Répondre à cette question n’est pas une chose aisée, d’ailleurs on ne pourra jamais le faire de manière précise, car les chemins qui mènent à Dieu sont nombreux et divers. Ce que je voudrais dire par là, c’est qu’il y a plusieurs façons de trouver Dieu et chaque croyant a son expérience personnelle sur comment il L’a trouvé.
Certains diront qu’ils ont trouvé la foi dans la prière, d’autres dans la lecture du Coran, d’autres même au moment où ils étaient en train de commettre des péchés et d’autres dans d’autres circonstances. Donc, dire comment trouver Dieu n’est pas une chose facile et peut même s’avérer prétentieux, car ce serait une manière de se substituer à Lui de dire comment Le trouver.
Son domaine est si grand que chaque homme peut trouver les moyens d’accéder à Lui. Le plus important, c’est d’avoir la volonté et l’abnégation de Le trouver. Comme Dieu le dit : « Celui qui se rapproche de moi d’un empan, Je me rapprocherai de lui d’une coudée, et celui qui se rapproche de moi d’une coudée, Je me rapprocherai de lui d’une brasse. Celui qui vient vers moi en marchant, J’irai vers lui en courant. Celui qui me rencontre après avoir commis des péchés autant que la terre puisse contenir sans rien m’associer, J’irai à sa rencontre en lui accordant un pardon à la mesure de ses péchés » (rapporté par Muslim).
Dans un autre hadith, le Prophète (PSL) nous explique bien les moyens de se rapprocher de Dieu et d’être aimé par lui, « Dieu, qu’Il soit glorifié, a dit : "Mon serviteur ne se rapproche pas de moi par quelque chose que j’affectionne le plus que par les devoirs que je lui ai prescrits. Cependant, celui-ci ne cesse de se rapprocher de moi par des œuvres facultatives jusqu’à ce que je l’aime. Lorsque je l’aime, je deviens son ouïe par laquelle il entend, sa vue par laquelle il voit, sa main par laquelle il agit et son pied avec lequel il marche. S’il me sollicite, je répondrai favorablement à ses requêtes et s’il me demande ma protection, je la lui accorderai certainement » (rapporté par al-Bukhâri).
Certains diront qu’ils ont trouvé la foi dans la prière, d’autres dans la lecture du Coran, d’autres même au moment où ils étaient en train de commettre des péchés et d’autres dans d’autres circonstances. Donc, dire comment trouver Dieu n’est pas une chose facile et peut même s’avérer prétentieux, car ce serait une manière de se substituer à Lui de dire comment Le trouver.
Son domaine est si grand que chaque homme peut trouver les moyens d’accéder à Lui. Le plus important, c’est d’avoir la volonté et l’abnégation de Le trouver. Comme Dieu le dit : « Celui qui se rapproche de moi d’un empan, Je me rapprocherai de lui d’une coudée, et celui qui se rapproche de moi d’une coudée, Je me rapprocherai de lui d’une brasse. Celui qui vient vers moi en marchant, J’irai vers lui en courant. Celui qui me rencontre après avoir commis des péchés autant que la terre puisse contenir sans rien m’associer, J’irai à sa rencontre en lui accordant un pardon à la mesure de ses péchés » (rapporté par Muslim).
Dans un autre hadith, le Prophète (PSL) nous explique bien les moyens de se rapprocher de Dieu et d’être aimé par lui, « Dieu, qu’Il soit glorifié, a dit : "Mon serviteur ne se rapproche pas de moi par quelque chose que j’affectionne le plus que par les devoirs que je lui ai prescrits. Cependant, celui-ci ne cesse de se rapprocher de moi par des œuvres facultatives jusqu’à ce que je l’aime. Lorsque je l’aime, je deviens son ouïe par laquelle il entend, sa vue par laquelle il voit, sa main par laquelle il agit et son pied avec lequel il marche. S’il me sollicite, je répondrai favorablement à ses requêtes et s’il me demande ma protection, je la lui accorderai certainement » (rapporté par al-Bukhâri).
