La plaisanterie de François Hollande lors de son discours devant le CRIF le 16 décembre a failli crée un incident diplomatique entre la France et l’Algérie.
Devant l’ampleur de la polémique, le président de la République a dû adresser ses excuses aux Algériens. Il a exprimé plus exactement « ses sincères regrets pour l’interprétation qui est faite de ses propos » sur l’Algérie et « en fera directement part » au président Abdelaziz Bouteflika.
Dans un communiqué de l’Elysée publié dimanche 22 décembre, il a également fait savoir que ses propos sur la venue de Manuel Valls en Algérie « font l’objet d'une polémique sans fondement. Chacun connaît les sentiments d’amitié que François Hollande porte à l’Algérie et le grand respect qu'il a pour son peuple, comme l'ont prouvé la visite d’État qu'il a effectuée en décembre (2012) et les discours qu'il a prononcés ».
Les autorités algériennes, par le biais du ministère algérien des Affaires étrangères, se sont déclarées « satisfaites » des regrets de François Hollande. Mais les Algériens, qui furent outrés d'être présentés comme un danger, n'oublieront pas de si tôt ses propos.
Lire aussi :
La vanne de Hollande devant le CRIF qui ne fait pas rire l’Algérie
Mort du général Aussaresses, tortionnaire de la guerre d’Algérie
L’Algérie, l'autre patrie de Nelson Mandela
François Hollande en Algerie : « pas de repentance »
[L'Algérie, une solution à la crise industrielle française
Devant l’ampleur de la polémique, le président de la République a dû adresser ses excuses aux Algériens. Il a exprimé plus exactement « ses sincères regrets pour l’interprétation qui est faite de ses propos » sur l’Algérie et « en fera directement part » au président Abdelaziz Bouteflika.
Dans un communiqué de l’Elysée publié dimanche 22 décembre, il a également fait savoir que ses propos sur la venue de Manuel Valls en Algérie « font l’objet d'une polémique sans fondement. Chacun connaît les sentiments d’amitié que François Hollande porte à l’Algérie et le grand respect qu'il a pour son peuple, comme l'ont prouvé la visite d’État qu'il a effectuée en décembre (2012) et les discours qu'il a prononcés ».
Les autorités algériennes, par le biais du ministère algérien des Affaires étrangères, se sont déclarées « satisfaites » des regrets de François Hollande. Mais les Algériens, qui furent outrés d'être présentés comme un danger, n'oublieront pas de si tôt ses propos.
Lire aussi :
La vanne de Hollande devant le CRIF qui ne fait pas rire l’Algérie
Mort du général Aussaresses, tortionnaire de la guerre d’Algérie
L’Algérie, l'autre patrie de Nelson Mandela
François Hollande en Algerie : « pas de repentance »
[L'Algérie, une solution à la crise industrielle française