Le projet de construction de la première mosquée entièrement construite à partir de matériaux imprimés en 3D a été révélé jeudi 12 janvier par Hamad Al Suwaidi, le directeur du Département des Affaires islamiques et des Activités caritatives de Dubaï (IACAD). La construction de cette mosquée à Bur Dubai, qui accueillera quelque 600 fidèles sur une surface de 2 000 m2, démarrera en octobre 2023 et devrait être terminée au début 2025. Il suffira de quatre mois pour que trois ouvriers complètent la structure du bâtiment à l’aide d'une imprimante 3D et d’un peu plus de douze mois pour aménager l’intérieur.
L’imprimante 3D mélange les matières premières avec un ciment spécial et étale ce matériau selon un schéma prédéterminé par l’ordinateur, un peu comme une imprimante à jet d’encre. Le mélange se solidifie rapidement pour se transformer en béton et réaliser le modèle digital en un objet en trois dimensions. « Le coût total de l’opération va être de 30 % plus cher que la construction classique d’une mosquée, parce que c’est la première du genre au monde. Mais nous espérons que ce coût baissera dans les 30 prochaines années pour se stabiliser au même niveau que les techniques d’aujourd’hui », a déclaré Hamad Al Suwaidi, citée par The National.
Dubaï est un pionnier en matière de technologie d'impression 3D. Le pays espère réduire son empreinte carbone par ce moyen. « L'impression 3D pour la construction va réduire le gaspillage de matières premières, ce qui est bon pour l’environnement. La mosquée est une concrétisation de notre leadership éclairé », a indiqué le responsable.
Ce n’est d'ailleurs pas le premier bâtiment en 3D que compte Dubaï. En mai 2016, le pays a ouvert un bâtiment de bureaux entièrement conçu avec une imprimante 3D. Trois ans plus tard, un immeuble à deux étages destiné à abriter un centre municipal d’innovation était également réalisé en 3D. La législation locale a même été modifiée afin d’assurer à cette technologie de pouvoir détenir un quart du marché local de la construction à l’horizon 2030.
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L’imprimante 3D mélange les matières premières avec un ciment spécial et étale ce matériau selon un schéma prédéterminé par l’ordinateur, un peu comme une imprimante à jet d’encre. Le mélange se solidifie rapidement pour se transformer en béton et réaliser le modèle digital en un objet en trois dimensions. « Le coût total de l’opération va être de 30 % plus cher que la construction classique d’une mosquée, parce que c’est la première du genre au monde. Mais nous espérons que ce coût baissera dans les 30 prochaines années pour se stabiliser au même niveau que les techniques d’aujourd’hui », a déclaré Hamad Al Suwaidi, citée par The National.
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