Des représentants de la Ligue arabe
Sortir le processus de l'impasse
Les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe se sont réunis mercredi au Caire.
À l'ouverture de la session, son président, cheikh Khaled ben Ahmed al-Khalifa, le ministre bahreini des Affaires étrangères, a déclaré que la Ligue souhaitait sortir le processus de l'impasse, avec un nouveau mécanisme sous l'égide de l'ONU.
La Ligue arabe va demander, dans son communiqué final, au Conseil de sécurité de «passer en revue le processus de paix (...) et de trouver un nouveau mécanisme efficace pour le réactiver sur la base des décisions du Conseil de sécurité et de l'initiative de paix arabe», a-t-il déclaré dans son discours d'ouverture.
Selon le chef de la diplomatie égyptienne, Ahmad Aboul Gheit, cette demande des 22 membres de la Ligue arabe devrait être présentée lors d'une réunion du Conseil de sécurité sur le Moyen-Orient prévue le 21 septembre.
À l'ouverture de la session, son président, cheikh Khaled ben Ahmed al-Khalifa, le ministre bahreini des Affaires étrangères, a déclaré que la Ligue souhaitait sortir le processus de l'impasse, avec un nouveau mécanisme sous l'égide de l'ONU.
La Ligue arabe va demander, dans son communiqué final, au Conseil de sécurité de «passer en revue le processus de paix (...) et de trouver un nouveau mécanisme efficace pour le réactiver sur la base des décisions du Conseil de sécurité et de l'initiative de paix arabe», a-t-il déclaré dans son discours d'ouverture.
Selon le chef de la diplomatie égyptienne, Ahmad Aboul Gheit, cette demande des 22 membres de la Ligue arabe devrait être présentée lors d'une réunion du Conseil de sécurité sur le Moyen-Orient prévue le 21 septembre.
Un calendrier pour relancer le processus.
Le secrétaire d'État émirati aux Affaires étrangères, Mohamed Hussein al-Shaali, président de la précédente session, a également appelé à la mise en place d'un calendrier pour relancer le processus.
«Nous appelons le Conseil de sécurité à relancer le processus de paix (...) et à définir un mécanisme précis et efficace afin de relancer rapidement les négociations, d'établir un calendrier et de fournir des garanties internationales», a-t-il affirmé.
Le 20 août, le secrétaire général de la Ligue Amr Moussa avait indiqué qu'il y avait «un sentiment arabe unanime» pour estimer que le processus de paix avait «échoué».
«Nous ne sommes disposés à laisser le dossier à aucune autre partie», que l'ONU, avait-il dit, dans une critique implicite contre le Quartette (États-Unis, ONU, Union européenne, Russie) sur le Proche-Orient.
Le Quartette est le parrain de la «Feuille de route», un plan de paix censé aboutir à un règlement du conflit israélo-palestinien. Lancé en juin 2003, il prévoit notamment un arrêt des violences, un gel de la colonisation israélienne et la création d'un État palestinien.
L'initiative de paix arabe prévoit la normalisation des relations des Arabes avec Israël en échange d'un retrait israélien total des territoires arabes occupés en 1967 et d'un État palestinien.
«Nous appelons le Conseil de sécurité à relancer le processus de paix (...) et à définir un mécanisme précis et efficace afin de relancer rapidement les négociations, d'établir un calendrier et de fournir des garanties internationales», a-t-il affirmé.
Le 20 août, le secrétaire général de la Ligue Amr Moussa avait indiqué qu'il y avait «un sentiment arabe unanime» pour estimer que le processus de paix avait «échoué».
«Nous ne sommes disposés à laisser le dossier à aucune autre partie», que l'ONU, avait-il dit, dans une critique implicite contre le Quartette (États-Unis, ONU, Union européenne, Russie) sur le Proche-Orient.
Le Quartette est le parrain de la «Feuille de route», un plan de paix censé aboutir à un règlement du conflit israélo-palestinien. Lancé en juin 2003, il prévoit notamment un arrêt des violences, un gel de la colonisation israélienne et la création d'un État palestinien.
L'initiative de paix arabe prévoit la normalisation des relations des Arabes avec Israël en échange d'un retrait israélien total des territoires arabes occupés en 1967 et d'un État palestinien.
Soutient au plan soudanais
Par ailleurs, la Ligue arabe a adopté une résolution, en vue de soutenir le plan soudanais de déployer des troupes gouvernementales dans la région ouest du Darfour, a déclaré Amr Moussa.
Dans sa résolution finale, la Ligue s'est prononcée pour le maintien au Darfour, au delà du 30 septembre, d'une mission de l'Union Africaine.
"Nous ne cherchons pas à nous opposer à la résolution de l'ONU, mais voulons l'aborder de manière sage de façon à garantir la sécurité et la stabilité au Darfour en coopération avec l'UA et en consultation avec le gouvernement soudanais", a dit M. Moussa.
"Une entente est possible avec l'UA sur le maintien de sa force au Darfour", y compris avec un financement arabe, a-t-il poursuivi.
Le Conseil de sécurité a approuvé le 31 août le déploiement d'une force onusienne de 20.000 hommes au Darfour, chargée de relayer la mission de l'UA.
Depuis le début de la guerre civile au Darfour, entre 180.000 et 300.000 personnes sont mortes et 2,4 millions ont été déplacées
Dans sa résolution finale, la Ligue s'est prononcée pour le maintien au Darfour, au delà du 30 septembre, d'une mission de l'Union Africaine.
"Nous ne cherchons pas à nous opposer à la résolution de l'ONU, mais voulons l'aborder de manière sage de façon à garantir la sécurité et la stabilité au Darfour en coopération avec l'UA et en consultation avec le gouvernement soudanais", a dit M. Moussa.
"Une entente est possible avec l'UA sur le maintien de sa force au Darfour", y compris avec un financement arabe, a-t-il poursuivi.
Le Conseil de sécurité a approuvé le 31 août le déploiement d'une force onusienne de 20.000 hommes au Darfour, chargée de relayer la mission de l'UA.
Depuis le début de la guerre civile au Darfour, entre 180.000 et 300.000 personnes sont mortes et 2,4 millions ont été déplacées