Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a nommé mercredi Abdelaziz Belkhadem, jusque-là son représentant personnel avec rang de ministre, comme Premier ministre en remplacement d'Ahmed Ouyahia, démissionnaire, rapporte l'agence de presse algérienne APS.
Ce changement était attendu à l'approche des élections législatives de 2007 et en raison de l'absence d'Ahmed Ouyahia lors de cérémonies protocolaires à l'occasion de récentes visites en Algérie de dirigeants étrangers.
"Le Président de la République m'a chargé de former la nouvelle équipe gouvernementale qui sera connue sous peu et ce, au terme de consultations que j'entamerai dès cet après-midi en espérant les faire aboutir le plus vite que possible", a déclaré Abdelaziz Belkhadem, cité par APS.
La presse algérienne a récemment fait état de désaccords entre le Front de libération national (FLN) d'Abdelaziz Bouteflika et le Rassemblement national démocratique d'Ahmed Ouyahia.
Le FLN, majoritaire au parlement, avait menacé de voter une motion de censure contre Ouyahia si ce dernier ne démissionnait pas de son poste de chef du gouvernement ou si Abdelaziz Bouteflika ne le limogeait pas.
Le FLN reprochait au Premier ministre de ne pas agir suffisamment pour résoudre certains problèmes sociaux comme le chômage ou la pauvreté.
Jugeant le contexte économique défavorable à une telle initiative, Ouyahia a notamment refusé d'augmenter les salaires malgré les appels en ce sens de personnalités politiques, de médias et de syndicats.
D'après certains observateurs, le FLN, qui participait au gouvernement d'Ouyahia, souhaiterait mettre l'accent sur les questions sociales lors de la campagne pour les élections législatives.
Ce changement était attendu à l'approche des élections législatives de 2007 et en raison de l'absence d'Ahmed Ouyahia lors de cérémonies protocolaires à l'occasion de récentes visites en Algérie de dirigeants étrangers.
"Le Président de la République m'a chargé de former la nouvelle équipe gouvernementale qui sera connue sous peu et ce, au terme de consultations que j'entamerai dès cet après-midi en espérant les faire aboutir le plus vite que possible", a déclaré Abdelaziz Belkhadem, cité par APS.
La presse algérienne a récemment fait état de désaccords entre le Front de libération national (FLN) d'Abdelaziz Bouteflika et le Rassemblement national démocratique d'Ahmed Ouyahia.
Le FLN, majoritaire au parlement, avait menacé de voter une motion de censure contre Ouyahia si ce dernier ne démissionnait pas de son poste de chef du gouvernement ou si Abdelaziz Bouteflika ne le limogeait pas.
Le FLN reprochait au Premier ministre de ne pas agir suffisamment pour résoudre certains problèmes sociaux comme le chômage ou la pauvreté.
Jugeant le contexte économique défavorable à une telle initiative, Ouyahia a notamment refusé d'augmenter les salaires malgré les appels en ce sens de personnalités politiques, de médias et de syndicats.
D'après certains observateurs, le FLN, qui participait au gouvernement d'Ouyahia, souhaiterait mettre l'accent sur les questions sociales lors de la campagne pour les élections législatives.