Le député européen Vert Alain Lipietz, sa soeur Hélène, conseillère régionale Vert, et leurs proches ont poursuivi l'Etat et la SNCF mardi matin devant le tribunal administratif de Toulouse pour complicité de crimes contre l'humanité dans la déportation en 1944 de quatre membres de leur famille de Toulouse à Drancy.
En mai 1944, les grands-parents, l'oncle et le père d'Alain et Hélène Lipietz avaient arrêtés sur dénonciation à Pau, transférés par la Gestapo à Toulouse, puis acheminés dans des conditions atroces dans des wagons à bestiaux jusqu'à Drancy où ils avaient été internés, avant la libération du camp en juillet 1944.
La décision du tribunal administratif devrait être rendue dans un délai de trois semaines, a précisé son président, après une audience qui a duré environ deux heures. Après les plaidoiries des avocats, le commissaire du gouvernement a donné des conclusions favorables aux requérants, ce qui a rendu Alain Lipietz et sa famille très confiants dans la décision du tribunal.
En mai 1944, les grands-parents, l'oncle et le père d'Alain et Hélène Lipietz avaient arrêtés sur dénonciation à Pau, transférés par la Gestapo à Toulouse, puis acheminés dans des conditions atroces dans des wagons à bestiaux jusqu'à Drancy où ils avaient été internés, avant la libération du camp en juillet 1944.
La décision du tribunal administratif devrait être rendue dans un délai de trois semaines, a précisé son président, après une audience qui a duré environ deux heures. Après les plaidoiries des avocats, le commissaire du gouvernement a donné des conclusions favorables aux requérants, ce qui a rendu Alain Lipietz et sa famille très confiants dans la décision du tribunal.