À partir de 2020, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), qui était sous l’égide du Premier ministre depuis sa création en 2002, sera rattachée au ministère de l’Intérieur et fusionnera avec le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR).
« Les agents du Secrétariat général de la Miviludes confirment qu’ils ont été récemment informés du rattachement de la Mission au ministère de l’Intérieur en début d’année 2020 », ont annoncé les principaux concernés dans un message à l’AFP. Beauvau explique ce changement par « la nécessité (…) de partages de compétences avec d’autres organismes qui n’existaient pas lors de sa création, comme le secrétariat général du CIPDR par exemple ».
Selon le ministère, la Miviludes et le CIPDR partagent « un point commun important qui est la lutte contre les nouvelles formes de radicalité et les phénomènes d’emprise et d’enfermement ».
Cette nouvelle disposition ne fait pourtant pas l’unanimité. Georges Fenech, ancien président de Miviludes, estime que « la lutte contre les dérives sectaires ne relève pas que du ministère de l’Intérieur » et que, « si on noie la Miviludes dans un organisme, cela ne mobilisera plus toutes les administrations ». Selon lui, « les sectes se retrouvent dans le monde religieux, mais aussi dans la santé, l’éducation, la culture ou le monde sportif ».
Exprimant ses « inquiétudes » sur les conséquences de ce changement à France Inter, il estime que la lutte contre les dérives sectaires « n’a pas de lien direct avec la radicalisation ». Pour lui, ce rattachement est « une catastrophe » et peut entraîner « une conséquence terrible ». « Cette institution nous était enviée par le monde entier », rappelle-t-il.
Pour rappel, la Miviludes « mène une action d’observation et d’analyse du phénomène sectaire, coordonne l’action préventive et répressive des pouvoirs publics à l’encontre des dérives sectaires, contribue à la formation et l’information de ses agents et informe le public sur les risques voire les dangers auxquels il est exposé ».
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Selon le ministère, la Miviludes et le CIPDR partagent « un point commun important qui est la lutte contre les nouvelles formes de radicalité et les phénomènes d’emprise et d’enfermement ».
Cette nouvelle disposition ne fait pourtant pas l’unanimité. Georges Fenech, ancien président de Miviludes, estime que « la lutte contre les dérives sectaires ne relève pas que du ministère de l’Intérieur » et que, « si on noie la Miviludes dans un organisme, cela ne mobilisera plus toutes les administrations ». Selon lui, « les sectes se retrouvent dans le monde religieux, mais aussi dans la santé, l’éducation, la culture ou le monde sportif ».
Exprimant ses « inquiétudes » sur les conséquences de ce changement à France Inter, il estime que la lutte contre les dérives sectaires « n’a pas de lien direct avec la radicalisation ». Pour lui, ce rattachement est « une catastrophe » et peut entraîner « une conséquence terrible ». « Cette institution nous était enviée par le monde entier », rappelle-t-il.
Pour rappel, la Miviludes « mène une action d’observation et d’analyse du phénomène sectaire, coordonne l’action préventive et répressive des pouvoirs publics à l’encontre des dérives sectaires, contribue à la formation et l’information de ses agents et informe le public sur les risques voire les dangers auxquels il est exposé ».
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