« Ca va être ma dernière déclaration » aura été les derniers propos tenus par le ministre syrien de l’Intérieur, qui s’exprimait ce matin très tôt sur les ondes d’une radio libanaise. Dans cette ultime interview, Ghazi Kanaan donnait son point de vue au sujet d’une émission de télévision libanaise portant sur sa déclaration devant la commission Mehlis. Cette même commission internationale de l’Onu chargée d’enquêter sur la mort de l’ex-premier ministre libanais Rafic Hariri. Placé à la tête du ministère de l’Intérieur en octobre 2004, et après vingt ans passés au Liban, Ghazi Kanaan faisait partie des responsables syriens interrogés par la commission dirigée par Dethlev Mehlis. Dans le cadre de cette enquête, les avoirs à l’étranger du désormais ex-ministre de l’Intérieur syrien avaient été gelés à la demande des Etats-Unis.
« Nous n'avons aucune information car nos services et nos troupes sont sortis du Liban et que les services de renseignements syriens au Liban étaient concernés uniquement par la sécurité de nos troupes et la coordination avec les autorités légales ». Ainsi s’était exprimé Ghazi Kanaan dans les colonnes du quotidien libanais As-Safir au sujet de l’assassinat de Rafic Hariri.
« Si nous faisions l'objet de largesses de Rafic Hariri, pourquoi le tuer ? Tout cela vise à me nuire et à nuire à Rafic Hariri [...]. Nous entretenions des relations d'affection et de respect mutuel avec le Liban. Nous avons servi les intérêts du Liban avec dignité» avait notamment déclaré Ghazi Kanaan à la chaîne chrétienne privée libanaise La voix du Liban.
Le suicide de Ghazi Kanaan intervient peu avant la présentation par la commission Mehlis de ses observations concernant la mort de Rafic Hariri devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Celle-ci devrait avoir lieu à la fin du mois d’octobre, tandis que de fortes présomptions se font sentir quant à sa reconduction pour encore trois mois.
Les autorités syriennes ont quant à elles annoncé l’ouverture d’une enquête sur la mort de Ghazi Kanaan, survenue à la surprise de tous, alors que ce dernier était âgé de 63 ans.
De leur côté, les Etats-Unis ont tenu à exprimer leur appui et leur soutien au gouvernement libanais ainsi qu’à son premier ministre Fouad Saniora, au moment où ce dernier doit affronter les critiques syriennes ainsi que les désaccords avec son président Emile Lahoud.
« Nous n'avons aucune information car nos services et nos troupes sont sortis du Liban et que les services de renseignements syriens au Liban étaient concernés uniquement par la sécurité de nos troupes et la coordination avec les autorités légales ». Ainsi s’était exprimé Ghazi Kanaan dans les colonnes du quotidien libanais As-Safir au sujet de l’assassinat de Rafic Hariri.
« Si nous faisions l'objet de largesses de Rafic Hariri, pourquoi le tuer ? Tout cela vise à me nuire et à nuire à Rafic Hariri [...]. Nous entretenions des relations d'affection et de respect mutuel avec le Liban. Nous avons servi les intérêts du Liban avec dignité» avait notamment déclaré Ghazi Kanaan à la chaîne chrétienne privée libanaise La voix du Liban.
Le suicide de Ghazi Kanaan intervient peu avant la présentation par la commission Mehlis de ses observations concernant la mort de Rafic Hariri devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Celle-ci devrait avoir lieu à la fin du mois d’octobre, tandis que de fortes présomptions se font sentir quant à sa reconduction pour encore trois mois.
Les autorités syriennes ont quant à elles annoncé l’ouverture d’une enquête sur la mort de Ghazi Kanaan, survenue à la surprise de tous, alors que ce dernier était âgé de 63 ans.
De leur côté, les Etats-Unis ont tenu à exprimer leur appui et leur soutien au gouvernement libanais ainsi qu’à son premier ministre Fouad Saniora, au moment où ce dernier doit affronter les critiques syriennes ainsi que les désaccords avec son président Emile Lahoud.