La Ligue communiste révolutionnaire reste divisée sur la question d'une candidature d'Olivier Besancenot à la présidentielle et trois motions seront présentées à sa conférence nationale fin juin chargée de trancher la question, a-t-on appris lundi auprès de la LCR.
Lors d'une réunion de la direction nationale, le week-end dernier, préparatoire à la conférence nationale des 24 et 25 juin, trois motions ont été présentées.
L'une défendue par Olivier Besancenot lui-même et Alain Krivine, favorable au lancement d'une candidature du jeune facteur, a obtenu 47 voix, a indiqué à l'AFP M. Krivine.
29 voix sont allées à une deuxième motion, soutenue par Christian Picquet, leader d'une tendance d'opposition, qui plaide pour la poursuite des efforts en vue d'une candidature unitaire de la gauche antilibérale et propose le report d'une décision sur la candidature d'Olivier Besancenot à la fin de l'année.
Enfin une troisième motion suggérant le lancement d'une "pré-campagne" en faveur du porte-parole de la LCR n'a collecté que 4 voix.
"La majorité estime que les conditions pour une candidature unitaire de la gauche antilibérale ne sont pas réunies actuellement", a affirmé M. Krivine qui précise que la LCR pourrait "revoir" sa stratégie si un accord se dégageait pour une telle candidature.
De son côté, M. Picquet a souligné à l'AFP qu'il y avait actuellement "un grand espoir" de voir une telle candidature émerger et qu'il faut "lever les obstacles" pour aboutir.
A l'inverse de la direction de la LCR, M. Picquet a cosigné un appel pour des candidatures unitaires en 2007 en compagnie d'un large éventail de personnalités et d'organisations du "non de gauche" au référendum du 29 mai (dont le PCF, des socialistes proches du sénateur Jean-Luc Mélenchon, José Bové).
Le débat porte notamment sur le choix d'un candidat commun, "la première personnalité d'un parti n'étant pas la mieux placée pour incarner le rassemblement", a relevé M. Picquet, alors que le PCF présente sa dirigeante Marie-George Buffet comme la meilleure postulante possible.
Lors d'une réunion de la direction nationale, le week-end dernier, préparatoire à la conférence nationale des 24 et 25 juin, trois motions ont été présentées.
L'une défendue par Olivier Besancenot lui-même et Alain Krivine, favorable au lancement d'une candidature du jeune facteur, a obtenu 47 voix, a indiqué à l'AFP M. Krivine.
29 voix sont allées à une deuxième motion, soutenue par Christian Picquet, leader d'une tendance d'opposition, qui plaide pour la poursuite des efforts en vue d'une candidature unitaire de la gauche antilibérale et propose le report d'une décision sur la candidature d'Olivier Besancenot à la fin de l'année.
Enfin une troisième motion suggérant le lancement d'une "pré-campagne" en faveur du porte-parole de la LCR n'a collecté que 4 voix.
"La majorité estime que les conditions pour une candidature unitaire de la gauche antilibérale ne sont pas réunies actuellement", a affirmé M. Krivine qui précise que la LCR pourrait "revoir" sa stratégie si un accord se dégageait pour une telle candidature.
De son côté, M. Picquet a souligné à l'AFP qu'il y avait actuellement "un grand espoir" de voir une telle candidature émerger et qu'il faut "lever les obstacles" pour aboutir.
A l'inverse de la direction de la LCR, M. Picquet a cosigné un appel pour des candidatures unitaires en 2007 en compagnie d'un large éventail de personnalités et d'organisations du "non de gauche" au référendum du 29 mai (dont le PCF, des socialistes proches du sénateur Jean-Luc Mélenchon, José Bové).
Le débat porte notamment sur le choix d'un candidat commun, "la première personnalité d'un parti n'étant pas la mieux placée pour incarner le rassemblement", a relevé M. Picquet, alors que le PCF présente sa dirigeante Marie-George Buffet comme la meilleure postulante possible.