La relation avec autrui doit reposer sur l’entraide et la complémentarité
Il est aussi important pour l’homme et la femme qui désire trouver Dieu et d’être aimé-e par lui de suivre la voie tracée par le Prophète (PSL). Comme il est aussi important pour l’homme et la femme qui veut être et rester sur le droit chemin d’être avec des gens de bien.
Cependant, il ne s’agira pas de délaisser ses vieux ami-e-s sous prétexte qu’ils commettent des actes immoraux, car personne ne sait comment il-elle finira demain, mais aussi il faut admettre qu’à force de fréquenter de mauvaises personnes on court aussi le risque de devenir comme elles. Celui ou celle qui fréquente de mauvaises personnes, il sera plus facile que ces personnes lui fassent faire des choses qui déplaisent à Dieu plutôt que qu’il-elle leur fasse faire des choses qui plaisent à Dieu.
Cependant, le Prophète (PSL) a dit dans un hadith que « le musulman est le frère du musulman ; il ne doit ni être inique envers lui, ni l’abandonner… Celui qui aide son frère, Dieu l’aidera. Celui qui délivre un musulman d’une gêne, Dieu le délivrera d’une des gênes du jour de la Résurrection. Celui qui couvre un musulman, Dieu le couvrira le jour de la Résurrection » ( rapporté par al-Bukhâri et Muslim).
Mais cela ne signifie pas pour autant qu’on doit être avec des gens qui n’ont aucune moralité et qui passent tout leur temps à faire des choses qui vont à l’encontre des prescriptions divines. Si de telles situations se présentent, le croyant doit essayer de les aider à trouver le droit chemin et s’ils persistent dans leur désobéissance à Dieu, il doit les abandonner dans l’intention de préserver sa foi.
En effet, la relation de l’homme avec autrui doit reposer sur l’entraide et la complémentarité dans l’obéissance à Dieu. Ce qui doit le pousser à partager avec autrui le peu de savoir que Dieu lui a donné, en lui prodiguant de bons conseils pour qu’il puisse se rectifier et avancer sur le droit chemin. La connaissance est une lumière, mais à quoi sert une lumière si elle n’éclaire personne. Cause pour laquelle Dieu exhorte les croyants à s’entraider lorsqu’Il dit : « Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. Et craignez Dieu, car Dieu est, certes, dur en punition ! » (Coran, s. 5, v. 2).
Cependant, il ne s’agira pas de délaisser ses vieux ami-e-s sous prétexte qu’ils commettent des actes immoraux, car personne ne sait comment il-elle finira demain, mais aussi il faut admettre qu’à force de fréquenter de mauvaises personnes on court aussi le risque de devenir comme elles. Celui ou celle qui fréquente de mauvaises personnes, il sera plus facile que ces personnes lui fassent faire des choses qui déplaisent à Dieu plutôt que qu’il-elle leur fasse faire des choses qui plaisent à Dieu.
Cependant, le Prophète (PSL) a dit dans un hadith que « le musulman est le frère du musulman ; il ne doit ni être inique envers lui, ni l’abandonner… Celui qui aide son frère, Dieu l’aidera. Celui qui délivre un musulman d’une gêne, Dieu le délivrera d’une des gênes du jour de la Résurrection. Celui qui couvre un musulman, Dieu le couvrira le jour de la Résurrection » ( rapporté par al-Bukhâri et Muslim).
Mais cela ne signifie pas pour autant qu’on doit être avec des gens qui n’ont aucune moralité et qui passent tout leur temps à faire des choses qui vont à l’encontre des prescriptions divines. Si de telles situations se présentent, le croyant doit essayer de les aider à trouver le droit chemin et s’ils persistent dans leur désobéissance à Dieu, il doit les abandonner dans l’intention de préserver sa foi.
En effet, la relation de l’homme avec autrui doit reposer sur l’entraide et la complémentarité dans l’obéissance à Dieu. Ce qui doit le pousser à partager avec autrui le peu de savoir que Dieu lui a donné, en lui prodiguant de bons conseils pour qu’il puisse se rectifier et avancer sur le droit chemin. La connaissance est une lumière, mais à quoi sert une lumière si elle n’éclaire personne. Cause pour laquelle Dieu exhorte les croyants à s’entraider lorsqu’Il dit : « Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. Et craignez Dieu, car Dieu est, certes, dur en punition ! » (Coran, s. 5, v. 2).
