Arrêtés en septembre 2017 pour des accusations de terrorisme, les célèbres prédicateurs Salman al-Awdah, et Awad al-Qarni, ainsi que le journaliste Ali al-Omari, fondateur de la chaîne de télévision 4Shabab, seront condamnés à mort, puis exécutés après le mois du Ramadan, rapporte des sources gouvernementales à Middle East Eye. S’il était prévu que ces trois hommes, accusés de terrorisme, comparaîtraient devant le tribunal spécial de Riyad le 1er mai dernier, l’audience a été reportée à une date ultérieure.
« Ils n’attendront pas pour exécuter ces hommes dès que la peine de mort aura été prononcée », a affirmé l’une des sources, tandis que l’autre a indiqué que l’exécution récente de 37 citoyens saoudiens dont la plupart sont des activistes chiites a été utilisée comme un ballon d’essai pour mesurer la portée des condamnations des gouvernements étrangers.
« Quand ils se sont aperçus qu’il n’y a eu qu’une faible réaction internationale, en particulier de la part de gouvernements et de chefs d’État, ils ont décidé de poursuivre leur plan d’exécution des personnalités de premier plan », a avancé la seconde source qui, comme la première, a préféré garder son anonymat.
Pour le cas précis du Salman al-Awdah, suivi par quelque 14 millions de personnes sur Twitter, une audition à huis clos en 2018 a révélé qu’il devra répondre de 37 chefs d’inculpation liés au terrorisme, incluant une affiliation avec les Frères musulmans. Il est également, entre autres, accusé d’avoir « incité l'opinion publique à s'opposer au dirigeant » et et d’avoir manifesté publiquement sa réticence envers le boycott mené par le royaume saoudien contre le Qatar.
Sarah Leah Whitson, directrice de HRW pour le Moyen-Orient, a soutenu que « toute nouvelle exécution des dissidents politiques est la conséquence directe de l’environnement favorable de l’administration Trump et de son signal public répété : peu importe les abus odieux que vous commettez contre votre peuple, nous vous soutenons ».
Pour un proche de l’une des trois personnalités aujourd’hui sur la sellette, « les exécutions, si elles auront lieu, seraient très graves et pourraient constituer un dangereux point de bascule ».
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Arabie Saoudite : le célèbre prédicateur Salman Al-Odah, critique du régime, arrêté
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« Quand ils se sont aperçus qu’il n’y a eu qu’une faible réaction internationale, en particulier de la part de gouvernements et de chefs d’État, ils ont décidé de poursuivre leur plan d’exécution des personnalités de premier plan », a avancé la seconde source qui, comme la première, a préféré garder son anonymat.
Pour le cas précis du Salman al-Awdah, suivi par quelque 14 millions de personnes sur Twitter, une audition à huis clos en 2018 a révélé qu’il devra répondre de 37 chefs d’inculpation liés au terrorisme, incluant une affiliation avec les Frères musulmans. Il est également, entre autres, accusé d’avoir « incité l'opinion publique à s'opposer au dirigeant » et et d’avoir manifesté publiquement sa réticence envers le boycott mené par le royaume saoudien contre le Qatar.
Sarah Leah Whitson, directrice de HRW pour le Moyen-Orient, a soutenu que « toute nouvelle exécution des dissidents politiques est la conséquence directe de l’environnement favorable de l’administration Trump et de son signal public répété : peu importe les abus odieux que vous commettez contre votre peuple, nous vous soutenons ».
Pour un proche de l’une des trois personnalités aujourd’hui sur la sellette, « les exécutions, si elles auront lieu, seraient très graves et pourraient constituer un dangereux point de bascule ».
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