Julien Fournier, ancien directeur sportif du club de foot de l’OGC-Nice, déclarait fin septembre dans l’After Foot sur RMC que les raisons de sa dispute avec Christophe Galtier la saison passée dépassaient le cadre sportif. « Les rapports que je pouvais avoir avec Christophe étaient dès le début de la saison assez chaotiques. Très honnêtement, si j’explique les vraies raisons pour lesquelles on s’est disputés, parce que c’est vraiment le mot, Christophe n’entrera plus dans un vestiaire, ni en France ni en Europe », a-t-il affirmé. L’actuel entraineur du Paris-Saint-Germain (PSG) entrainait Nice en 2021.
« Ce ne sont pas des affaires de foot qui nous ont opposés. Ce sont des choses bien plus graves de mon point de vue. (…) C’était indirectement lié au football. Ce sont des choses qui me touchent au plus profond. On avait des positions très éloignées. On a donc fait la saison et on a été, lui et moi, les plus professionnels possibles pour limiter l’impact négatif que ça aurait pu avoir sur l’équipe. Puis il y a eu la séparation », précisait le dirigeant qui officie aujourd’hui à Parme, en Italie.
L’Equipe, dans son édition du 30 septembre, révèle ce qui serait le fond de l’affaire. Pendant le mois du Ramadan 2022, Christophe Galtier aurait secoué le vestiaire niçois en demandant à l’un des joueurs, Hicham Boudaoui, de cesser son jeûne avant un match. Le quotidien sportif ne précise pas comment l’international algérien a réagi à cette demande mais rappelle que celui-ci a participé à la rencontre.
Christophe Galtier aurait aussi exigé de ses joueurs faisant le Ramadan qu'ils soient présents au réfectoire du club lors des repas de leurs coéquipiers, quand bien même ils ne mangent pas, afin de ne pas nuire à la vie du groupe. Une requête qui aurait été bien acceptée par les joueurs.
« Ce ne sont pas des affaires de foot qui nous ont opposés. Ce sont des choses bien plus graves de mon point de vue. (…) C’était indirectement lié au football. Ce sont des choses qui me touchent au plus profond. On avait des positions très éloignées. On a donc fait la saison et on a été, lui et moi, les plus professionnels possibles pour limiter l’impact négatif que ça aurait pu avoir sur l’équipe. Puis il y a eu la séparation », précisait le dirigeant qui officie aujourd’hui à Parme, en Italie.
L’Equipe, dans son édition du 30 septembre, révèle ce qui serait le fond de l’affaire. Pendant le mois du Ramadan 2022, Christophe Galtier aurait secoué le vestiaire niçois en demandant à l’un des joueurs, Hicham Boudaoui, de cesser son jeûne avant un match. Le quotidien sportif ne précise pas comment l’international algérien a réagi à cette demande mais rappelle que celui-ci a participé à la rencontre.
Christophe Galtier aurait aussi exigé de ses joueurs faisant le Ramadan qu'ils soient présents au réfectoire du club lors des repas de leurs coéquipiers, quand bien même ils ne mangent pas, afin de ne pas nuire à la vie du groupe. Une requête qui aurait été bien acceptée par les joueurs.
Si le jeûne du Ramadan est une obligation pour tout musulman, préserver sa santé est tout autant un devoir auquel le jeûne ne doit pas nuire. « Mettre sa santé en danger est haram », rappelait auprès de Saphirnews l’ex-recteur de la Grande Mosquée de Paris Dalil Boubakeur. Par ailleurs, des dérogations sont permises aux joueurs professionnels à certaines conditions, sous réserve que les personnes rattrapent les jours non jeûnés.
Il n’en reste pas moins que Julien Fournier n'aurait pas apprécié ces méthodes, déplorant auprès de ses supérieurs un « critère religieux » à l’œuvre par Christophe Galtier. Ce dernier aurait, pour sa part, considéré que son point de vue n'était que sportif. Son entourage assure qu'il n'a « jamais incité un joueur à ne pas faire le Ramadan », qu'il n'a « jamais sorti un joueur de la feuille de match à cause du jeûne » et « aucun autre musulman de l'équipe n'a vu décroître son temps de jeu à cause du Ramadan ».
Toujours selon L’Equipe, il aurait aussi été reproché à Christophe Galtier d’avoir « regretté la sociologie de son vestiaire », composée de « beaucoup de jeunes, d'abord, mais surtout des profils qui ne collent pas à l'identité de la ville ». « Il a entraîné des joueurs de toute culture, toute religion, sans aucune distinction. Ce type de reproche est complètement faux, lunaire et d'une extrême gravité », fait savoir l’entourage de l’actuel technicien du PSG.
Lire aussi :
Sport et Ramadan : « Oui, mais non », un sacré dilemme
Il n’en reste pas moins que Julien Fournier n'aurait pas apprécié ces méthodes, déplorant auprès de ses supérieurs un « critère religieux » à l’œuvre par Christophe Galtier. Ce dernier aurait, pour sa part, considéré que son point de vue n'était que sportif. Son entourage assure qu'il n'a « jamais incité un joueur à ne pas faire le Ramadan », qu'il n'a « jamais sorti un joueur de la feuille de match à cause du jeûne » et « aucun autre musulman de l'équipe n'a vu décroître son temps de jeu à cause du Ramadan ».
Toujours selon L’Equipe, il aurait aussi été reproché à Christophe Galtier d’avoir « regretté la sociologie de son vestiaire », composée de « beaucoup de jeunes, d'abord, mais surtout des profils qui ne collent pas à l'identité de la ville ». « Il a entraîné des joueurs de toute culture, toute religion, sans aucune distinction. Ce type de reproche est complètement faux, lunaire et d'une extrême gravité », fait savoir l’entourage de l’actuel technicien du PSG.
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