Écouter tout le monde et sans exception
L’homme doit aussi s’abstenir de tout jugement sur les autres et se dire que lui-même a du mal à juger ses propres défauts, alors pourquoi prendre le temps de juger les autres ? En chaque individu, bon ou mauvais, on peut apprendre quelque chose de lui. Donc il faut écouter tout le monde et sans exception. Même lorsqu’un menteur parle, il faut l’écouter : au moins on saura de lui qu’il est menteur, ce qui nous empêchera de lui confier nos secrets.
L’homme qui n’a pas encore trouvé la foi en Dieu a bien le droit de douter de Lui. Des prophètes avaient douté de Dieu avant de le découvrir, à plus forte raison un homme ordinaire. Combien d’athées dans le monde ont fini par adopter une croyance religieuse avant de tirer leur révérence ? Et ce n’est pas parce qu’on les a contraints à embrasser la religion, non, au contraire. Ils ont tout simplement trouvé le chemin grâce à la miséricorde de Dieu.
Alors si une personne ne croit pas en Dieu on ne doit ni la tuer ni la considérer comme un animal, mais on doit prier pour lui pour que Dieu l’aide à trouver la voie du salut. Le Prophète (PSL) faisait des prières nocturnes pour que Dieu aide les négateurs à avoir la foi, alors pourquoi pas nous aussi ? Une foi qui est nourrie par un doute préalable ne sera jamais facile à ébranler. Car elle sera fondée sur une connaissance sûre et solide.
Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : l’homme n’a pas besoin de voir Dieu pour croire, car s’il était nécessaire de le voir avant de croire, Il se montrerait Lui-même et c’est justement parce qu’Il est Dieu qu’Il est invisible. La croyance en Dieu peut se faire dans l’absence de la certitude (vu à l’œil nu) : c’est pourquoi plus l’homme se met dans une quête de certitude par rapport à l’existence de Dieu, plus il s’égare et s’écarte du chemin. C’est comme s’il voulait regarder le blanc de son œil sans l’aide d’un miroir, il va se fatiguer pour rien, bien sûr.
Alors, une question s’impose, pourquoi l’homme ne voit-il pas ce qui lui permet de voir ? La réponse à cette question est simple, parce que ce n’est pas l’œil qui voit en réalité. S’il suffisait de voir Dieu pour croire il n’y aurait pas d’aveugles croyants. « Car ce ne sont pas les yeux qui s’aveuglent, mais ce sont les cœurs dans les poitrines qui s’aveuglent » (Coran, s. 22, v. 46). Tout comme le blanc de l’œil est tout prêt de l’œil, Dieu est tout prêt de l’homme, et s’il fait un petit effort il sentira Sa présence en lui. Comme Il le dit lui-même dans le Coran : « Nous sommes plus près de lui (l’homme) que sa veine jugulaire » (s. 50, v. 16).
L’homme qui n’a pas encore trouvé la foi en Dieu a bien le droit de douter de Lui. Des prophètes avaient douté de Dieu avant de le découvrir, à plus forte raison un homme ordinaire. Combien d’athées dans le monde ont fini par adopter une croyance religieuse avant de tirer leur révérence ? Et ce n’est pas parce qu’on les a contraints à embrasser la religion, non, au contraire. Ils ont tout simplement trouvé le chemin grâce à la miséricorde de Dieu.
Alors si une personne ne croit pas en Dieu on ne doit ni la tuer ni la considérer comme un animal, mais on doit prier pour lui pour que Dieu l’aide à trouver la voie du salut. Le Prophète (PSL) faisait des prières nocturnes pour que Dieu aide les négateurs à avoir la foi, alors pourquoi pas nous aussi ? Une foi qui est nourrie par un doute préalable ne sera jamais facile à ébranler. Car elle sera fondée sur une connaissance sûre et solide.
Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : l’homme n’a pas besoin de voir Dieu pour croire, car s’il était nécessaire de le voir avant de croire, Il se montrerait Lui-même et c’est justement parce qu’Il est Dieu qu’Il est invisible. La croyance en Dieu peut se faire dans l’absence de la certitude (vu à l’œil nu) : c’est pourquoi plus l’homme se met dans une quête de certitude par rapport à l’existence de Dieu, plus il s’égare et s’écarte du chemin. C’est comme s’il voulait regarder le blanc de son œil sans l’aide d’un miroir, il va se fatiguer pour rien, bien sûr.
Alors, une question s’impose, pourquoi l’homme ne voit-il pas ce qui lui permet de voir ? La réponse à cette question est simple, parce que ce n’est pas l’œil qui voit en réalité. S’il suffisait de voir Dieu pour croire il n’y aurait pas d’aveugles croyants. « Car ce ne sont pas les yeux qui s’aveuglent, mais ce sont les cœurs dans les poitrines qui s’aveuglent » (Coran, s. 22, v. 46). Tout comme le blanc de l’œil est tout prêt de l’œil, Dieu est tout prêt de l’homme, et s’il fait un petit effort il sentira Sa présence en lui. Comme Il le dit lui-même dans le Coran : « Nous sommes plus près de lui (l’homme) que sa veine jugulaire » (s. 50, v. 16).
Utiliser la raison pour découvrir la grandeur du Créateur
Dieu qui a donné à l’homme la raison connait bien les limites de celle-ci et c’est parce qu’Il connait ses limites qu’Il n’a jamais demandé à l’homme de l’utiliser pour accéder à Lui, mais Il lui demande d’utiliser son cœur. Il y a des choses en Dieu qui surpassent la puissance de la raison et parmi ces « choses » il y a son caractère invisible.
Mais cela ne signifie pas pour autant que l’usage de la raison est exclu dans cette quête de découverte de Dieu, car lorsqu’on observe la Nature on y trouve un équilibre fondé sur une rationalité extraordinaire que seuls les doués de raison peuvent comprendre et interpréter.
Raison pour laquelle Dieu s’adresse aux gens doués de raison lorsqu’Il dit : « De même dans l’alternance de la nuit et du jour, et dans ce que Dieu fait descendre du ciel, comme subsistance (pluie) par laquelle Il redonne la vie à la terre une fois morte, et dans la distribution des vents, il y a des signes pour des gens qui raisonnent » (Coran, s. 45, v. 5).
Ainsi, l’on comprend que la raison, bien qu’elle n’est pas la chose que l’homme doit utiliser impérativement et nécessairement pour découvrir Dieu, est, en revanche, le moyen fondamental que le croyant doit absolument utiliser pour d’abord se comprendre et découvrir à travers les phénomènes qu’il observe la grandeur et la majesté du Créateur de l’Univers, Dieu le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux.
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Demba Seck est doctorant en sociologie et enseignant-chercheur à l’université Gaston-Berger de Saint-Louis du Sénégal.
Mais cela ne signifie pas pour autant que l’usage de la raison est exclu dans cette quête de découverte de Dieu, car lorsqu’on observe la Nature on y trouve un équilibre fondé sur une rationalité extraordinaire que seuls les doués de raison peuvent comprendre et interpréter.
Raison pour laquelle Dieu s’adresse aux gens doués de raison lorsqu’Il dit : « De même dans l’alternance de la nuit et du jour, et dans ce que Dieu fait descendre du ciel, comme subsistance (pluie) par laquelle Il redonne la vie à la terre une fois morte, et dans la distribution des vents, il y a des signes pour des gens qui raisonnent » (Coran, s. 45, v. 5).
Ainsi, l’on comprend que la raison, bien qu’elle n’est pas la chose que l’homme doit utiliser impérativement et nécessairement pour découvrir Dieu, est, en revanche, le moyen fondamental que le croyant doit absolument utiliser pour d’abord se comprendre et découvrir à travers les phénomènes qu’il observe la grandeur et la majesté du Créateur de l’Univers, Dieu le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux.
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Demba Seck est doctorant en sociologie et enseignant-chercheur à l’université Gaston-Berger de Saint-Louis du Sénégal.