Le Canard enchaîné accuse le Figaro, dans son numéro daté du mercredi 24 mai, d'avoir retouché une photo illustrant un article sur le banquier japonais Osada, de façon à gommer la présence à ses côtés du président Jacques Chirac.
La photo a été "recadrée" mais pas "truquée", a expliqué Nicolas Beytout, le directeur du Figaro.
Le Figaro a publié le 18 mai un reportage intitulé "Osada, un mystérieux ami de la France", qui détaille le parcours de ce banquier japonais, spécialiste de l'immobilier haut de gamme, arrêté pour malversations financières et condamné à trois ans de prison avec sursis.
Le papier est illustré d'une photo horizontale en haut de page, sur laquelle le banquier est à droite du cliché, posant devant un panneau à moulures, avec à sa droite une large zone sombre.
A l'origine, il s'agit d'une photo verticale, nettement plus grande, dans laquelle Shoishi Osada, à droite, serre la main de Jacques Chirac, à gauche. Elle provient de l'agence japonaise Jiji Press et a été transmise par l'AFP.
Le Canard remarque que sur cette photo, après recadrage, devrait apparaître une partie du visage de Jacques Chirac.
Il en déduit que le Figaro, "pour éviter un rapprochement gênant" entre le banquier déchu et le président Chirac, a effacé toute trace de ce dernier.
"Cette photo a été recadrée, elle n'a été ni modifiée, ni truquée, ni retouchée", affirme toutefois le directeur de la rédaction du Figaro Nicolas Beytout, cité par l'hebdomadaire. La photo originale "n'était pas fidèle au contenu de l'article et induisait le lecteur en erreur", indique-t-il encore dans le Canard.
"La photo a été recadrée, elle n'a pas été truquée", a réaffirmé Nicolas Beytout, interrogé mardi soir par l'AFP.
"On cherchait des photos pour illustrer notre papier qui parle des bonnes grâces qu'il (Osada) avait recherchées auprès de plusieurs personnalités du monde politique en France. On n'en a pas trouvées", a expliqué Nicolas Beytout.
"On a cherché aussi des photos de ce fameux hôtel Awashiwa (...) On n'a trouvé que cette photo où le banquier japonais était en compagnie de Jacques Chirac mais elle ne correspondait pas à notre papier, elle le tirait dans un sens (...). En soulignant uniquement les liens avec Chirac, elle n'illustrait pas notre papier", a-t-il précisé.
"Donc, on a pris la photo et on l'a recadrée, comme on en a le droit, on ne l'a ni truquée ni caviardée", a-t-il assuré.
La photo a été "recadrée" mais pas "truquée", a expliqué Nicolas Beytout, le directeur du Figaro.
Le Figaro a publié le 18 mai un reportage intitulé "Osada, un mystérieux ami de la France", qui détaille le parcours de ce banquier japonais, spécialiste de l'immobilier haut de gamme, arrêté pour malversations financières et condamné à trois ans de prison avec sursis.
Le papier est illustré d'une photo horizontale en haut de page, sur laquelle le banquier est à droite du cliché, posant devant un panneau à moulures, avec à sa droite une large zone sombre.
A l'origine, il s'agit d'une photo verticale, nettement plus grande, dans laquelle Shoishi Osada, à droite, serre la main de Jacques Chirac, à gauche. Elle provient de l'agence japonaise Jiji Press et a été transmise par l'AFP.
Le Canard remarque que sur cette photo, après recadrage, devrait apparaître une partie du visage de Jacques Chirac.
Il en déduit que le Figaro, "pour éviter un rapprochement gênant" entre le banquier déchu et le président Chirac, a effacé toute trace de ce dernier.
"Cette photo a été recadrée, elle n'a été ni modifiée, ni truquée, ni retouchée", affirme toutefois le directeur de la rédaction du Figaro Nicolas Beytout, cité par l'hebdomadaire. La photo originale "n'était pas fidèle au contenu de l'article et induisait le lecteur en erreur", indique-t-il encore dans le Canard.
"La photo a été recadrée, elle n'a pas été truquée", a réaffirmé Nicolas Beytout, interrogé mardi soir par l'AFP.
"On cherchait des photos pour illustrer notre papier qui parle des bonnes grâces qu'il (Osada) avait recherchées auprès de plusieurs personnalités du monde politique en France. On n'en a pas trouvées", a expliqué Nicolas Beytout.
"On a cherché aussi des photos de ce fameux hôtel Awashiwa (...) On n'a trouvé que cette photo où le banquier japonais était en compagnie de Jacques Chirac mais elle ne correspondait pas à notre papier, elle le tirait dans un sens (...). En soulignant uniquement les liens avec Chirac, elle n'illustrait pas notre papier", a-t-il précisé.
"Donc, on a pris la photo et on l'a recadrée, comme on en a le droit, on ne l'a ni truquée ni caviardée", a-t-il assuré.