Connectez-vous S'inscrire

Archives

Bayrou deuxième homme ?

| Vendredi 9 Mars 2007 à 10:45

           

François Bayrou pourrait-il être l’homme qui fera tomber l’un des deux « grands candidats » en lui barrant la route du second tour ? Pour sûr, le candidat de l’UDF à la présidentielle affole les états-majors de gauche comme de droite, tant il ne cesse de grimper dans les sondages.



François Bayrou
François Bayrou
24 % d’intentions de vote pour Bayrou : ce sont les derniers chiffres de l’institut de sondage CSA, ce qui place le candidat de l’UDF à un point seulement derrière Ségolène Royal, créditée de 25 % des voix, et à deux points de Nicolas Sarkozy qui est 26 % d’intentions de vote. « On ne va pas dire le contraire, on est contents » a avoué hier son conseiller, Philippe Lapousterle. François Bayrou quant à lui a prévenu, lucide : « Accrochez vos ceintures, vous allez voir des attaques de tout ceux qui avaient le monopole du pouvoir. […] Tous se liguent pour que le changement n’ait pas lieu, tous ceux qui ont bénéficié de toutes les charges, de toutes les missions, de tous les avantages du pouvoir vont se liguer pour empêcher que les choses changent ».

Invité de l’émission « A vous de juger » d’Arlette Chabot hier, Nicolas Sarkozy a dénoncé la « stratégie de l’immobilisme » de François Bayrou. Ségolène Royal elle, a affirmé hier sur le plateau du Grand journal de Canal plus, que la progression du candidat centriste ne « l’inquiétait pas ». « C'est l'histoire d'une campagne présidentielle qui est en train de s'écrire, il y a encore plus d'un électeur sur deux qui est indécis » a-t-elle observé, précisant que « en même temps, j'en déduis qu'il y a encore un travail considérable à faire et que je fais pour défendre ma vision de la France et les valeurs que je défends ».

François Bayrou pour sa part était l’invité ce matin de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1, et il a déclaré savoir « exactement ce que va être la dureté de la campagne qui vient », tout en précisant : « Je ne suis pas tendre (non plus), ce n'est pas du tout ma vocation [...] Au point où en sont arrivés les Français, il vaut mieux ne pas être tendre pour les défendre car il y a de quoi être en colère et fâché ».





SOUTENEZ UNE PRESSE INDÉPENDANTE PAR UN DON DÉFISCALISÉ !