Un an après que la thèse des unités mobiles de fabrication d'armes biologiques en Irak eut été discréditée par les experts, des responsables américains continuaient d'étouffer ces découvertes, affirme un ancien membre d'une équipe d'inspection d'armement de la CIA dans un livre paru lundi en Australie.
Selon l'expert australien en armement biologique Rod Barton, ancien inspecteur en désarmement des Nations unies, un responsable de la CIA lui a expliqué qu'il était "politiquement impossible" de démentir les affirmations de l'administration américaine selon lesquelles l'Irak possédait des unités de fabrication d'armes biologiques, sous forme de remorques mobiles. M. Barton avait participé aux missions d'inspection onusiennes entre 1991 et 1998, puis de 2002 à 2003. Après l'invasion de l'Irak en 2003, il est devenu conseiller de l'inspecteur en chef américain Charles Duelfer.
Le "Washington Post" avait révélé le mois dernier qu'une mission d'enquête américaine a fait savoir aux autorités, dans un rapport secret le 27 mai 2003, que deux camions découverts en Irak n'étaient pas prévus pour la fabrication d'armes, comme cela avait été affirmé. Pourtant, deux jours plus tard, le président George W. Bush a réitéré cette allégation, la répétant encore pendant les mois à venir.
Selon l'expert australien en armement biologique Rod Barton, ancien inspecteur en désarmement des Nations unies, un responsable de la CIA lui a expliqué qu'il était "politiquement impossible" de démentir les affirmations de l'administration américaine selon lesquelles l'Irak possédait des unités de fabrication d'armes biologiques, sous forme de remorques mobiles. M. Barton avait participé aux missions d'inspection onusiennes entre 1991 et 1998, puis de 2002 à 2003. Après l'invasion de l'Irak en 2003, il est devenu conseiller de l'inspecteur en chef américain Charles Duelfer.
Le "Washington Post" avait révélé le mois dernier qu'une mission d'enquête américaine a fait savoir aux autorités, dans un rapport secret le 27 mai 2003, que deux camions découverts en Irak n'étaient pas prévus pour la fabrication d'armes, comme cela avait été affirmé. Pourtant, deux jours plus tard, le président George W. Bush a réitéré cette allégation, la répétant encore pendant les mois à venir.