Buffalo est endeuillé. Cette ville de l’Etat de New York a été le théâtre, samedi 14 mai, d'un massacre dont le caractère raciste ne fait aucun doute, les autorités enquêtant désormais sur « une affaire extrémisme violent à motivation raciale ».
Dans le supermarché visé, situé dans un quartier essentiellement fréquenté par des Afro-Americains, dix personnes ont été tuées par un suprémaciste blanc. Payton Gendron, âgé de 18 ans, a été immédiatement arrêté après la tuerie après s'être rendu à l'arrivée de la police. Il était lourdement armé, paré également d'un gilet pare-balle, d’un casque et d’une caméra pour diffuser son crime en direct sur Internet.
Selon Twitch, le réseau social très populaire parmi les amateurs de jeux vidéos et dont s'est servi l'assaillent pour diffuser ses crimes, le contenu a été supprimé « deux minutes » après le début de sa diffusion. Le compte de l'individu a été « suspendu définitivement » et « tous les comptes susceptibles de rediffuser ce contenu sont sous surveillance ».
Le tueur, soutien de la théorie du grand remplacement, a partagé en ligne un manifeste à caractère raciste avant de commettre son massacre, visiblement inspiré par l'auteur du massacre islamophobe de Christchurch, en 2019. Il a parcouru plus de 300 kilomètres en voiture pour commettre la tuerie.
Nouvelle-Zélande : un train de la paix offert à Christchurch trois ans après l’attaque des mosquées
Au lendemain du massacre de Buffalo, le président américain Joe Biden a appelé à « travailler ensemble pour combattre la haine qui demeure une tache sur l’âme de l’Amérique ».
Pour le directeur adjoint du Conseil des relations américano-islamiques (CAIR) Edward Ahmed Mitchell qui condamne le massacre, « la répétition constante des théories complotistes suprématistes blancs sur les réseaux sociaux et même les médias traditionnels a conduit à la violence horrible dans des endroits aussi éloignés que Christchurch, Pittsburgh, El Paso, Oslo et Charleston. Les personnes qui promeuvent le racisme, la suprématie blanche, l'antisémitisme, l'islamophobie et d'autres formes d'intolérance doivent être tenues responsables de la violence qu'ils inspirent. »
Lire aussi :
Catherine Wihtol de Wenden : « Les cultures dominantes des pays européens ne sont pas menacées par des contre-cultures issues de l'immigration »
Un attentat contre un lycée et une mosquée déjouée, un adorateur d’Hitler mis en examen
Des attentats de Christchurch à Nice, le terrible plan d'un ado contre des mosquées déjoué à Singapour
Dans le supermarché visé, situé dans un quartier essentiellement fréquenté par des Afro-Americains, dix personnes ont été tuées par un suprémaciste blanc. Payton Gendron, âgé de 18 ans, a été immédiatement arrêté après la tuerie après s'être rendu à l'arrivée de la police. Il était lourdement armé, paré également d'un gilet pare-balle, d’un casque et d’une caméra pour diffuser son crime en direct sur Internet.
Selon Twitch, le réseau social très populaire parmi les amateurs de jeux vidéos et dont s'est servi l'assaillent pour diffuser ses crimes, le contenu a été supprimé « deux minutes » après le début de sa diffusion. Le compte de l'individu a été « suspendu définitivement » et « tous les comptes susceptibles de rediffuser ce contenu sont sous surveillance ».
Le tueur, soutien de la théorie du grand remplacement, a partagé en ligne un manifeste à caractère raciste avant de commettre son massacre, visiblement inspiré par l'auteur du massacre islamophobe de Christchurch, en 2019. Il a parcouru plus de 300 kilomètres en voiture pour commettre la tuerie.
Nouvelle-Zélande : un train de la paix offert à Christchurch trois ans après l’attaque des mosquées
Au lendemain du massacre de Buffalo, le président américain Joe Biden a appelé à « travailler ensemble pour combattre la haine qui demeure une tache sur l’âme de l’Amérique ».
Pour le directeur adjoint du Conseil des relations américano-islamiques (CAIR) Edward Ahmed Mitchell qui condamne le massacre, « la répétition constante des théories complotistes suprématistes blancs sur les réseaux sociaux et même les médias traditionnels a conduit à la violence horrible dans des endroits aussi éloignés que Christchurch, Pittsburgh, El Paso, Oslo et Charleston. Les personnes qui promeuvent le racisme, la suprématie blanche, l'antisémitisme, l'islamophobie et d'autres formes d'intolérance doivent être tenues responsables de la violence qu'ils inspirent. »
Lire aussi :
Catherine Wihtol de Wenden : « Les cultures dominantes des pays européens ne sont pas menacées par des contre-cultures issues de l'immigration »
Un attentat contre un lycée et une mosquée déjouée, un adorateur d’Hitler mis en examen
Des attentats de Christchurch à Nice, le terrible plan d'un ado contre des mosquées déjoué à Singapour