déjà quitté le pays. Il a ajouté que les madrassas ne recrutaient plus d'étrangers mais qu'elles ne respecteraient pas pour autant la date-limite d'expulsion.

"Nous n'acceptons pas cette date-butoir", a-t-il dit. "Cette initiative est fondée sur la perception erronée selon laquelle les étudiants étrangers sont impliqués dans des activités illégales."

"Ils disposent de papiers légaux, de visas en règle et aucun d'eux n'est recherché ou soupçonné d'acte criminel ou terroriste. Alors quel est le problème?"

"Le gouvernement devrait réexaminer sa décision et revenir dessus. Nous souhaitons un règlement pacifique de ce problème, mais s'ils essaient d'imposer quoi que ce soit, nous ne l'accepterons pas du tout", a poursuivi Mohammad Hanif Jallandri.


Le president du CFCM appelle à la libération de Bernard Planche  29/12/2005

Le president du CFCM, Dalil Boubakeur, a appelé jeudi à la libération immédiate de Bernard Planche, l'otage français enlevé il y a trois semaines en Irak.

"Nous apprenons avec une vive inquiétude que de lourdes menaces pèsent sur la vie de Bernard Planche", écrit M. Boubakeur dans un communiqué.

"Au nom du respect sacré de la vie en islam et au nom de tous les principes humanitaires, nous en appelons au sens humain des ravisseurs afin qu'ils sauvegardent l'existence de ce Français en captivité et qu'ils le restituent incessamment à sa vie de famille et à tous ceux que sa situation tragique plonge dans la plus grande inquiètude", ajoute le recteur.

1 ... « 10 11 12 13 14 15 16 » ... 340