Une horde de critiques provenant de politiques israéliens s’est soulevée dès mercredi 16 septembre à la parution, la veille, du rapport de la mission d’enquête de l’ONU sur les crimes de guerre commis durant l’offensive à Gaza, en janvier 2009.

La commission confiée au juge sud-africain Richard Goldstone émet des conclusions peu favorables à l’armée d’Israël, l’accusant d’« actes assimilables à des crimes de guerre ». La réponse ne s’est pas fait attendre : « Nous mobiliserons nos amis à l’ONU, notamment les États-Unis et divers pays européens, pour que ce rapport soit purement et simplement enterré », a déclaré à la radio militaire Dany Aylon, vice-ministre des Affaires étrangères.

L’État hébreu craint pour ses dirigeants politiques et chefs militaires, qui pourraient bien être arrêtés par des mandats internationaux et amenés à comparaître pour « crimes de guerre et crimes contre l’humanité » devant la Cour pénale internationale (CPI) de la Haye.
Encore faut-il que les pays arabes dépassent leur frilosité et décident de transmettre le rapport à la CPI. Un pari qui ne semble pas gagné d’avance.

Lire le rapport (en anglais) : télécharger ci-dessous.