L’heure n’est pas à la rigolade… Un restaurant de fast-food halal a été menacé d’une fermeture administrative en raison de son enseigne lumineuse défectueuse. L’histoire se passe à Valence, dans la Drôme. Les employés d’un Chamas Tacos, une chaîne qui compte une soixantaine de points de vente en France et en Belgique, ont eu la mauvaise surprise de recevoir, dans la soirée du mercredi 18 octobre, une visite de la police municipale. Celle-ci a ordonné au gérant d’éteindre l’enseigne lumineuse sur le champ pour éviter une fermeture administrative. Une vidéo de l'intervention policière, filmée par des internautes, fait le buzz.
Des riverains ont en effet signalé que la première lettre de l’enseigne, le « C », était éteinte, ce qui donnait à voir « Hamas Tacos » dans la nuit. A l’heure où le conflit israélo-palestinien déchaîne des passions, certains ont donc cru voir un soutien du restaurant envers le mouvement palestinien du Hamas, classé au rang des organisations terroristes par l’Union européenne. Le signalement est remonté jusqu'à la municipalité de Valence, qui estime qu'il est impossible de faire fi du contexte international et qui justifie que des précautions puissent être prises.
Or il s’avère que l’explication est toute autre : cela fait des mois que le « C » ne s’allume plus avec les autres lettres, comme en témoigne le gérant de la franchise à France Bleu. « Cette histoire est très grave, elle va trop loin. Le C est tombé en panne il y a des mois de cela. On a fait un devis pour refaire toute la façade dans les prochains mois. J'ignorais jusqu'à maintenant que le Hamas était une organisation terroriste. C'est une triste coïncidence, du hasard complet. Nous, on fait du commerce, pas de la politique », déclare le responsable.
« La corrélation ne m’est jamais venue à l’esprit. Ni moi ni mes collaborateurs n’y voyaient une quelconque revendication », renchérit-il auprès du Figaro. « Chamas Tacos est une grande franchise aujourd'hui, pas un petit snack de quartier. »
Le gérant, qui n’a pas de formation d’électricien, a fini non sans mal par éteindre l’enseigne lumineuse le soir même, faisant ainsi s’éloigner la menace de fermeture. Elle restera éteinte jusqu'à ce qu'elle soit réparée.
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Des riverains ont en effet signalé que la première lettre de l’enseigne, le « C », était éteinte, ce qui donnait à voir « Hamas Tacos » dans la nuit. A l’heure où le conflit israélo-palestinien déchaîne des passions, certains ont donc cru voir un soutien du restaurant envers le mouvement palestinien du Hamas, classé au rang des organisations terroristes par l’Union européenne. Le signalement est remonté jusqu'à la municipalité de Valence, qui estime qu'il est impossible de faire fi du contexte international et qui justifie que des précautions puissent être prises.
Or il s’avère que l’explication est toute autre : cela fait des mois que le « C » ne s’allume plus avec les autres lettres, comme en témoigne le gérant de la franchise à France Bleu. « Cette histoire est très grave, elle va trop loin. Le C est tombé en panne il y a des mois de cela. On a fait un devis pour refaire toute la façade dans les prochains mois. J'ignorais jusqu'à maintenant que le Hamas était une organisation terroriste. C'est une triste coïncidence, du hasard complet. Nous, on fait du commerce, pas de la politique », déclare le responsable.
« La corrélation ne m’est jamais venue à l’esprit. Ni moi ni mes collaborateurs n’y voyaient une quelconque revendication », renchérit-il auprès du Figaro. « Chamas Tacos est une grande franchise aujourd'hui, pas un petit snack de quartier. »
Le gérant, qui n’a pas de formation d’électricien, a fini non sans mal par éteindre l’enseigne lumineuse le soir même, faisant ainsi s’éloigner la menace de fermeture. Elle restera éteinte jusqu'à ce qu'elle soit réparée.
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