Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accueilli la 13e conférence annuelle de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) à Istanbul, jeudi 14 avril.
Face aux représentants de plus de 50 pays, dont 30 chefs d’États, il a annoncé officiellement la création d’une nouvelle organisation basée à Istanbul et qui coordonnera la lutte antiterroriste en réunissant les polices des pays de l’OCI. Le président turc n’a cependant donné aucun détail sur le fonctionnement de cet « Interpol islamique ».
« Pourquoi devons-nous attendre une aide extérieure pour affronter nos différends et faire face aux actes terroristes qui se produisent dans les pays musulmans ? Nous devons nous en occuper nous-mêmes, nous devons trouver la solution à travers l’alliance islamique », a lancé Recep Tayyip Erdogan.
Face au roi Salmane d’Arabie Saoudite et son ennemi juré le président iranien Hassan Rohani, le chef d’État de la Turquie a appelé au rassemblement des musulmans : « Le principal défi que nous devons surmonter, c'est le confessionnalisme. Ma religion n'est pas le sunnisme ou le chiisme. C'est l'islam. »
Les dirigeants turc et saoudien ont signé jeudi la création d'un conseil de coordination pour « renforcer la coopération stratégique et consolider les liens amicaux » entre les deux pays, selon le site de la présidence turque.
Malgré des rapports diplomatiques très compliquée avec la Turquie, l’Egypte a été représentée par son ministre des Affaires étrangères. Un petit événement notable depuis l’éviction des Frères musulmans du pouvoir et l’avènement autoritaire d'Abdel Fattah al-Sissi qui avait été dénoncé par la Turquie.
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« Pourquoi devons-nous attendre une aide extérieure pour affronter nos différends et faire face aux actes terroristes qui se produisent dans les pays musulmans ? Nous devons nous en occuper nous-mêmes, nous devons trouver la solution à travers l’alliance islamique », a lancé Recep Tayyip Erdogan.
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