Chers amis,
Nous venons de fêter, peut-être avec des amis musulmans, l’Aïd al-Adha, nommée aussi Grande Fête (Aïd el-Kebir) qui commémore dans l’islam la foi confiante de celui que le Coran désigne comme le prophète Ibrahim. Celui-ci rapporte à son fils, dans la sourate 37 du Coran, un songe qui le pousse à sacrifier ce fils. Père et fils se rejoignent alors dans un même acte d’abandon à ce qui est perçu comme une volonté divine. Mais Dieu donne une offrande de substitution, ce que commémore le geste rituel du sacrifice d’un animal dans les traditions musulmanes depuis des siècles. C’est aussi l’un des sommets du pèlerinage, le hajj, qu’accomplissent au même moment des millions de pèlerins.
Lire aussi : A l'occasion de l'Aïd al-Adha, ce qu'il faut retenir de l'épisode du sacrifice d'Abraham
Le SNRM a publié un message à l’occasion de la fête du sacrifice, en signe fraternel et spirituel à l’intention des musulmans, notamment ceux qui vivent en France. A tous ces citoyens de confession musulmane, le SNRM souhaite la paix et la confiance au long des jours qui viennent, dans la continuité de cette fête qui est la principale du calendrier islamique.
Que cette paix et toute consolation atteignent aussi ceux qui, à travers le monde, n’ont pas pu fêter l’Adha dans de bonnes conditions : des musulmans de nombreuses régions dans le monde souffrent aujourd’hui encore, non seulement de la guerre, mais aussi de persécutions, de famine, de terrorisme aussi. Je sais qu’au moment de la fête, de nombreuses organisations caritatives ont recueilli des dons pour venir en aide à ceux qui en ont besoin. L’Aïd, c’est aussi l’esprit du partage. Quelles que soient les causes de ces conditions de vie intenables parfois, comme à Gaza encore aujourd’hui, et qui que soient les responsables de ces crises et conflits, il nous incombe à tous, selon nos possibilités, de rester mobilisés pour que le monde avance vers plus de justice, plus de coopération, vers plus de sagesse.
Nous venons de fêter, peut-être avec des amis musulmans, l’Aïd al-Adha, nommée aussi Grande Fête (Aïd el-Kebir) qui commémore dans l’islam la foi confiante de celui que le Coran désigne comme le prophète Ibrahim. Celui-ci rapporte à son fils, dans la sourate 37 du Coran, un songe qui le pousse à sacrifier ce fils. Père et fils se rejoignent alors dans un même acte d’abandon à ce qui est perçu comme une volonté divine. Mais Dieu donne une offrande de substitution, ce que commémore le geste rituel du sacrifice d’un animal dans les traditions musulmanes depuis des siècles. C’est aussi l’un des sommets du pèlerinage, le hajj, qu’accomplissent au même moment des millions de pèlerins.
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Le SNRM a publié un message à l’occasion de la fête du sacrifice, en signe fraternel et spirituel à l’intention des musulmans, notamment ceux qui vivent en France. A tous ces citoyens de confession musulmane, le SNRM souhaite la paix et la confiance au long des jours qui viennent, dans la continuité de cette fête qui est la principale du calendrier islamique.
Que cette paix et toute consolation atteignent aussi ceux qui, à travers le monde, n’ont pas pu fêter l’Adha dans de bonnes conditions : des musulmans de nombreuses régions dans le monde souffrent aujourd’hui encore, non seulement de la guerre, mais aussi de persécutions, de famine, de terrorisme aussi. Je sais qu’au moment de la fête, de nombreuses organisations caritatives ont recueilli des dons pour venir en aide à ceux qui en ont besoin. L’Aïd, c’est aussi l’esprit du partage. Quelles que soient les causes de ces conditions de vie intenables parfois, comme à Gaza encore aujourd’hui, et qui que soient les responsables de ces crises et conflits, il nous incombe à tous, selon nos possibilités, de rester mobilisés pour que le monde avance vers plus de justice, plus de coopération, vers plus de sagesse.
Dépasser les peurs pour se reconnaître comme membre d’une commune humanité
Alors qu’une forme d’agitation et d’inquiétude s’est emparée de notre pays après les élections européennes du 9 juin, le SNRM ne saurait trop souligner le devoir de construire une fraternité capable de redonner un élan responsable et citoyen à la société française. Pour les croyants, cette fraternité se reçoit comme le don divin qui permet de dépasser les peurs et de se reconnaître comme membre d’une commune humanité, non malgré nos différences mais avec la richesse de ce qui nous distingue.
Si le contexte politique français est aujourd’hui plein d’incertitudes, ne laissons pas la peur déterminer nos choix et prêtons attention à la Parole de Dieu. Elle met en garde contre la tentation de tout attendre de certains leaders, surtout de ceux qui prétendent avoir des solutions miracles. Elle nous invite aussi à rester serviteurs de la dignité de tout être humain, des pauvres en priorité et du bien commun qui ne trouve jamais dans l’opinion majoritaire son expression absolue et complète.
La tradition catholique nous enjoint de mettre de la réflexion dans nos choix, du cœur dans la raison – comme l’a écrit récemment Mgr Bruno Valentin, évêque du diocèse de Carcassonne et Narbonne –, et une grande confiance dans la prière qui s’élargit toujours à tous et à toutes, ainsi qu’aux dimensions du cosmos.
Le SNRM vous souhaite un bon été, propice au repos et à la réflexion.
*****
Jean-François Bour est directeur du Service national des relations avec les musulmans (SNRM).
Lire aussi :
Pour que la fraternité soit l’affaire de toutes et tous !
Enracinons la fraternité universelle au plus profond de la conscience musulmane
Fratelli Tutti : Vivre la fraternité, « un défi que nous devons relever ensemble dans la diversité de nos croyances et de nos cultures »
Si le contexte politique français est aujourd’hui plein d’incertitudes, ne laissons pas la peur déterminer nos choix et prêtons attention à la Parole de Dieu. Elle met en garde contre la tentation de tout attendre de certains leaders, surtout de ceux qui prétendent avoir des solutions miracles. Elle nous invite aussi à rester serviteurs de la dignité de tout être humain, des pauvres en priorité et du bien commun qui ne trouve jamais dans l’opinion majoritaire son expression absolue et complète.
La tradition catholique nous enjoint de mettre de la réflexion dans nos choix, du cœur dans la raison – comme l’a écrit récemment Mgr Bruno Valentin, évêque du diocèse de Carcassonne et Narbonne –, et une grande confiance dans la prière qui s’élargit toujours à tous et à toutes, ainsi qu’aux dimensions du cosmos.
Le SNRM vous souhaite un bon été, propice au repos et à la réflexion.
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Jean-François Bour est directeur du Service national des relations avec les musulmans (SNRM).
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