Sur le vif
« Sauvez le groupe scolaire Al-Kindi de la fermeture. » Dans la foulée de l’annonce, vendredi 10 janvier, de la résiliation par la préfecture d’Auvergne-Rhône-Alpes des contrats d’association de l’établissement privé musulman, une cagnotte en ligne a été lancée sur CotizUp, avec l’objectif affichée de récolter un million d’euros.
« Une ligne rouge vient d'être franchie : Al-Kindi, dernier lycée musulman sous contrat en France métropolitaine, se voit brutalement privé de son contrat d'association avec l'État », lit-on sur la page. Pour ses responsables, « ce n'est pas qu'une décision administrative. C'est un message politique : on ne veut pas de la réussite des musulmans. L'excellence académique - 3ème meilleur lycée de France en 2022 - ne suffit pas quand on est musulman ».
La décision préfectorale dénote une « volonté de briser un modèle qui dérange, celui d'un établissement qui produit des élites » et « qui prouve depuis 20 ans que l'on peut être un brillant élève et un citoyen fier de ses convictions ».
La résiliation des contrats d’association, qui se matérialise par la suppression de quelque deux millions d’euros de subventions, menace « l'avenir immédiat de nos 617 élèves et de leurs familles » ainsi que « la survie du plus grand groupe scolaire musulman de France ». Car en parallèle de la décision préfectorale, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, dirigée par Laurent Wauquiez, a elle aussi décidé de cesser tout financement d’Al-Kindi. « Cette islamophobie institutionnalisée exige une réponse forte et unitaire de notre communauté », sur les plans « juridique, médiatique, financière », font savoir ses responsables. En date du lundi 13 janvier, environ 75 000 € ont été collectés.
Lire aussi :
Le groupe scolaire musulman Al-Kindi perd ses contrats avec l'Etat, « une islamophobie d'Etat » dénoncée
La direction du lycée musulman Al-Kindi dépose plainte contre Laurent Wauquiez
Son avenir menacé, Al-Kindi se défend et procède à « des mesures correctrices importantes »
D'anciens élèves d'Al-Kindi dénoncent un « traitement discriminatoire » envers les écoles musulmanes
Un millier de personnes manifestent en soutien au lycée musulman Al-Kindi
Deux députés du Rhône en soutien au groupe scolaire musulman Al-Kindi
« Une ligne rouge vient d'être franchie : Al-Kindi, dernier lycée musulman sous contrat en France métropolitaine, se voit brutalement privé de son contrat d'association avec l'État », lit-on sur la page. Pour ses responsables, « ce n'est pas qu'une décision administrative. C'est un message politique : on ne veut pas de la réussite des musulmans. L'excellence académique - 3ème meilleur lycée de France en 2022 - ne suffit pas quand on est musulman ».
La décision préfectorale dénote une « volonté de briser un modèle qui dérange, celui d'un établissement qui produit des élites » et « qui prouve depuis 20 ans que l'on peut être un brillant élève et un citoyen fier de ses convictions ».
La résiliation des contrats d’association, qui se matérialise par la suppression de quelque deux millions d’euros de subventions, menace « l'avenir immédiat de nos 617 élèves et de leurs familles » ainsi que « la survie du plus grand groupe scolaire musulman de France ». Car en parallèle de la décision préfectorale, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, dirigée par Laurent Wauquiez, a elle aussi décidé de cesser tout financement d’Al-Kindi. « Cette islamophobie institutionnalisée exige une réponse forte et unitaire de notre communauté », sur les plans « juridique, médiatique, financière », font savoir ses responsables. En date du lundi 13 janvier, environ 75 000 € ont été collectés.
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